Moto Verte

Miki Arpa

Responsabl­e projet enduro Gas Gas

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Notre moto d’enduro va être très appréciée…

de Ex-pilote de Mondial, moniteur enduro pilotage, à la base du projet ans, le chez Jotagas il y a trois lancé à fond Catalan Miki Arpa s’est modèles dans le renouveau des en savoir plus… Gas Gas-torrot. Il fallait enduro chez Quel est ton rôle chez Gas Gas aujourd’hui?

« Je ne peux pas te dire quel est mon métier. J’en ai plusieurs. J’ai tout fait, la production, les achats, la vente, je m’occupe du team enduro, avec mon école d’enduro (Armik, ndr) on espère développer une “school of champions” avec les motos électrique­s Torrot… Le premier projet, c’est aider à reconstrui­re l’usine Gas Gas. Mon père faisait partie de la première équipe aux débuts de Gas Gas avec Casas et Pibernat. J’ai roulé Gas Gas en Junior, je connais forcément bien l’affaire. Et cette fois-ci, je crois vraiment au renouveau de l’entreprise. On a une très bonne moto de trial, notre moto d’enduro va être très appréciée. C’est une moto de qualité qui va bientôt arriver sur le marché. »

Où en est la production ?

« Un premier jet de 50 motos a été assemblé en avril. Et en mai, c’est une série de 400 motos qui va être lancée. D’abord la 300 deuxtemps. Ensuite une série de 250 et en juin des 200 cm3 pour le marché américain en priorité. »

L’équipe enduro en Mondial est une priorité pour vous ?

« Oui, c’est un ensemble. Un triangle composé de la recherche et développem­ent, la production et la compétitio­n. Il faut que ça fonctionne comme ça, les trois ensemble. Et personnell­ement, j’ai un oeil sur l’ensemble. Je vais tous les jours sur la chaîne de montage, je demande ce qui va ou pas. Je parle avec les ingénieurs et en course, je développe les motos. Bien sûr la moto de Barragan ou celle de Basset ne sont pas des motos de série. Mais je sais ce que veut la clientèle et on doit faire une moto à la fois facile et solide. J’essaie beaucoup les motos, je valide des choix pour la production et la compétitio­n. »

Tu es le Joachim Sauer (KTM) ou le Jordan Curvalle (Sherco) de Gas Gas. Mais qui est la personne à la tête de l’usine ?

« Torrot était un petit business il y a deux ans encore. Et quand Gas Gas a déposé son bilan, le responsabl­e de Torrot a racheté l’usine. C’est quelqu’un qui connaît la moto, ce n’est pas juste un investisse­ur qui débarque d’un autre milieu. C’est important. Lui, il cherchait une usine pour fabriquer ses motos électrique­s et avait également envie de voir renaître la marque Gas Gas. Ivan Contreras est jeune, intelligen­t et il a la passion de la moto. Il voit loin, il sait que le business de l’électrique n’en est qu’à ses débuts. Il a comme partenaire Black Torrot Capital, une société de “capital risk” américaine qui est déjà en business avec une entreprise de soustraita­nce aéronautiq­ue appartenan­t à sa famille. Il y a déjà de la confiance entre les deux parties. C’est sérieux comme alliance. »

Les deux-temps enduro arrivent en juin. Et ensuite ?

« On travaille déjà sur le 4T. On doit forcément anticiper l’arrivée de la norme Euro 5 en 2020. Si le deux-temps ne passe pas, même avec l’injection, il faut avoir du 4T. Ne serait-ce que pour le marché américain. On va tous regarder l’injection 2T de chez KTM avec curiosité. Et puis on décidera ce qu’on doit faire. KTM fait 15 000 motos tout-terrain, nous, on en fera 3 000, il faut donc rester avec les pieds sur le sol. »

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