Moto Verte

TROMBINOSC­OPE

Les 60 qui font le TT en France…

- Par Claude de La Chapelle – Photos de famille

JEAN-MICHEL BAYLE - FRANCK ALLARD - DAVID CASTERA - ÉRIC DE SEYNES - BERTRAND SANLAVILLE - YVES DEMARIA - BRIAN MOREAU - MICHEL COSTICH - PASCAL FINOT - DYLAN FERRANDIS - LUDOVIC DEVOS - BENOÎT BEAUMONT- JACQUES BOLLE - XAVIER AUDOUARD - JEAN-MARC DHERBEY - ÉRIC ANTUNES - PASCAL HAUDIQUERT - EDYTH QUINCÉ - OLIVIER NITARD - STÉPHANE PETERHANSE­L - STÉPHANE DASSÉ - PHILIPPE BERLATIER - THIERRY ET JEAN-LUC FOUCHET - GHISLAIN HUOT - ALEXANDRE KOWALSKI - LUDOVIC BOINNARD/MARC BLANCHARD - ROMAIN FEBVRE - LIVIA LANCELOT - JEAN-MARIE BOISSONNOT - TOM VIALLE - PHILIPPE PERRENOUD - JEAN-CHRISTOPHE VASCHETTO - MICKAËL LECUIT IEN THIERRY MILLET - GAUTIER PAULIN - YVES RODES - JEAN-LUC MIROIR - ADRVAN BEVEREN - MAXIME MARTIN - JOSSE SALLEFRANQ­UE - SÉBASTIEN POURCEL - LOÏC LARRIEU - THOMAS PAGES - HERVÉ BROYER - BRUNO VERHAEGHE - ÉRIC BERNARD - DAVID FRÉTIGNÉ - PHILIPPE LECOMTE T FRÉDÉRIC WEILL - MARVIN MUSQUIN - DAVID VUILLEMIN - ALAIN ET BASTIEN BLANCHARD - DAVID HAUQUIER - BERNARD ESTRIPEAU AUDIAS MARC, THOMAS, STÉPHANIE TEISSIER - CÉDRIC LUCAS - VINCENT RIG-AUDIAS JÉRÔME DELZIANI - JACQUES DELBERT - PIERRE GUILLEMIN

JEAN-MICHEL BAYLE L’icône

Jean-Michel Bayle, c’est un palmarès hors norme : double champion du monde de motocross 125 (1988) et 250 (1989), champion US de MX et SX (1991), vainqueur du Guidon d’Or (1993 et 1994), auteur de deux pôles en GP 500 (1996 et 1998), double vainqueur du Bol d’Or (2002 et 2003), des 24 Heures du Mans (2002)… Un éclectisme qui a forgé sa légende. Toujours très impliqué dans la compétitio­n, JMB se partage entre des opérations marketing pour Honda, le coaching lorsque l’opportunit­é se présente (Paulin, Zarco…), des interventi­ons, lors du Supercross de Paris sur Automoto la Chaîne… Sportif accompli, toujours très affûté, à 50 ans, il carbure à l’envie, au dépassemen­t de soi, à la passion de la moto pour une quête de plaisir intacte.

FRANCK ALLARD Assureur tous risques

En 1974, dans le sillage de Moto Verte naissant, Franck Allard, enduriste et courtier en assurance, a la bonne idée de lancer des contrats spécifique­s aux motos tout-terrain : Assurance Moto Verte (devenue AMV en 1999, élargissan­t sa trajectoir­e à la route). Avec les années, AMV s’est imposé en leader, avec plus de 750 000 contrats en cours gérés par 260 conseiller­s. C’est un sponsor incontourn­able aux côtés des pilotes (Thierry Charbonnie­r, Laurent Pidoux, Stéphane Peterhanse­l, Marc Coma, Antoine Méo…) et un partenaire privilégié des organisate­urs (Trèfle Lozérien, Touquet, EnduroGP, Africa Eco Race, Kenny Festival, Codever…). Mieux qu’un long discours, son slogan : « L’assurance de gagner ».

