Yamaha 250 YZ
Mécaniquement, la Yamaha 250 YZ est la même depuis de nombreuses années. Même plus ancienne que 2009, elle a toujours la cote.
Ce qu’on en disait…
La position est naturelle sur la Yamaha qui propose un ensemble confortable tout en étant sain et sécurisant dans ses réactions. Le moteur se laisse mener en douceur sur les premiers tours. Le bon accord avec la partie-cycle permet de se sentir tout de suite chez soi. Le moteur est très élastique, la montée en puissance se gère aisément dès les plus bas régimes. Un bel appui et une longue accélération dans le mou se présentent, il a le punch pour s’arracher. Ensuite, il continue de pousser sans jamais dévoiler la moindre faiblesse. Cette poussée est forte et semble impossible à enrayer. Attardé volontairement sur le même rapport, il hurle, ne semble pas avoir de limite, on continue à sentir la puissance. L’ensemble fait un peu long mais sa fourche est plus précise. Le grip est excellent, elle gomme les irrégularités tout en encaissant sainement les chocs violents. L’amortisseur tracte convenablement sur les accélérations défoncées et s’accorde idéalement avec l’avant. On peut y aller franco dans les trous, quel que soit l’obstacle.
Pourquoi on vous la conseille
Quand on parle de référence, dans la catégorie 250 deux-temps, la Yamaha 250 YZ est incontournable. On pense d’abord à l’arrivée de son moteur à cylindre vertical (2,5 degrés d’inclinaison au lieu de 10,7) apparu en 1999. Il a depuis reçu quelques évolutions mais la base reste la même. En 2009, cela faisait déjà dix années que le deux-temps Yam écumait les circuits, sans jamais entendre la moindre critique sur ce moteur « sans souci ». Pas de problèmes récurrents de fiabilité. Facile d’accès grâce à sa souplesse et dotée d’une puissance pouvant s’avérer redoutable, L’YZ 250 est une cross sans défaut. Facile à entretenir, il est tout à fait possible de dégoter une machine d’un certain âge dans un bel état. « La Yam, c’est du béton, notamment la boîte de vitesses… » Les techniciens interrogés en 2007 avaient tous le même discours et le point de vue actuel est le même : « À partir du moment où le filtre à air et les vidanges ont été bien faits, c’est quasiment increvable… » La 250 YZ, une moto homogène, performante et qui n’a pas fondamentalement changé.