Yamaha 250 YZ-F
Dans la lignée des anciennes versions, l’efficace Yamaha 250 YZ-F 2016 à moteur inversé ne présente pas d’anomalies particulières.
Ce qu’on en disait…
Le poste de pilotage est agréable, elle se montre accueillante d’entrée de jeu. Les suspensions Kayaba, dont la fourche à ressorts éprouvée et aboutie, offrent une progressivité qu’on n’a pas encore sur les fourches à air. Un châssis léger et équilibré, elle est facile à coucher dans l’ornière tout en restant bien en place. Seul son embonpoint aux ouïes reste perfectible. Sinon elle s’est illustrée à haute vitesse. Même à bloc dans les trous de freinage, l’ensemble perd rarement le contact avec le sol, bien aidé par des suspensions idéalement réglées. La souplesse est le gros point fort du moteur. Vous n’avez pas à vous soucier du rapport engagé, il repartira toujours, que vous soyez en seconde ou en troisième. À bas régimes cette deux et demie se comporte un peu comme une quatre et demie, ce qui est à la fois surprenant et agréable. Les évolutions apportées améliorent ce moteur déjà plébiscité pour son rendement l’an passé. L’allonge est également meilleure, dommage qu’il fasse tant de bruit à pleine charge.
Pourquoi on vous la conseille
Nouveau piston, nouvel arbre de boîte de vitesses, map du système ECU retouchée, modification des setting de suspensions et un disque de frein avant de plus gros diamètre (Ø 270 mm au lieu de 250), telle était la liste des évolutions apportées sur la Yamaha 250 YZ-F millésime 2016. Ces retouches conséquentes ont permis d’apporter le rab d’allonge moteur qui lui faisait défaut. Disons qu’il pousse plus fort à hauts régimes tout en conservant son impressionnante souplesse et ce punch unique en son genre. La partie-cycle est équilibrée et sécurisante, l’ensemble est homogène et très performant. 2016, c’est la troisième version de la 250 Yam au moteur incliné. À sa sortie il a connu quelques soucis d’axe de pompe à eau fragile sur une mauvaise série, depuis plus de soucis. Le moteur 2016 incliné et injecté ne montre pas d’anomalies particulières et se présente même comme une mécanique solide. La partie-cycle ne présente pas non plus de défaut, si ce n’est ces fameux roulements de roue avant toujours trop faiblards.