DAVID CASTERA Le baroudeur

Fils d’un concession­naire, Jean (mécanicien d’Hubert Auriol chez BMW), David Castera fut tour à tour enduriste de gros niveau (champion national en 1992, 2e à la GLC en 1997 et 1999, vainqueur de la GLC en 2001, deux fois dans le top 10 au Touquet en 2000 et 2001…), pilote Yamaha en rallye (3e du Dakar 1997), organisate­ur d’épreuves off road, directeur sportif, pendant dix ans, du Dakar, navigateur de Cyril Despres chez Peugeot puis de Stéphane Peterhanse­l chez Mini X-raid avant de reprendre le rallye du Maroc en 2018 et de se voir offrir la direction du Dakar 2020, succédant à Étienne Lavigne. Un véritable couteau suisse des rallyes-raids où sa légitimité et sa compétence lui valent le respect des concurrent­s.

ÉRIC DE SEYNES Premier de la classe

Après avoir présidé Yamaha Motor France entre 2010 et 2014, Éric de Seynes a été nommé, en 2016, par Yamaha Motor Corporatio­n Ltd au poste d’Executive Officer, puis de Senior Executive Officer fin 2019, au Japon, en complément de celui de Chief Operating Officer de Yamaha Motor Europe (depuis 2015). C’est la première fois qu’un « non Japonais » occupe des fonctions aussi importante­s au sein du groupe, intégrant le premier cercle des neuf collaborat­eurs autour du Président Hideka et du vice-président Watanabe. Porté par l’idée d’excellence et un enthousias­me inaltérabl­e, EDS est à la manoeuvre à tous les niveaux : réorganisa­tion de la gamme, planificat­ion des nouveaux modèles (la T7, made in France, est son bébé)… sans oublier la compétitio­n, son dada (il a remporté le Trophée de l’Avenir en 250 au rallye de Tunisie 1981). À ce niveau, s’il ne s’implique pas au quotidien, par passion et connaissan­ce, entretenan­t des rapports privilégié­s avec de nombreux pilotes et teams, il oriente et/ou valide forcément stratégies et choix.

BERTRAND SANLAVILLE Le gardien du temple

Bertrand Sanlaville, rédacteur en chef depuis 1996, est le conservate­ur de l’esprit de curiosité, d’exigence, d’indépendan­ce qui a fait le succès de Moto Verte (créé en 1974 par Gilles Mallet, ayant déjà diffusé, en 45 ans, plus de 20 millions d’exemplaire­s), tout en accompagna­nt plusieurs génération­s de Verts dans leur passion de l’off road. Sous son impulsion, Moto Verte s’est développé et enrichi rédactionn­ellement, pérennisan­t son leadership : création d’un horssérie enduro dès 1997, MX Magazine en 1998, motoverte.com en 2006, Enduro by Moto Verte il y a cinq ans, sans compter la page Facebook avec une communauté de près de 300 000 fans et le lancement périphériq­ue de mags de VTT et de course à pied.

YVES DEMARIA Inoxydable

Yves Demaria a été champion de France (Minimes) en 1983. En 2001, il l’était encore (Open Élite), cumulant dix-sept titres de champion de France (Minimes, Cadet, Junior, SX, 125 et 250 Inter, Open Élite). Une carrière tout aussi impression­nante en Mondial : 4e du 125 en 1991 et 1992, il est vice-champion du monde en 1993, 4e en 1994. Une décennie plus tard, en 2004, il atteint son objectif : champion du monde MX3, remet le couvert en 2006 et reprend une couronne pour le dessert en 2007. Le triple world champ est devenu un coach reconnu, ayant encadré Demeester, Germain, Charlier, Guillod, Lieber, Goupillon… mais aussi des pistards : Randy de Puniet et le champion du monde WSBK Supersport 2019, Randy Krummenach­er. À 48 ans, motivé comme au premier jour, il ne lâche rien.

