Moto Verte

Adrien Van Beveren

Toujours pas switché en mode 100 % rallye.

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Il y a six mois, Adrien chutait alors lourdement sur le Dakar remporter qu’il était en passe de à nouveau l’épreuve. Depuis, il s’est pilote blessé à la clavicule. Le mauvaise Yamaha a traversé une d’être coulé! passe… mais il est loin Quelles sont les nouvelles?

« Je fais beaucoup de vélo en ce moment. Je peux également courir ou nager. Je fais ce qu’il faut pour me retaper. »

Peux-tu revenir sur les circonstan­ces de ta dernière blessure ?

« Lors de ma chute sur le Dakar, j’ai eu des côtes cassées, le poumon perforé et une fracture de la clavicule déplacée. Comme les deux morceaux d’os se touchaient, les médecins se sont accordés sur le fait qu’il n’était pas nécessaire d’opérer. Trois mois plus tard, j’ai eu le feu vert pour refaire de la moto et je me suis recassé la clavicule dans une petite chute à l’arrêt dans un virage parce que ma clavicule n’était pas stable. Lors des examens, ils ont constaté que même en attendant trois mois de plus, ça n’aurait pas été mieux consolidé. Trois mois d’arrêt pour une clavicule, c’est énorme, et contrairem­ent à ce que certains croient, je n’ai pas repris trop tôt. Il a donc fallu opérer pour faire une greffe avec un morceau d’os pris sur ma hanche pour remplacer la partie qui ne se consolidai­t pas. C’est pour ça que la convalesce­nce est plus longue qu’une simple fracture. »

Mentalemen­t, ça n’a pas été facile…

« C’est sûr qu’au départ, ça n’a pas été simple de me blesser à nouveau. J’avais prévu de faire un rallye voiture, des tests avec Yamaha… j’étais impatient de reprendre et j’ai dû repousser tous ces projets. Ça a été dur pendant dix jours et rapidement, j’ai trouvé le moyen d’optimiser. Quand je vais reprendre, je serai dans de bien meilleures dispositio­ns. J’ai vraiment pour objectif de m’affûter physiqueme­nt. J’ai un nouveau coach en Andorre, je me reconstrui­s vraiment sans griller les étapes. J’ai envie de remonter sur ma moto, d’être bien et de me sentir fort. Je ne peux plus me permettre de me blesser. Et puis, il n’y a pas que du négatif. Cette chute m’a sans doute empêché de gagner le Dakar, mais elle a eu un impact au moins aussi important que si j’avais gagné. L’image a été triste, mais super belle… »

Tu as du temps pour cette reconstruc­tion…

« Ça fait un mois que je prépare le prochain Dakar et le niveau physique que je vais avoir quand je vais remonter sur la moto le 5 juillet sera supérieur à celui que j’avais avant. Je suis concentré sur la prépa’ physique. J’envoie des grosses séances et je suis en train de progresser aussi bien au niveau cardiaque que musculaire. Et même si la moto me manque, je pense que dans une logique de performanc­e, ce n’est pas un mauvais plan. »

Tu vas reprendre la moto dans quelle logique ?

« Je serai au départ du rallye du Chili, du Pérou et du Maroc. Je vais me servir de ces épreuves pour m’entraîner. Je ne sais pas à quoi m’attendre en termes de feeling, mais je reste confiant. En fonction de mon niveau et de mon état de forme, je devrais refaire les courses de sable. C’est ce qui m’a tout appris et sans doute ce qui me permet de faire la différence en pilotage. C’est un avantage que je ne veux pas perdre. Ça me manque autant de rouler dans le sable qu’avec ma moto de rallye. Je n’ai toujours pas switché en mode 100 % rallye. »

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