TON AVIS SUR...
Le MXGP : « Je n’ai pas de doute sur le niveau mondial en cross. Le championnat et les structures sont beaux, mais le revers de la médaille, c’est que l’on donne la priorité à l’argent plutôt qu’au talent. C’est bien qu’il y ait un beau paddock, mais je regrette qu’il n’y ait plus de qualification et que tout le monde ne puisse pas tenter sa chance. »
L’évolution du supermotard : « Le championnat de France est le plus beau championnat de la planète. En revanche, au niveau mondial c’est le néant. Thomas Chareyre me l’avouait, il a plus de mal à gagner en France qu’en Mondial. Je pense que le championnat de France SM est un peu comme le championnat AMA SX. L’élite mondiale est en France et il n’y a pas besoin de sortir du pays pour avoir les plus belles courses. La FFM fait du bon boulot ici et il faudrait un bon promoteur pour relancer le SM au niveau mondial. »
Le MX/SX en France : « On a un beau championnat mais on est loin du niveau des années Jmb/demaria/vuillemin. Avant, tous les pilotes français y participaient et c’est dommage que cela ne soit plus le cas. Je peux comprendre, quand les teams misent gros sur un pilote en Mondial, ils n’ont pas envie qu’il se blesse sur un autre championnat, mais cela fait baisser le niveau. À l’époque, j’étais content de pouvoir m’accrocher quelques tours avec des pilotes comme Vimond. C’est dommage que les jeunes ne puissent plus le faire avec Febvre, Paulin… Et pour le public de ne plus les voir rouler. »
Les teams français : « Je suis content qu’il y ait des jeunes qui prennent le relais. Avant, les teams étaient créés par des entreprises qui vendaient des choses. Aujourd’hui, ce sont les pilotes qui endossent cette responsabilité et c’est très compliqué car ils n’ont rien à vendre à part leur image et des résultats. Il y a de belles structures dans le paddock, comme celle de Josse Sallefranque. C’est vraiment encourageant et je les félicite de s’investir autant. »