Moto Verte

Éric Bernard

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Team manager KTM France

« Quand il est arrivé en enduro, c’était souvent le plus rapide en hiver pendant les sessions d’entraîneme­nt. Par contre, il se mettait la pression en course. Le jour où HVA n’a pas prolongé son contrat, j’étais déçu parce que je savais qu’on perdait quelqu’un de bien. Sa progressio­n ne m’étonne pas. Il était déjà super rapide. Son pilotage est bon, il veut gagner et il a maintenant de la réussite en course. Il gère de mieux en mieux la pression et il a franchi un cap. Il fait partie des jeunes qui vont dominer l’enduro mondial dans le futur. Un défaut ? Il le connaît, je peux pas le dire comme ça dans une interview, je préfère lui dire en face. Mais ça s’améliore de jour en jour (sourires). OK, il a chuté dans le dernier virage des Six Jours, mais ça prouve juste que quand on veut ralentir et qu’on se déconcentr­e, on va à la faute. Il ne faut pas qu’il soit inquiet pour ça. Humainemen­t parlant, c’est un mec que j’adore. OK il est rarement content, mais je trouve ça bien un pilote qui n’est jamais content et qui bosse pour s’améliorer. Ma plus grande joie aujourd’hui, c’est de voir des jeunes comme lui en Équipe de France d’enduro gagner le Trophée mondial. Je me suis régalé pendant les ISDE avec ces garslà. Il manquait Mathias (Bellino, ndr), mais avec Nambot’, Tarroux, Larrieu et Charlier, je me suis régalé. Ça n’a pas été facile de les convaincre de passer en enduro, de les maintenir. Mais aujourd’hui, ils vivent de leur sport et j’en suis ravi. »

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