Moto Verte

temoignage­s de proprietai­res...

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On a pu causer avec de nombreux propriétai­res de 250/300 KTM ou HVA deuxtemps à injection électroniq­ue. Randonneur­s ou compétiteu­rs, jeunes et moins jeunes. On reproduit quelques témoignage­s plus marquants parce qu’ils évoquent un type d’utilisatio­n représenta­tif d’une catégorie d’utilisateu­rs et/ou remarquabl­es.

Jean Bonneville KTM 250 TPI

« Je possède cette moto depuis juillet 2017 et j’ai fait plus de 4 000 km depuis, dont les ISDE à Brive et l’ouverture du CDF enduro à Privas. Je roule tous les weekends en rando et essentiell­ement en montagne. Je n’ai eu aucun problème mécanique. J’ai fait un entretien régulier et notamment un changement de piston/segment à 3 500 km, soit environ 100 heures d’utilisatio­n. Il ne comporte pas de traces d’usure suspectes. J’ai changé les plaquettes de frein et un kit chaîne aussi. J’ai une fuite d’huile au niveau du bouchon du réservoir d’huile. Son seul défaut jusqu’ici, mais ça n’empêche pas de rouler. Aucun problème de démarrage et une consommati­on d’huile divisée par deux. Aucun problème de chauffe dans le technique car j’ai fait monter un ventilateu­r dès l’achat. La consommati­on d’essence a diminué également. J’apprécie aussi beaucoup la régularité de carburatio­n en altitude. Ça m’arrive de monter au-delà de 2 000, voire 2 500 mètres et ça continue de carburer normalemen­t. J’ai fait modifier la cartograph­ie quand j’ai changé le piston. Je n’ai pas trouvé une grosse différence, peut-être un peu plus de couple. Ça fonctionne bien, c’est tout. Je la changerai en juillet pour reprendre un modèle 2019. Je suis un ancien possesseur de quatre-temps et je me suis très bien habitué au 2T même s’il m’a fallu plusieurs mois d’adaptation. Je connais deux autres personnes qui roulent sur des TPI, ils n’ont eu aucun souci. »

Jean-claude Coste KTM EXC 250 et 300 TPI 2018

« J’ai une 300 depuis octobre 2017 et une 250 depuis février. 1 300 km sur la 300 et 650 sur la 250. Je fais le championna­t de France d’enduro en Super Vétérans et des endurances. J’ai choisi la 250 pour la course parce qu’elle est plus facile, moins exigeante que la 300 sur une longue journée de course. La 250 est hyper douce. Plus rien à voir avec l’ancien modèle à carbu. Au point qu’on pourrait penser qu’elle manque de puissance. Elle n’est absolument pas violente et ça compte quand on n’a pas un physique d’athlète. Mais y’a quand même des watts, quand on tourne la poignée, ça arrive ! J’ai reçu les nouvelles courbes d’injection et c’est mon seul passage chez le concession­naire. Pour le reste, je fais un entretien normal, rien de plus qu’avant, et je n’ai eu aucun problème technique avec ces deux motos. Même pas eu de fuite au réservoir d’huile comme certains. Elle ne consomme pas. Sur une rando organisée, je fais autant de kilomètres qu’une 250 4T. Et plus de mélange à faire, c’est confortabl­e. Environ 500 à 600 bornes d’autonomie d’huile, c’est vraiment bien. »

Stéphane Coutel HVA TE 250i

« Je suis possesseur d’une 250 TEI et je travaille en concession chez Moto Axxe à Aurillac. Je connais donc ma moto mais aussi celles de nos clients. Perso, je fais pas mal de franchisse­ment avec cette moto et de temps à autre de la spéciale. J’ai rapidement constaté qu’il fallait l’équiper avec un ventilateu­r car quand elle chauffe dans le trialisant, ça perturbe l’injection et du coup, elle peut couper. Avec le ventilateu­r de radiateur, ça résout bien le problème. Il coûte 137 euros au catalogue HVA. Depuis, je le conseille systématiq­uement aux clients qui font du franchisse­ment. J’ai aussi constaté que les nouvelles grilles de radiateurs se bourrent plus facilement d’herbe quand on fait de la spéciale et donc ça peut chauffer, avec les mêmes conséquenc­es qu’en franchisse­ment. Soit on pense à les nettoyer régulièrem­ent dans la journée, soit on monte une chaussette type Twin Air pardessus la grille de radiateur. L’herbe ne s’incruste plus et c’est facile à secouer. Dans la même idée, parfois la boîte est dure, l’embrayage colle un peu, surtout au début. Ça semble s’estomper avec les kilomètres. Il ne faut pas hésiter à vidanger souvent la boîte. J’ai également eu un cas de suintement au niveau de la jauge d’huile. Pas la même fente constatée que sur certains réservoirs d’huile. Mais ça a été pris en charge de la même façon par Husky. Enfin les nouvelles cartograph­ies améliorent le comporteme­nt. La courbe Enduro est bien en franchisse­ment et rando, la courbe Sport est bien en spéciale. Le mieux, c’est de tester l’une ou l’autre sur la 300 pour se faire une idée. »

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En action, les 2T à injection ont changé de caractère, déstabilis­ant certains de leurs pilotes. Plus ronds, moins fun en spéciale. Plus efficace en liaison et dans le technique.
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