2011 Yamaha 125 YZ
À l’image de sa grande soeur 250, la 125 YZ a la cote quelle que soit l’année. Le moteur est fiable et la partie-cycle éprouvée. Une valeur sûre.
Ce qu’on en disait…
On commence à avoir une impression de déjà-vu quand on regarde la Yam. Bien que modifiée, la déco est sobre et proche de l’ancien modèle. Aucune autre modification n’est à noter. On apprécie toujours autant la beauté du cadre en aluminium mais un peu de changement ne lui ferait pas de mal. La selle est un compromis entre confort et fermeté. Le guidon, bien qu’un peu bas, est bien dessiné. Le moteur sonne clair, assez coupleux, il ne faiblit pas dans les montées mais il convient de virer en deux et d’avoir un doigt sur l’embrayage lorsqu’on tente une impulsion en sortie de virage. Sinon, il a une très bonne allonge avec tout ce qu’il faut en haut. L’ensemble est maniable. C’est convenable, on prend de l’angle sereinement. Dans le défoncé, les suspensions font des merveilles. Les grandes montées détruites du circuit s’avalent facile. La fourche est confortable sans pour autant talonner sur les grosses compressions. Précision, confort et sentiment de sécurité sont de mises avec un amortisseur efficace en traction comme en rebond.
Pourquoi on vous la conseille
« Mon frère a roulé en 2008, 2009, 2010 et je n’ai jamais ouvert un moteur, c’est vraiment costaud. Le reste, c’est du domaine de l’usure, comme toutes les motos : plaquettes, kit chaîne… » Julien Fura, vous savez, le frère de Richard, celui qui envoie grave la sauce sur le championnat de France des Sables. Les deux frangins sont dans l’oise, le nord de Paris, pluie ou froid, ils ne sont pas du genre à rester tourner en rond sur le canapé. Tourner en rond oui, mais sur un circuit de cross. « …jamais ouvert un moteur, c’est vraiment costaud », on sait que les petites ont été copieusement essorées, il y a comme une envie de le croire. Au fil des personnes interrogées, on en revient à cette même conclusion, oui, la 125 YZ au châssis sécurisant et au moteur solide est une valeur sûre. On pourrait presque dire peu importe l’année vu qu’elle n’a pas véritablement changé depuis 2005 (moteur). La fiabilité est un point fort de la petite Yamaha au moteur deux-temps. Mécaniquement plus simple et accessible qu’un quatre-temps.