KTM 300 EXC
Il n’y a pas de souci récurrent sur la KTM 300 EXC. Même si son démarreur a montré quelques faiblesses, l’ensemble est fiable et le constat est le même pour les versions à injection.
Ce qu’on en disait…
2014 : le son est feutré et le moteur ne nous avait pas habitués à autant de souplesse. Incalable en bas, il offre une super plage d’utilisation jusque tout en haut. La partie-cycle file droit, encaisse sans trop de vice et donne envie d’en remettre, en plus, elle est joueuse et facile dans les tourniquets.
2015 : le moteur accepte de descendre sur des régimes très faibles et il a aussi du punch pour s’extraire d’un appui. Il a un gros coffre, il y a un plafond à ne pas dépasser mais ça allonge. Dans le technique, c’est un vrai vélo. Ses suspensions apportent le compromis idéal, souples pour le confort et une certaine fermeté pour rouler vite.
2016 : elle se montre très agile. Si ses suspensions souples sont confortables, l’ensemble est assez réactif sur les chocs prononcés, il faut être précis dans le choix des trajectoires. Le moteur souple peut se montrer un peu trop vif dans les zones lentes. Ses mirégimes sont costauds. Il a une bonne allonge, mais il y a une limite à ne pas dépasser.
2107 : ce moteur est discret au coup de gaz et ne vibre quasiment pas. Au niveau confort, l’ensemble gomme toutes les irrégularités du terrain. On s’attend à ce que ça ne soit pas aussi efficace quand le rythme augmente mais en fait, ça taille droit. La maniabilité est redoutable et le moteur hyper complet.
2018 : l’ensemble léger est facile à manier. Les suspensions sont souples, elle est confortable, mais sur les parties roulantes et bien abîmées, elle peut parfois manquer de précision. Le bloc est gavé de souplesse, les accélérations sont linéaires, presque trop. Malgré sa sonorité discrète il ne manque pas de coffre mais plafonne un peu en allonge.
Ce qu’on en dit…
Dès les premiers mètres on sent le moteur libéré. La courbe de puissance est linéaire, l’ensemble est plaisant et efficace. Sur un secteur glissant truffé de rondins, difficile de trouver la traction, la roue avant a une fâcheuse tendance à se balader. En revanche, on apprécie l’inertie limitée, un atout pour ne pas se faire embarquer dans les virages et monter sur les obstacles. Le moteur répond du tac au tac, redescend bas et l’ensemble léger se place facilement. Dans les parties roulantes, on en profite pour aller
chercher les derniers tours de la courbe de puissance, sur le troisième rapport il faut de l’espace pour exploiter tout le potentiel, ça allonge fort ! En franchissement, on apprécie la linéarité du moteur. Sur une grimpette lente, il peut descendre très bas dans les régimes.
On monte tranquille, facilement et sans forcer. La fourche offre un maximum de moelleux et absorbe le moindre choc, un atout sur la durée, pas forcément quand le rythme augmente sur un terrain cassant. Rien à redire sur les freins qui donnent entière satisfaction. ❚