3. TRACER SUR UN LOGICIEL
À partir de là, on va utiliser un GPS ou un lecteur de road-book afin d’enregistrer son tracé (voir encadré « Que choisir ? »). Chacun de ces appareils offre un logiciel à télécharger dans son ordinateur, logiciel permettant d’enregistrer des tracés et/ou de les programmer. Malheureusement, chacun possède son propre format. On peut néanmoins enregistrer des parcours déjà faits mis gratuitement à disposition sur certains sites d’échanges. Ils sont généralement au format .gpx, le plus répandu dans le monde du GPS. Mais on trouve généralement le moyen de l’enregistrer sous un autre format, propre à chaque type de matériel (des logiciels gratuits sont dispos sur le net en fouillant un peu). « Perso, je trace et j’enregistre les points de mes randos directement sur l’ordinateur, poursuit David. C’est long et méticuleux, mais ça permet ensuite de rouler sans quasiment s’arrêter. » La méthode est simple : on enregistre un point de départ et ensuite chacun des points de bifurcations du parcours voulu. « L’astuce majeure est de pointer chaque intersection quelques mètres après celle-ci, explique l’enduriste. Non pas sur l’intersection même, mais quelques millimètres après avec la souris. Ça permet au GPS d’anticiper chaque changement de direction, d’être raccord avec votre vitesse de roulage. » Pas bête. Et efficace comme on a pu le constater sur le terrain. Le GPS ou le Tripy indiquent suffisamment tôt le changement de direction même à une vitesse élevée. Compter entre deux et quatre heures pour faire un tracé point à point avec cette méthode. Enfin, si l’on a fait un repérage à moto « au hasard » en embarquant un GPS qui enregistre avec soi, on peut retravailler ensuite directement sur cette trace en supprimant les demi-tours ou les secteurs inintéressants. Mais c’est un autre sujet…