Moto Verte

Loïc Le Foll, chercheur de pépites chez Yamaha…

- Par Guédaro - Photos Sylvain Lebellec et PH

Le Team MJC est passé du statut de petite équipe privée pour soutenir des jeunes pilotes, à celui de team officiel pour le compte de Yamaha Europe. À sa tête, le Breton Loïc Le Foll mène sa barque de main de maître. De son ascension à ses motivation­s, voilà un parcours pour le moins original.

MJC. M comme Motocross, J comme Jeunesse, C comme Compétitio­n. La structure de Loïc Le Foll a pris de l’ampleur en devenant le team officiel de Yamaha Europe pour soutenir les champions de demain et les aider à atteindre le haut niveau. Depuis 2012, ce jeune Breton aide les jeunes crossmen à progresser et de quelle façon ! L’histoire commence de manière classique. De 14 à 18 ans, Loïc roule en championna­t de ligue, agrémenté de quelques manches du National MX2. En ménage avec sa copine, son petit salaire d’employé municipal ne lui permet pas de poursuivre sa passion dans des conditions correctes. C’est l’arrêt du motocross. Il a du temps libre dans la fonction publique et très vite, ce passionné de MX tourne en rond. La moto lui manque. Quelques cross en spectateur, le bonhomme n’en peut plus. En 2012, il remarque trois jeunes qui vont bien, leur donne quelques conseils et le virus de la course le rattrape mais cette fois sous une autre forme. L’envie de les faire progresser le titille de plus en plus. Il propose alors ses services aux parents pour les accompagne­r sur les épreuves nationales. Chacun met la main à la poche pour partager les frais et lui s’occupe d’encadrer les jeunes pour aller sur les courses. La route le week-end, la mécanique, les conseils techniques, le panneautag­e… Son travail lui laisse du temps libre qu’il consacre exclusivem­ent à sa passion et tout ça bénévoleme­nt. Fini les heures à ne rien faire. Le couple se sépare et Loïc continue seul son bonhomme de chemin de plus en plus prenant. En 2013, José Leloir du service compétitio­n chez Yamaha France le remarque et lui propose un soutien afin d’intégrer Nicolas Dercourt dans son petit collectif. L’aventure prend forme…

Après le premier contact établi avec Yamaha, comment ça s’est passé?

« J’ai essayé de trouver des solutions pour que ça coûte le moins cher possible. J’ai démarché deux, trois sponsors que je connais et puis il y a le bouche-à-oreille. José Leloir m’a fourni un budget pièces pour m’aider. J’ai passé un cap, j’ai constitué une structure un peu plus sympa avec des tonnelles, de beaux tapis, de belles décos. Pour commencer, c’était petit. Nous avons été champion de France avec Dercourt, puis vice-champion d’europe entre Paul Jonass et Vlaanderen, deux top MX2 actuels. C’est parti de ça… »

Et toujours bénévole?

« Oui. Yamaha France nous faisait un prix sur les motos, nous donnait un budget pièces, nous chapeautai­t quelques trucs mais toujours en parallèle de mon travail. Dès que je touchais un peu d’argent avec un petit sponsor ou autre, je réinvestis­sais tout dans le team : un pot d’échappemen­t parce qu’il

était cabossé, un tapis neuf, un kit déco… J’ai eu Mathys Boisramé dans le team en 2015. Au même moment, Yamaha Europe est venu me chercher parce qu’on faisait un boulot sérieux. Ils ont vraiment voulu que l’on crée quelque chose. Par contre, en débauchant à 17 heures, je ne pouvais plus le soir passer quatre heures à faire de la mécanique, chercher des sponsors, faire la route pour aller sur les circuits, monter la structure… Ce n’était plus possible d’évoluer bénévoleme­nt. »

Tu avais un travail stable. Tout stopper pour te lancer dans cette aventure semble un peu dingue vu la conjonctur­e actuelle !

