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Les chances de titre pour Musquin aux US
« Il faisait partie des prétendants au titre et je le sentais bien sur les courses en Europe. Il y a eu cette fichue blessure et ce handicap dans les whoops. Il a une épaule diminuée et il doit avoir de l’appréhension. En revanche, sur le reste du circuit, je ne vois pas un pilote capable d’aller aussi vite que lui. C’est quelqu’un qui chute rarement et tant que mathématiquement la possibilité de titre existe, il a sa chance. »
Toutes les blessures aux US
« L’explication est simple, les motos vont de plus en plus vite et les circuits sont aussi de plus en plus rapides. Et quand tu tombes à haute vitesse en 450, ça fait mal. »
La situation en enduro mondial
« Le groupe Ktm/husqvarna gère tous les championnats. Ils ont la mainmise sur le cross. Tous les règlements sont plus ou moins établis par rapport à leurs volontés. Le groupe KTM est le plus fort aujourd’hui pour faire reculer la FIM et faire changer les règlements. Ils ont une force incroyable, les meilleurs pilotes, le plus gros sponsor (NDLR : Red Bull). Ils sont maîtres de la situation et je pense que ce n’est pas une bonne idée de partir en guerre contre eux. Ils ont tourné les talons au championnat du monde pour monter leur propre série. Les retombées seront là et ils en sortiront vainqueurs. »
La situation de Benoît Paturel
« Il n’y avait pas beaucoup de places officielles en MXGP et il fallait accepter certaines offres. En refusant, il s’est retrouvé dans une situation difficile. Puis il y a eu le clash avec BOS. Aujourd’hui, il signe chez KTM Marchetti. Pour moi, il n’y a pourtant pas de grosse différence entre BOS et Marchetti. J’ai un peu du mal à comprendre. Quand tu entends quelqu’un dire : “Je ne signerai que dans un team officiel” et qu’il se retrouve chez Marchetti, c’est faire un peu injure au team KTM BOS. Je suis surpris de la décision. »
Le désengagement de Suzuki en MXGP
« C’est très mauvais. Suzuki a une histoire dans le cross. J’ai roulé Suzuki. À l’époque, ça représentait vraiment un truc important. Ça a jeté un gros froid, un coup de massue… Ça a mis des gens dans des situations difficiles. Stefan Everts qui venait de reprendre le team a peutêtre vu les choses un peu trop en grand. Ça a peut-être fait peur aux décideurs de chez Suzuki. J’espère que ça ne donnera pas des idées aux autres marques japonaises. »