Les pneus hard à l’essai
Les pneus jouent un rôle primordial en motocross, plus qu’on peut le croire, et notamment sur des surfaces à faible adhérence. Nous avons testé 10 trains sur une piste variée. Leur efficacité a été passée en revue ainsi que l’usure pour un classement des plus informatifs.
Le printemps tire à sa fin, l’été est dans les starting-blocks, il est temps de monter les pneus durs pour affronter les pistes rocailleuses et souvent béton. Le choix est plutôt alléchant et il est parfois difficile de s’y retrouver devant le panel de produits proposés par les marques. Nous avons donc contacté les fabricants qui se sont quasiment tous prêtés au jeu. Manque juste à l’appel l’italien Golden Tyre. On retrouve donc Bridgestone, Dunlop, Gibson, Kenda, Maxxis, Michelin, Metzeler, Mitas, Pirelli et Vee Rubber. Nous leur avons demandé un train de pneus pour terrain dur rocailleux et la plupart nous ont fait parvenir une monture hard. Quelques fabricants ont
opté pour un choix différent à l’image de Michelin et son Starcross 5 Soft à l’avant. Un pari qui pouvait s’avérer payant ou pas… Les nouveaux pneus mid-hard de chez Metzeler MC 360 n’étaient pas encore disponibles pour la date du test. C’est donc avec les MC6 hard que nous avons essayé les produits du fabricant allemand. Pirelli a quant à lui fait le choix du Scorpion avant mid-hard pour un hard à l’arrière. Enfin pour terminer les présentations, Mitas a vendu le projet de rouler avec un nouveau pneu avant en provenance de l’usine en République-tchèque. Un avant homologué FIM appelé C19 sauf que nous avions déjà essayé cette « avantpremière » en avril 2015 (MV 492) à l’occasion du test de pneus enduro FIM. La structure, la gomme auraient changé, à voir, en tout cas la forme est identique. Ça nous fait donc dix trains de pneus au total, chargés dans la camionnette avec une belle 250 KX-F 2017 prêtée par Kawasaki France pour essayer le tout. Il nous fallait un terrain dur proposant différentes textures que vous pourriez régulièrement rencontrer. Notre choix s’est porté sur la piste de Brethel en Normandie qui a été hersée pour l’occasion sur la partie basse. Nous avions des parties béton, des parties plus « terreuses » tout en restant sèches. Du rapide, du lent, du dénivelé, des virages à plat, des ornières, bref, tous les ingrédients pour mettre à mal les gommes et sentir au mieux les différences. Car oui, des différences il y en a !