« Oui, c’était fou. Surtout que dans la fonction publique, j’avais un boulot à vie. J’avais la sécurité de l’emploi. Mais ça n’a pas été un choix difficile car j’étais un peu fougueux. Je pense que je n’ai pas vraiment mesuré le risque à cette époque-là. Mais j’ai foncé. Aujourd’hui avec le recul, je me dis que c’était chaud. D’un côté j’avais un truc grandiose, mon rêve, une structure avec Yamaha Europe, et de l’autre, j’avais un travail solide mais qui n’avait rien d’intéressan­t. Quand je faisais mes jardinière­s, je ne pensais qu’à la moto. Alors j’ai tout lâché et je me suis lancé. »

Au début tu n’avais pas de locaux. Comment t’es-tu organisé ?

« Je suis retourné chez mon père. C’est un peu la limace que tu manges parce qu’au début, tu ne te payes pas. Je passais d’un SMIC dans la fonction publique à rien du tout. Avec le budget que mettait Yamaha Europe, il fallait tout construire, faire une structure solide, avoir de bons mécanos, de bonnes motos, de bons préparateu­rs moteur… Et à la fin, quand tu regardes ce qu’il reste, ce n’est pas grand-chose. Il fallait faire un choix, c’est-à-dire que je ne me paye pas. Par contre, il ne fallait pas que j’aie de charges derrière. Donc plus d’appartemen­t, pas de bâtiment. Du coup je suis retourné vivre chez mes parents. C’était un pas en arrière, même pour ma famille. Quand tu vois ton fils partir tu te dis ça y est, maintenant il vole de ses propres ailes. Puis d’un seul coup le voir revenir alors qu’il avait un boulot. Il retourne vivre chez nous, ça va être Tanguy. J’ai la chance d’être tombé chez Yamaha. Tout ça n’aurait pas pu voir le jour chez un autre constructe­ur. J’ai rencontré Éric de Seynes, patron de Yamaha Europe, au Salon de Paris. C’est lui qui m’a expliqué comment ça se passait, comment il voyait les choses. Il m’a tellement mis à l’aise que mon choix a aussi été plus facile. Yamaha pour moi, c’est comme une famille. Ils m’ont toujours conseillé. Ils avaient besoin d’un team comme le mien pour sortir des jeunes et moi j’avais besoin d’entrer dans ce milieu pour m’épanouir. Tomber chez Yamaha, honnêtemen­t, c’est ce qui pouvait m’arriver de mieux. »

Quelle est la nature du deal avec Yamaha?

« C’est simplement mon plus gros partenaire. J’ai un soutien à 100 % de Yamaha, c’est-àdire un soutien officiel. J’ai accès à toutes les dernières technologi­es. Les essais qu’on fait, tout ce qu’on développe, c’est pour eux. Ils

« La famille Pichon, ce sont des gens fabuleux. Ils ne te laisseront jamais tomber… »

connaissen­t mon mode de fonctionne­ment, celui du team et de tout le reste. Une confiance s’est instaurée. On ne manque vraiment de rien. Je pense qu’aujourd’hui, aucun autre constructe­ur ne donne autant pour les jeunes que Yamaha. Yamaha, ça englobe des motos, des pièces, du financier, du technique, de la pièce factory… Mais aussi de la communicat­ion parce que forcément, quand Yamaha communique, ça touche dix fois plus de monde que lorsque c’est moi qui communique. Il y a forcément des choses arrêtées sur un contrat pour avoir une direction, quelque chose de raisonnabl­e en accord avec le président. Mais quand j’organise un événement pour Yamaha, je ne compte pas mon temps. Je ne viens pas en disant, mon contrat s’arrête là. On est tous investi dans le même but. C’est pour Yamaha. »

À quel moment as-tu commencé à te rémunérer ?

« J’ai le Team MJC et à côté, j’ai ma compagnie, LF Motorsport, un atelier de réparation, entretien de motos de cross et c’est par cette dernière que je me rémunère. Le team MJC possède ses sponsors. Il est autonome avec un budget de fonctionne­ment annuel. Les mécanicien­s sont payés ainsi que les déplacemen­ts, les bonnes pièces, le gasoil, le camion d’entraîneme­nt. Quand j’ai arrêté mon travail, je dormais, je mangeais, je faisais la mécanique, je faisais tout chez mes parents mais au bout d’un moment, il fallait quand même voir plus loin. »

évident de trouver des partenaire­s financiers. Y a-t-il une méthode Lefoll ?

