Ce qu’on en disait…

2013 : l’ensemble se place bien en entrée de virage, dommage que le réservoir et le poste de pilotage donnent cette impression de grosseur. Elle est stable dans les longues lignes droites défoncées, la fourche est juste parfois un peu souple. La KTM s’est armée d’un moteur qui va faire des jaloux. Il repart dès les plus bas régimes, il a des chevaux à revendre et ses hauts régimes sont radicaux.

2014 : la Katé est bien équilibrée, sa selle est ferme, on domine bien l’ensemble et elle vire dans un mouchoir de poche, elle est juste un peu large au niveau des genoux. Pas de critique sur la stabilité, l’ensemble est simplement un peu ferme mais ça tient le parquet. La souplesse moteur est telle que sur certains passages, on peut utiliser le troisième rapport et attention aux bons coups de gaz, l’énergie est redoutable, il est puissant et prend des tours de folie.

2015 : ce n’est pas la plus fine mais on domine bien cet ensemble équilibré et compact qui s’inscrit facilement et vire dans un mouchoir de poche. L’avant est ferme en début de course, mais quand ça tabasse fort ,l’ensemble est stable. Le moteur souple accepte les très bas régimes, la puissance est présente à tous les étages et son allonge est sans limite.

2016 : le châssis est ultra-réactif. Elle est presque « trop » maniable, trop légère de l’avant et ça nuit parfois à la précision. La fourche manque de progressivité, ça peut rebondir et ça ne met pas en confiance à haute vitesse. Par contre les freins sont au top et le moteur éclabousse de sa puissance. Très vif, il crache le feu et l’allonge est redoutable.