Jacques Bolle
Président de la FFM
Les difficultés économiques actuelles pourraient-elles priver la France d’un GP ?
« Je ne pense pas et la fédération fera tout son possible pour en avoir un. Aujourd’hui, nous avons trois clubs ayant les standards pour recevoir un championnat du monde. La fédération est de plus en plus présente à tel point que l’on commence à parler avec l’un des trois clubs de co-organisation. Il faut savoir que financièrement, la FFM est impliquée de façon importante. Par exemple, nous avons donné un gros coup de main à Villars qui ne pouvait pas payer les droits de Youthstream. C’est la fédération qui les a payés en amont et en aval avec un plan de remboursement tenu par le club. Il est vrai que 2017 n’a pas été une grande année pour Villars et Ernée. Est-ce que c’était une bonne idée d’organiser deux GP de France ? Si c’était à refaire, on ne le referait pas… »
Si nous arrivions dans l’éventualité d’une saison sans GP de France, quelles seraient les capacités de la FFM pour aider un club ?
« C’est difficile d’entrer dans les détails, mais le nerf de la guerre, c’est l’argent, et la FFM devra être encore plus présente à ce niveau-là. Déjà aujourd’hui, nous prenons en charge le responsable de la salle de presse qu’est Pascal Haudiquert à Saint-jean. On permet au club d’exploiter notre base de données afin de faire des mailings aux licenciés de motocross, on fournit tous les drapeaux bleu/blanc/rouge aux spectateurs, les droits d’organisation de la FFM sont ajustés en fonction du nombre de spectateurs. On imagine que demain, si nous sommes co-organisateur un GP, nous serons encore plus présents, car je tiens absolument à ce qu’il y ait un Grand Prix de France. »