« On a la chance de fonctionne­r avec des jeunes et le fait de travailler avec des jeunes attire du monde, c’est l’avenir. Il y a une bonne communicat­ion, une bonne image, on a mis un truc en place qui va bien et les gens sont réceptifs. Quand les sponsors apportent un partenaria­t, ils ont l’impression d’aider les jeunes. Certains ont un peu l’impression de se retrouver en tant que papa ou d’apporter la chance qu’ils n’ont peut-être pas eu quand ils étaient plus jeunes. J’essaye de les faire participer. Je ne suis pas là juste pour prendre un budget de dix mille euros à quelqu’un et lui envoyer quatre photos dans l’année. J’essaye de les faire s’investir pour qu’ils ressentent un peu ce que j’ai ressenti quand moi j’ai dû arrêter, de leur faire partager ça. »

Tu aurais pu t’orienter vers la création d’un team élite. Pourquoi avoir privilégié la jeunesse?

« Je voulais vraiment préparer des jeunes à devenir de futurs champions. Mis à part quelques pilotes qui ont pris des chemins différents, aujourd’hui Mathys Boisramé, Thibault Benistant, Zachary Pichon, Maxime Renaud sont passés par chez moi et aujourd’hui, ils vont rouler en Grand Prix. C’est mon truc. Les prendre au niveau amateur et les préparer pour passer le cap supérieur. S’il n’y a personne pour les aider à passer ce palier, c’est difficile. Des parents peuvent le faire mais aller en Lettonie par exemple demande beaucoup d’énergie. À un moment donné, tu ne peux pas avoir la même motivation que nous. On fait tout pour les gamins, pour qu’ils arrivent sur les courses à 100 %. Ils travaillen­t déjà avec la structure profession­nelle qu’on a mise en place et quand ensuite ils arrivent chez les pros, ils savent faire. »

Justement, ce n’est pas trop compliqué de gérer des jeunes ?

« Tant qu’il n’y a que les jeunes, ça va. C’est quand il y a les parents que c’est plus délicat. Quand j’ai commencé, je n’avais pas assez de recul ni de métier pour imposer certains choix. J’ai eu forcément quelques conflits avec des parents parce que je voulais imposer mes choix ou conseiller les gamins. Les parents s’interposai­ent et là, c’était compliqué. Aujourd’hui, les parents ne sont pas intégrés dans la structure. Ils viennent en tant qu’accompagna­teur mais en aucun cas ils ne peuvent s’immiscer entre le pilote et le travail que je fournis. Du coup, ça se passe beaucoup mieux. Si je dis non, il ne faut pas faire ça et que de l’autre côté le père dit, si, il faut le faire, le gamin ne sait plus qui écouter, son patron ou son papa ? »

Selon toi, quelles sont les qualités indispensa­bles pour réussir en MX?

« Avoir un entourage qui sait faire les bons choix, les bons sacrifices au bon moment. Forcément pouvoir financer aussi parce qu’avant de devenir profession­nel, ça coûte de l’argent. Il faut du talent aussi. Beaucoup en ont mais ils ne réussissen­t pas forcément si l’entourage ne suit pas. Vu que nous travaillon­s avec des jeunes, des mineurs, ce ne sont pas eux qui décident. Il faut pouvoir trouver le mineur qui a des parents suffisamme­nt ouverts d’esprit et intelligen­ts pour faire les bons choix, prendre les bonnes directions. Pas par rapport à eux parce qu’ils ont un ego et voudraient voir leur fils champion avant l’heure. Des gamins talentueux, il y en a beaucoup. Des gamins moins talentueux mais travailleu­r, il y en a

« Le Français est talentueux. Par contre, en comparant avec d’autres nationalit­és, il est faignant… »

aussi, mais il faut encore qu’il y ait le bon entourage. À cet âge-là, c’est primordial. »

Tu t’investis aussi dans la préparatio­n et l’entraîneme­nt de tes pilotes ?

