2014, SOUS HAUTE TENSION

« C’était très tendu avec Antoine Méo. Une grosse rivalité. On a des personnalités totalement différentes. Moi calme et discret, lui énervé et un peu showman. On a aussi des pilotages totalement opposés. Oui, on était adversaires. On a dépassé nos limites. On était à 110 % tout le temps cette saison-là. Il avait pris le dessus lors de la tournée Espagne-portugal mais ensuite, je l’avais battu en championnat de France et juste après, il y a eu le Trèfle. » Un Trèfle que domine Méo avec sa 125 mais avec des conditions de spéciales différentes car il part mid-pack (numéro 200). De quoi agacer tous les autres prétendants à la victoire, même si l’officiel KTM et l’organisateur n’y voient rien à redire. Tout se jouera finalement dans la dernière spéciale du Trèfle où Pela sort un chrono d’anthologie et repasse devant pour une poignée de secondes. « Je savais que ce chrono me permettait de gagner la course mais pouvait aussi changer tout le reste de la saison », explique Pela. Il avait raison. Ce coup porté au moral de son adversaire entamera sa confiance. Ce dernier se blesse au poignet à l’entraînement avant le GP de Finlande. Roule d’enfer malgré tout dès les premiers chronos du samedi. Il est alors 3e quand il en rajoute encore dans une ligne particulièrement vicieuse et finit violemment dans un arbre. « Il est allé à la faute, il a craqué… », résume Pela. Qui poursuit : « L’année d’après, c’est moi qui ai craqué et je me suis blessé. »