Adrien Vergnault
Boss de Trial Box
« Au niveau règlement, on est revenu sur des choses plus simples qui font que le trial est quelque chose de plus facile à comprendre, de plus facile à appliquer et également de plus facile à regarder. Avant, les spectateurs ne comprenaient pas pourquoi dans un sport où le maître mot est équilibre, on prenait cinq points de pénalité quand on s’arrêtait. C’était absolument incompréhensible et l’on a perdu trois ans à faire ça. Ils ont créé la catégorie Critérium qui pour moi n’a pas réellement sa place. On remplit le nombre d’engagements, mais on ne remplit pas par la qualité du spectacle. En plus, ça a créé beaucoup de litiges avec des pénalités de temps. Aujourd’hui dans le trial, on piétine, on avance en faisant de tous petits pas. À aucun moment dans la journée nous n’avons eu ce qu’il faut pour développer notre sport, pour prendre le temps de communiquer avec les spectateurs. Il faut accrocher les spectateurs pour qu’ils deviennent les trialistes de demain. Pour donner une vraie vie au paddock, il faudrait clairement une coupure dans la journée. Dire que c’est le renouveau, non. Le trial a encore besoin de se réinventer. On doit se développer intelligemment pour aller chercher de nouveaux licenciés, de nouveaux bénévoles et par conséquent de nouveaux clients pour la partie économique de notre sport. »