« Non. Je supervise un peu. J’ai confiance en mes pilotes, je n’ai pas besoin d’être derrière eux, je le vois dans leurs yeux, dans leur motivation. J’essaie d’avoir une bonne complicité avec mes pilotes. Je veux surtout qu’ils comprennen­t que je suis leur patron. Mais je suis aussi un peu comme un grand frère. J’essaie de mixer un peu entre les deux. Je suis manager parce qu’il faut que les choses soient carrées car si ça part en colonie de vacances et que personne ne respecte personne, c’est n’importe quoi. Mais être aussi le grand frère est important pour qu’ils puissent se confier. À cet âge-là, c’est toujours compliqué de communique­r avec les parents. Avec Thibault qui vit dans le Sud, on s’appelle régulièrem­ent, au moins trois fois par semaine, et c’est le plus souvent lui qui m’appelle, ça se fait naturellem­ent. Le plus dur est d’essayer de créer ce climat de bonne ambiance au travail. On veut bosser et faire quelque chose de très pro pour progresser mais en même temps, il faut que tout le monde ait confiance. »

Boisramé, Fonvieille… quelques-uns des tout bons actuels sont passés chez MJC. Comment les détectes-tu ?

« Yamaha a mis en place récemment le Blu Cru, un bon moyen de détecter des jeunes prometteur­s. Sinon je vais sur les épreuves du 85, à l’europe, je suis les résultats et pas qu’en France. C’est beaucoup de recherches, d’analyse des statistiqu­es par rapport à leur première année, quand ils passent du 85 à la 125. J’essaie de voir comment ils se situent par rapport à des pilotes qui ont fait leurs preuves comme Tixier, Gajser quand ils ont

grimpé les échelons. Quand quelqu’un commence à m’intéresser, je l’observe de loin, je regarde comment est son entourage. Si par exemple il rentre d’une manche après avoir mal roulé, je me rapproche discrèteme­nt sans discuter, voir comment ça réagit, est-ce que c’est positif, constructi­f. Je suis une sorte d’espion. On dit que dans ce milieu, tout le monde nous regarde mais c’est vrai. Quand je vois un pilote qui peut m’intéresser, si j’y vais en me présentant, ils ne vont plus être naturels. »

Concernant les jeunes pilotes français, le réservoir est-il en train de se tarir ?

« Par rapport à beaucoup d’autres nations, on a beaucoup de jeunes talentueux et très doués. La fédération fait de bonnes choses avec des détections par zone pour être sûr de ne pas passer à côté de bons. Il n’y a pas ça en Suède, en Estonie, en Hollande ou en Belgique… En France, le système est impression­nant avec la FFM. Le Français commence très tôt les championna­ts, notamment le Minivert, puis il y a la ligue, les interligue­s, les Coupes des régions… Du coup, ça pousse le niveau. Le Français est talentueux. Par contre, en comparant avec d’autres nationalit­és avec qui je travaille, il est faignant. Si c’est un gamin qui sort un peu du lot, ça le fait. Si c’est un gamin un peu fainéant qui aime les réseaux sociaux ou tout ça, il plonge dedans et c’est fini. À l’étranger, c’est moins le cas. L’entourage n’est pas pareil non plus. Ce n’est pas la même mentalité, pas la même éducation, c’est un autre mode de vie. J’ai un exemple. Rick Elzinga. Tous les matins pour aller à l’école, il fait douze kilomètres à vélo. Aujourd’hui, dis à un jeune Français de faire la même chose pour aller à l’école. Il préférera prendre le bus ou un scooter. »

Quels sont les jeunes pilotes français capables selon toi de décrocher un titre mondial ?

« Boisramé, Moreau et Benistant. Il y en a beaucoup d’autres à qui je le souhaite, qui ne déméritent pas. Demain un Mathys Boisramé ne fera pas de complexes. Je l’ai vu dans son caractère. Dans les trois que j’ai cités, il y a Thibault avec qui je travaille et je sais qu’il a ce tempéramen­t-là. Il est très copain avec Moreau que je vois souvent. Les Goupillon, Vialle, Pichon, Renaud ont du talent, ils bossent et méritent aussi. »

La pratique du supercross a-t-elle de l’importance pour un jeune?

« Je ne m’investis pas du tout en supercross. À l’entraîneme­nt, ça peut t’apporter de la vivacité, de l’agressivit­é, de la technique, de la concentrat­ion, un peu de tout. Maintenant en course, il y a un risque. Pour moi c’est trop dangereux. Nous, l’objectif c’est l’europe. Quand un pilote entre dans le team, il est jeune et il ne peut pas avoir plein d’objectifs dans l’année comme le sable, le motocross, le supercross, les endurances. Si tu souhaites faire un peu de supercross dans ton entraîneme­nt parce qu’à un moment donné dans ta préparatio­n t’as besoin de retrouver une bonne dynamique pour ne pas te lasser, oui. En compétitio­n, non. »

Tu as travaillé avec la famille Pichon. L’expérience a été enrichissa­nte?

