Marc Bourgeois
Manager Yamaha-outsiders
« C’est un super pilote. Depuis une saison et demie qu’on travaille ensemble, il a une progression constante. Il lui manque très peu pour être champion du monde. Et il a encore besoin de mettre en place des choses pour prendre la place d’un Méo au niveau communication. On essaie de l’accompagner également dans ce sens en plus de tout le reste. Côté pilotage, il a compris beaucoup de choses, il a su se remettre en cause et il a envie de progresser, il est à l’écoute. Et ça va aller de mieux en mieux. Si tu me demandes s’il était le pilote sur qui il fallait parier l’an dernier, je te réponds oui, c’est lui (sourires). Sur le plan humain, c’est quelqu’un qui a des convictions, qui sait où il veut aller. Mais il a compris que c’est compliqué d’aller de l’avant seul dans son coin. Il s’ouvre de plus en plus, il prend son rôle d’ambassadeur de l’enduro très à coeur. Il est cool en dehors de la course, il sait se détendre et boire une bière même la veille d’une course. Dans sa vie privée, ça roule bien, il a l’air heureux. Et ça participe à sa réussite actuelle. Il peut être râleur mais c’est normal. Un champion a des exigences et s’il a ce qu’il souhaite, il est très agréable à vivre dans le team. Quand ça ne va pas, on en discute. Dans les deux sens. C’est un bosseur. Facile à vivre. On serait vraiment bête de ne pas le garder… » (sourires)