GS TROPHY QUALIFIER : COMMENT ÇA MARCHE ?
20 épreuves au total : 11 disputées à moto (4 en maniabilité, 4 en endurance, 3 au road-book), 8 sans moto (3 techniques, 3 ludiques, 1 navigation et 1 collective) et 1 bonus pour le camping. Chaque épreuve rapporte entre 200 et 1 000 points pour un total de 9 700 points possibles. Aucune épreuve n’est obligatoire et les concurrents les disputent dans l’ordre de leur choix. Le gagnant est celui qui totalise le plus de points à l’issue des 20 épreuves.
5 Catégories : « R 1100/1150/1200 GS » « F 800 GS » - « F 650/700 GS » « Classic : GS 2 soupapes ou assimilées, BMW jusqu’à 1980 préparées TT, Nine-t Scrambler et Urban GS » - « Féminine ».
Restriction : réservée aux pilotes amateurs de plus de 18 ans possédant un permis de conduire moto de type A propriétaire ou locataire à titre personnel d’une moto de type BMW GS à l’exception de la G 450 X.
Exclusion : pour la finale, sont exclus les possesseurs de licence FFM (ou apparentée) en enduro, motocross ou toute autre discipline tout-terrain.
Coût : inscription de 395 € TTC (renseignement auprès d’un revendeur BMW Motorrad) comprenant l’accès au camping, aux douches, les petits-déjeuners, paniers repas et dîners du vendredi au dimanche. Frais : carburant environ 75 €, train de pneus TT environ 200 €, soit un total de 670 € pour 3 jours. passages des finalistes pour vite se rendre compte que l’exercice est bien plus périlleux qu’il n’y paraît. Le vainqueur, Paul Basseville, a été impressionnant de précision, voire bluffant, dans le second slalom imposé où l’on ne ferait pas le fier avec une machine de trial. Il remporte cette finale avec seulement deux pieds posés au sol. Et vu la maîtrise de la bête par cet ex-trialiste et enduriste de bon niveau, on se dit qu’il faut s’envoyer une bonne dose d’entraînement avant de pouvoir atteindre une telle dextérité… Ce qu’il nous confirmera (voir portrait) à la descente du podium ! Avec Jérôme Durand et Olivier Fayat, ils ont largement dominé cette qualification et seront donc les dignes représentants de l’équipe de France lors du GS Trophy international sur les terres mongoles (voir encadré). Pour les autres, ce fut sans pitié… La fatigue après deux jours d’épreuve, la nervosité devant tous ces regards rivés sur eux et une maîtrise moins poussée du pilotage ont donné lieu à un spectacle de tous les instants où se sont succédé chutes à l’arrêt sans gravité, bain de boue forcé et quelques cabrioles dignes des meilleurs shows de cascades… Voir s’envoler une R 1200 en backflip à deux mètres du sol et retomber – en toute légèreté vous vous en doutez – avant d’entamer une toupie furieuse, gaz en grand, avec le cylindre comme appui central, ne laisse forcément pas indifférent… Honneur aux dames qui ont fait – elles – preuve d’une bien plus grande Les femmes sont de plus en plus présentes au GS Trophy. À l’image de Sonia Barbot qui s’est qualifiée pour la grande finale en Mongolie.
maîtrise technique que la grande majorité des hommes lors de leurs évolutions. À méditer pour les énervés de la poignée droite ! En conclusion vous l’aurez compris, cette épreuve de qualification française au GS Trophy est un vrai moment de partage, d’expérience et bien souvent d’apprentissage pour les concurrents, tout comme elle est devenue un rendez-vous immanquable pour les « Géessistes » de tous horizons. Ultime conseil après avoir passé 24 heures entre deux cylindres à plat : si vous possédez une GS, inscrivez-vous sans hésiter à la prochaine édition en 2019 ! ❚