L’AVIS DE MV
L’enduro est à une croisée des chemins où les prochaines décisions pourraient gravement, voire définitivement, nuire à sa santé. D’un côté les courses extrêmes gagnent du terrain et de l’autre, l’essence même de la discipline tente de subsister. Au niveau national heureusement, le championnat de France connaît toujours un succès sans précédent au même titre que les classiques, ce qui laisse croire que l’enduro tel qu’on l’aime a toujours une place. D’autre part, après avoir connu quelques dérives cette année, l’enduro mondial devrait retrouver un calendrier plus traditionnel en 2019 (hormis l’ouverture en Finlande…) et le WESS a pour projet de rééquilibrer la donne avec quatre courses de sable, quatre extrêmes et quatre enduros classiques. Tout porte à espérer que les deux disciplines n’aient plus à se côtoyer dans un avenir proche. C’est tout le mal que l’on souhaite.