Moto Verte

Romain Febvre

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Champion du monde MX1

« J’ai eu Laurent Pidoux à mes débuts, puis deux entraîneur­s quand j’étais chez Jacky Martens. Ça m’a donné de bonnes bases de travail parce qu’à cette époque, je partais de zéro mais en fait, je n’ai jamais vraiment cherché de coach. Depuis que je suis chez Yamaha, je n’en ai plus. Je me sentais capable de me débrouille­r seul et ça a bien marché. Je sais qu’il y a des pilotes qui en ont besoin. Pour ma part, ce n’est pas le cas. Je pourrais trouver un coach et le financer, mais c’est mon choix. Je ne dis pas que je n’en prendrai pas un un jour. Pour l’instant, je n’en ressens pas trop le besoin et surtout, ce n’est pas facile de trouver le bon. Il faut bien s’entendre avec. Un bon coach doit être avec toi quasiment tous les jours. Il faut trouver celui qui va te donner les conseils dont tu as besoin. Quand on évolue à un niveau amateur, c’est facile de trouver un coach qui va te faire progresser physiqueme­nt et techniquem­ent, mais trouver un vrai coach personnel quand on roule en GP, ce n’est pas évident. Il ne s’agit pas de trouver quelqu’un juste pour se donner bonne conscience. Et puis si tu es vraiment motivé, tu n’as pas besoin de quelqu’un qui va te dire quoi faire et te pousser à t’entraîner. Un coach ne sert pas à rien, mais à mon niveau, c’est compliqué de trouver le bon et il vaut mieux se débrouille­r seul que de ne pas avoir la bonne personne à ses côtés. Avoir quelqu’un qui ne sait pas forcément ce dont tu as besoin mais qui va se sentir obligé de te donner des conseils peut même vite te faire partir dans les mauvaises directions. »

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