GAS GAS 250/300 EC «GP» Cadence Grand Prix
Gas Gas revient en force. Les nouvelles EC se sont récemment illustrées sur les essais Moto Verte. Ces versions « GP » en série limitée équipées aux petits oignons nous ont également emballés. On vous explique pourquoi. Ces modèles GP se distinguent au premier coup d’oeil grâce à une déco particulière et au carter d’embrayage Rekluse.
Les nouvelles Gas Gas d’enduro sont bien nées, c’est une certitude. Si au niveau motorisation, on se retrouve en terrain connu avec des caractéristiques propres aux machines espagnoles depuis des années avec des blocs à la fois accessibles et efficaces, c’est au niveau des châssis que la marque a fait un grand pas en avant avec un cadre revu et surtout l’adoption d’éléments de suspensions Kayaba. Christophe Nambotin qui vient d’intégrer le team officiel en championnat du monde n’en revient toujours pas :
Ces versions GP mieux équipées nous offrent donc logiquement un niveau de performance encore revu à la hausse. En effet, le moteur reçoit sur la 250 comme sur la 300 un CDI haute performance, un carter et une cloche d’embrayage Rekluse, une culasse haute performance et le pot FMF / MOTOVERTE
(les versions standard ne disposant que du silencieux). Des modifications qui ne révolutionnent évidemment pas le caractère de ces deux motos mais qui semblent offrir un petit gain, surtout sur la 250 qui se montre dans cette configuration un poil plus réactive à l’ouverture des gaz. Attention, l’ensemble reste très linéaire et l’on a de toute façon toujours la possibilité d’ajuster les montées en régime du bloc en jouant avec le système qui permet de régler l’ouverture des valves. Sur la 300, le gain est moins sensible. Il faut dire que ce bloc Gas offre dans sa configuration standard tous les atouts d’une bonne moto d’enduro avec de la force, du coffre, de la souplesse, une excellente capacité à redescendre très bas dans les tours et, évidemment, une puissance et une allonge dignes des meilleures machines de la catégorie. On a véritablement apprécié toutes ces qualités sur la première partie de notre boucle plus typée balade et à vrai dire, il est difficile de
déterminer sur quelle portion la 250 prend l’avantage sur la grande soeur. En tout cas, quand il s’agit de franchir ou de négocier des sections où il faut se reposer sur la force du bloc, la 300 prend largement le dessus. Surtout que tant que le parcours n’est pas trop technique, il est difficile de ressentir la différence en termes d’inertie.
99 % 300
Au niveau châssis, les deux machines offrent exactement les mêmes éléments réglés à l’identique donc des caractéristiques similaires. On apprécie la tenue de cap de ces deux motos. Et l’on a bien pu mesurer à quel point ces machines étaient sécurisantes et collées au sol sur ces chemins piégeux plein de cailloux humides et glissants du terrain ardéchois. La motricité est également au rendez-vous. La dernière grimpette coton de la boucle nous a permis de constater que moyennant une pression adaptée dans les pneus, ces Gas