Occasion
Ce qu’on en disait…
2014 : le moteur est très souple, quand l’adhérence n’est plus au rendez-vous un contrôle soigné des gaz est toutefois nécessaire. Il a aussi un gros coffre et quelle allonge ! Les ouïes larges donnent l’impression d’être sur une machine imposante. Sinon l’ensemble est maniable, mais avec la fourche « plaquée » au sol, il y a comme une impression de lourdeur du train avant. Côté stabilité, l’avant amorti très efficacement, l’arrière est plus baladeur.
2015 : on oublie assez rapidement le réservoir encombrant, l’avant s’inscrit efficacement mais la moto est juste un peu pataude dans le trialisant. La fourche est un régal de confort et reste efficace si ça tape fort. Par contre l’arrière léger est un peu baladeur. Le moteur repart sans s’essouffler dès les plus bas régimes. Élastique, il a aussi un gros coffre qu’il faut gérer en douceur et une énorme allonge.
2016 : le réservoir est large, pas un atout dans le lent et sinueux mais l’avant collé au sol permet d’enchaîner sereinement les virages. Fini les problèmes d’équilibre, elle est très stable avec une bonne motricité. Difficile de prendre en défaut le moteur à la fois doux, fort, onctueux, progressif et docile… Et à l’allonge redoutable.
2017 : fini le réservoir volumineux, nous sommes en présence d’une petite moto précise dans les pif-paf et dès que ça se corse un peu. Elle est assez remuante dans les pierriers, une motricité moyenne mais quel confort ! Mis à part un peu trop de moelleux pour attaquer en spéciale, l’ensemble est très stable. Le moteur ultra-complet propose des bas et hauts régimes super efficaces et un gros coffre.
Ce qu’on en dit…
Les 350 cm3 apportent un peu d’inertie, on peut subir dans le technique si l’on n’est pas affûté au niveau pilotage et trajectoires, sinon l’ensemble est plutôt maniable. À haute vitesse les suspensions sont un peu molles et ne mettent pas toujours en confiance. Le moteur offre une souplesse importante à tous les régimes, la puissance arrive en douceur quels que soient le rapport enclenché et les régimes moteur. Il suffit de tourner la poignée pour que la cavalerie débarque avec un maximum d’efficacité. La capacité du bloc à descendre dans les tours est également appréciable. Les bas régimes
s’utilisent avec efficacité sans risquer de caler. Dans certaines conditions le « traction control » peut optimiser le passage de la puissance au sol mais ce n’est pas bluffant. Ce moteur ne manque pas de coffre et se montre assez
linéaire. Niveau puissance, on apprécie les accélérations musclées, un régal. L’arrivée de la cavalerie est régulière sur toute la courbe et quand les régimes s’affolent, ça envoie du lourd. ❚