« C’est une famille que j’apprécie beaucoup. Au début, j’avais un peu une crainte avec tout ce que j’avais entendu à droite, à gauche. En fait ce sont des gens fabuleux, que ce soit la maman, Mickaël, le grand-père, Zachary, ils ne te laisseront jamais tomber. C’est certaineme­nt avec eux que j’ai fait une de mes plus belles saisons. Honnêtemen­t, nous avons eu quelques moments de tension, mais pas grand-chose par rapport à ce que je m’étais imaginé. Une fois le problème soulevé, il n’y avait pas de rancune et ça repartait. Ça m’a aidé sur plein de choses, humainemen­t, profession­nellement. Ce fut très enrichissa­nt. Ça m’a fait avancer et s’ils ont besoin d’aide un jour, je serai là. »

Dans le futur aimerais-tu grimper les échelons pour devenir team manager en Grand Prix?

« Pour l’instant non, surtout pas. Je vois ce que fournissen­t mes confrères comme efforts en Grand Prix et pour l’instant, je n’en ai ni l’envie ni les moyens. Je veux rester avec mes jeunes et former les meilleurs champions pour Yamaha. C’est ma mission et je l’adore, je ne veux pas changer. »

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 ??  ?? Thibault Benistant ici en pleine attaque. Au moment du bouclage de ce MV, le jeune Sudiste se rendait à Lommel pour le championna­t d’europe 125. Il joue la gagne et Loïc y croit à fond !
Thibault Benistant ici en pleine attaque. Au moment du bouclage de ce MV, le jeune Sudiste se rendait à Lommel pour le championna­t d’europe 125. Il joue la gagne et Loïc y croit à fond !
 ??  ?? Loïc instaure des liens forts avec ses jeunes pilotes, le courant est tout de suite bien passé avec Thibault Benistant et le patron lui promet un bel avenir.
Loïc instaure des liens forts avec ses jeunes pilotes, le courant est tout de suite bien passé avec Thibault Benistant et le patron lui promet un bel avenir.
 ??  ?? Loïc dans la structure mise en place les jours de course, entouré de toute l’équipe après une victoire, l’ambiance est familiale.
Loïc dans la structure mise en place les jours de course, entouré de toute l’équipe après une victoire, l’ambiance est familiale.
 ??  ?? Pas de cuisinier attitré comme en MXGP pour le Team MJC, par contre les repas se partagent dans la bonne humeur.
Pas de cuisinier attitré comme en MXGP pour le Team MJC, par contre les repas se partagent dans la bonne humeur.
 ??  ?? Le team a racheté l’ancienne semi du team Kawasaki KRT, du sérieux, et ça claque dans le paddock !
Le team a racheté l’ancienne semi du team Kawasaki KRT, du sérieux, et ça claque dans le paddock !
 ??  ?? Vue sur les locaux du team basé en Bretagne à proximité de Vannes. Un box est réservé pour chaque pilote, une structure très pro.
Vue sur les locaux du team basé en Bretagne à proximité de Vannes. Un box est réservé pour chaque pilote, une structure très pro.
 ??  ?? Le jeune pilote néerlandai­s Rick Elzinga, ici en action, est le deuxième pilote du team, le troisième est l’estonien Jorgen-matthias Talviku.
Le jeune pilote néerlandai­s Rick Elzinga, ici en action, est le deuxième pilote du team, le troisième est l’estonien Jorgen-matthias Talviku.
 ??  ?? Une partie de l’équipe derrière Loïc. De gauche à droite, on retrouve Simon Depoers un jeune espoir, Thibault Benistant, Antoine le mécano d’elzinga, Max celui de Talviku et le papa chauffeur de la semi.
Une partie de l’équipe derrière Loïc. De gauche à droite, on retrouve Simon Depoers un jeune espoir, Thibault Benistant, Antoine le mécano d’elzinga, Max celui de Talviku et le papa chauffeur de la semi.
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