Fred Fourgeaud
PDG SIMA – importateur Gas Gas en France
Franchement fâché par les déboires de l’usine catalane en 2014-2015, l’importateur français a tout de même repris confiance l’an dernier en important les modèles trial fabriqués par la nouvelle équipe Gas Gas. Et nous dit ce qu’il pense de l’arrivée de cette EC 300.
« Déjà, les relations avec ce nouveau dirigeant sont excellentes. On a pu le tester depuis l’an dernier avec les modèles trial. Il a fait des promesses et les a tenues. Il a de nouveaux fournisseurs et travaille en fonds propres. Ses produits trial sont bien finis et dès le premier mois de collaboration, on est redevenu leader sur le marché français du trial. C’est une bonne perf’. L’enduro s’annonce bien. Et ce malgré le fait que notre pilote Antoine Basset se soit blessé avant le début de saison. Sur le plan sportif, c’est un petit accroc mais sur le plan du produit, on est convaincu. On a fait essayer deux protos à nos 50 concessionnaires français et ils ont été bluffés par la moto. La qualité du produit statique est superbe, les suspensions Kayaba, le poids global, l’accès au filtre à air… Tout est nettement mieux. Et à l’essai, tous ont apprécié la légèreté, la maniabilité, la motricité de cette nouvelle EC 300. Et sur les quatre motos récupérées de la chaîne de montage ces derniers jours, on voit que les quatre sont exactement assemblées de la même façon. Pas comme avant où il y avait une bonne et une autre qui n’allait pas. On espère en vendre au moins 300 cette année. Bien sûr, il y a de la concurrence et l’on n’est plus en 2010 où l’on avait vendu plus d’enduros que les autres en France. Ce sera difficile de revenir à ce niveau, dépasser une marque comme KTM. Mais personne n’a perdu la confiance dans la SIMA. On a une bonne image d’importateur et pas seulement de distributeur. Notre service est parfait. On a toujours 95 % de pièces en dépôt. On est réactif et c’est important dans la relation client. Il y a un gros paquet d’enduristes français qui est nostalgique de la marque. On y croit vraiment. »
« Il y a un gros paquet d’enduristes français qui est nostalgique de la marque. »