David Luongo
Vice-président Youthstream
Aux yeux de Youthstream, un GP de France est-il un rendezvous important ?
« La France fait partie des Nations historiques du motocross mondial au même titre que l’angleterre, l’italie, l’allemagne, la Belgique. De par ce fait, avoir un GP chaque année en France est important pour le championnat du monde. De plus, depuis quelques années maintenant, il y a une relation très cordiale et constructive entre la FFM, les trois clubs organisateurs et Youthstream. Pour notre part en tout cas, c’est toujours un plaisir de venir en France. Sans même parler du public incroyable. »
Si les difficultés économiques privaient la France d’un GP, une aide de Youthstream serait-elle envisageable ?
« Nous sommes toujours ouverts au dialogue avec les différentes parties. Il faut bien comprendre que Youthstream a pour tâche de promouvoir et d’organiser le championnat du monde. Nous devons donc obtenir une alchimie entre les marchés historiques (Europe), ceux à fort potentiel de développement (Amérique du Sud), ceux où les ventes de motos explosent (Asie). Aujourd’hui, le MXGP n’a jamais vécu une période aussi dynamique. Concernant le Grand Prix de France, je peux vous assurer qu’il bénéficie de conditions très correctes qui n’ont pas évolué depuis de nombreuses années, grâce notamment aux liens étroits que nous entretenons avec la FFM. Aujourd’hui, avec le contexte terroriste que chacun connaît, les coûts de sécurité ont littéralement explosé en France. Dans la plupart des autres pays, ils sont couverts par les autorités gouvernementales. Ce n’est malheureusement pas le cas en France. Cette charge, entre autres, pèse sur les clubs organisateurs. Il y a certainement un travail à faire sur ce point au niveau local. »
Les droits Youthstream pour l’organisation d’un GP sont-ils les mêmes pour chaque pays ?
« Les droits d’organisation du MXGP peuvent varier selon les coûts et les marchés touchés. Ils sont par exemple plus élevés pour un Grand Prix dit overseas car nous devons prendre en compte le coût de déplacement des 150 collaborateurs de Youthstream, mais aussi les quelques dizaines de milliers de kilos que nous transportons en matériel pour l’organisation et pour les teams. »