Moto Verte

HUSQVARNA 125 TC

Best-seller de la catégorie 125, l’husqvarna est une alternativ­e intéressan­te à sa soeur KTM depuis le rachat de la marque italienne par le groupe autrichien en 2013.

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Ce qu’on en disait…

2013: le modèle 2013 est le dernier millésime avant le rachat d’husqvarna par KTM. Pour certains, cette dernière 125 avait une âme qu’ils n’ont pas retrouvée par la suite. Elle disposait d’un châssis ultra maniable et joueur qui en faisant la reine des petits virages. En revanche, les suspension­s Kayaba se montraient un poil fermes. Le moteur marquait le pas face à la concurrenc­e avec une plage d’utilisatio­n assez réduite. La puissance arrivait à mirégimes pour s’essouffler dans les tours.

2014: la 125 HVA « autrichien­ne » évolue radicaleme­nt en reprenant une grosse partie des standards de la 125 KTM. C’est une moto bien équipée qui pêche un peu face à sa cousine avec un moteur plus étouffé à cause d’une boîte à air et d’un échappemen­t différents mais qui reste performant avec une bonne allonge. La partie-cycle est très confortabl­e mais manque un poil de rigidité dès que le rythme augmente.

2015: toujours comparée à la KTM, elle se différenci­e cette année avec une fourche 4CS et un arrière de cadre en composite. Décriée en 2014, sa géométrie est revue et son poste de pilotage plus adapté. Sa partie-cycle se montre plus équilibrée, plus stable à haute vitesse et dotée d’une bonne maniabilit­é malgré son poids plus important que la concurrenc­e. Le moteur est sans surprise la référence de la catégorie avec des bas régimes et un coffre très appréciabl­es tout comme son allonge.

2016: beaucoup de modificati­ons cette année avec un gain de poids de 2 kg grâce à un nouveau châssis et un nouveau moteur. On retrouve de la puissance, du coffre et de l’allonge ainsi qu’une maniabilit­é parfaite associée à une bonne stabilité. Il ne lui manque pas grand-chose pour se rapprocher du graal…

2017: la 125 TC poursuit son évolution avec l’arrivée de la suspension WP AER, d’un nouveau té de fourche et l’ajout du carburateu­r Mikuni en lieu et place du Keihin. Ce dernier se montre plus capricieux face aux changement­s de conditions. Une fois encore, difficile de lui trouver des défauts avec un moteur rempli à tous les étages et plus souple que celui de la KTM. Elle est maniable à souhait et sécurisant­e.

Ce qu’on en dit…

La 125 Husky fait référence sur le secteur des

125 2T. Le caractère moteur, souple et rempli en bas, reste d’actualité. Une épingle sur le deuxième rapport, on touche à peine au levier d’embrayage, l’ouverture des gaz est immédiate ! C’est aussi costaud une fois lancé. Côté châssis, pas de surprise.

Les suspension­s offrent un bon confort et une bonne motricité. On trouve les limites sur les grosses compressio­ns, mais avec une pompe et quelques heures de testing en plus, il y a moyen d’adapter les réglages à son poids et son niveau. ❚

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