Moto Verte

Pascal Finot

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J’y crois très fort pour 2018 ! Comme Romain Febvre, Pascal Finot a réussi le score parfait au Motocross des Nations avec trois succès en autant de participat­ions en tant qu’entraîneur national. Mais l’homme avait du recul pour avoir longtemps été l’assistant lui a permis d’être d’olivier Robert, ce qui dès sa prise de fonction. pleinement opérationn­el une lundi après-midi après Nous l’avons retrouvé longue et dure (!) nuit.

Pascal, ton analyse du week-end au lendemain de cette victoire ?

« Là, je suis à 2 de tension. C’est un peu comme si j’avais fait un rêve. Je suis vraiment heureux de voir tant de gens contents suite à cette victoire, je suis heureux pour le cross français et à chaque fois, quand le MXDN se termine, je tombe dans une sorte de petite déprime pendant une semaine. Ce qui est top, c’est quand je revois toutes ces vidéos inside de l’équipe, on a réussi à tout anticiper. Tout s’est bien passé, on a toujours eu un ou deux coups d’avance et tout ce qu’on avait pensé est arrivé. Le week-end, on n’a jamais été surpris, tout s’est bien goupillé, on avait bien préparé l’affaire. »

De là à penser que la France gagnerait avec 11 points d’avance ?

« Non, je pensais que ce serait un peu plus serré. Je savais que Gautier et Romain allaient faire ce qu’ils ont fait. L’inconnue, c’était Christophe, on ne peut pas dire le contraire ! Mais je savais qu’il pouvait nous faire de belles choses et il l’a prouvé dans cette seconde manche et c’est fabuleux. Je le connais bien, je lui avais toujours dit que ça irait mieux dans la seconde manche. Il lui fallait le temps de se remettre dans le bain du MX. »

Il y a eu un moment de doute dans le week-end?

(long silence) « Moment de doute ? Quand je repense au tirage au sort favorable, les chronos favorables, les manches qualif, ça s’est bien passé… Le jour où l’on est sûr de soi, c’est là qu’on commence à perdre. Donc des doutes il y en a toujours et tout au long du week-end on se remet en question. Douter de la performanc­e des pilotes, non, mais après la seconde manche, on se méfiait des Hollandais et des Australien­s qui étaient assez proches. Je n’ai jamais douté de la performanc­e de l’équipe, jamais ! On a fait le job, je pense qu’on l’a bien fait et les sacrifices qu’on a faits avec CC (Christophe Charlier), les sacrifices qu’ont fait Gautier et Romain ont été récompensé­s. »

2018 risque d’être plus compliqué aux USA?

« Ce sera un beau challenge, on aurait déjà dû le vivre cette année à Glen Helen ! Red Bud, je connais pour y être allé voir un outdoor il y a deux ans. Je vois déjà une très belle équipe de France et je vois les pilotes français performer là-bas. On verra au fil de la saison 2018 qui seront les pilotes sélectionn­és, mais j’y crois très fort. De toute façon, si je n’y croyais pas, je n’irais pas ! On a déjà évoqué l’organisati­on avec le DTN, je pense que dans deux semaines on aura déjà figé tout l’aspect logistique. »

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