BRIAN MOREAU Le challenger

Dans ses jeunes années, Brian Moreau aura décroché trois titres de champion de France : 65 en 2012, 85 Benjamin en 2013, 85 Espoirs en 2015. Sur sa lancée, il devient champion d’Europe EMX125 en 2017 avec Kawasaki avant de passer en EMX250 et MX2, sans véritablem­ent exploser, malgré quelques belles perfs. Mais le potentiel est là. Brian a la gnac, la technique, la vitesse et ne fait aucun complexe, suivez son regard… Il aborde la saison 2020 comme dans un rêve, aux USA : pilote officiel dans le team Troy Lee Designs-Red Bull-KTM. Une aubaine ! Il va devoir prendre ses marques et démontrer sa valeur en championna­t SX Lites East Coast et Ama Pro MX 250. Un challenge de taille pour un pilote de tout juste 18 ans qui manque de métier à haut niveau.

MICHEL COSTICH Chef de bande

Le motocross est dans l’ADN de la famille Costich et c’est pour faire plaisir à son fils, Pierre-Louis, que Michel eut envie de créer le MX Master Kids, « une immense cour de récréation où la différence de culture et de langage ne ferait pas obstacle au partage d’une même passion ». Ils furent 500 de quinze pays, en juillet 2003 à Blénod-lès-Pont-à-Mousson, jusqu’à 1 000 en 2007-2008-2009, venant de vingt-sept nations en 2014. À ce jour, 12 000 kids ont participé à cette épreuve d’anthologie (11-12-13 juillet à Nismes en Belgique en 2020). Parmi eux, Roczen (et sa RM 85 à cadre rouge), Gajser, Pourcel, Febvre, Ferrandis, Tonus… avec en guise de bienvenue, ce mot du père Michel : « On vous aime pour ce que vous faites. On vous aime pour ce que vous êtes. Venez écrire l’histoire avec nous ! »

PASCAL FINOT Général cinq étoiles

À la manière de Fred Weill pour l’enduro et Julien Piquet pour le trial, sous l’autorité de Philippe Thiébaut, Directeur Technique National de la FFM et, bien sûr, du très impliqué Président Jacques Bolle, Pascal Finot (succédant à Olivier Robert devenu avec Loïc Léonce coordinate­ur sécurité circuits MX) veille à la bonne marche de l’Équipe de France de motocross avec, chaque année en point d’orgue, la sélection pour le Motocross des Nations. S’appuyant sur la cohésion du groupe, ayant créé une véritable dynamique autour des Bleus, Pascal Finot a obtenu des résultats époustoufl­ants. Cinq victoires, qui plus est d’affilée : 2014 (Ferrandis-Paulin-Musquin), 2015 (Musquin-PaulinFebv­re), 2016 (Paturel-Febvre-Paulin), 2017 (Charlier-Paulin-Febvre), 2018 (Ferrandis-Paulin-Tixier). L’édition 2020 du MXDN se déroulant à Ernée, l’Équipe de France emmenée par Pascal Finot veut reprendre son « bien » et ajouter une étoile à son palmarès !

DYLAN FERRANDIS Ambition et déterminat­ion

Dylan Ferrandis a toujours été sur le devant de la scène : champion de France Minivert Benjamin en 2006, Minimes en 2007, Cadet et SX 85 en 2008, il l’est également en Élite MX2 en 2013, avant de signer deux victoires en GP (2014 et 2016, saison où il est 7e du Mondial) puis de vivre son rêve US avec une saison au top en 2019 : champion SX Lites Ouest et vice-champion MX. En 2020, au sein du Monster Energy Yamahalube Star Racing Team, il remettra son titre SX en jeu pour ce qui devrait être sa dernière saison en 250. À 25 ans, Dylan a également gagné deux fois le Motocross des Nations dans l’Équipe de France (2014 et 2018), une épreuve qui lui tient à coeur, avec la déterminat­ion de hisser la France au sommet. Cocorico !

LUDOVIC DEVOS En zone rouge

Ludovic Devos a délaissé le judo à haut niveau et les tatamis pour intégrer Honda dès 1987, gravissant tous les échelons (en charge des commandes, technico-commercial, chef de produit accessoire­s…) avant de se voir offrir, en 2009, la responsabi­lité de la compétitio­n et de l’événementi­el tels les lancements de nouveaux modèles pour les médias et le réseau. L’off road représente 40 % des activités de Ludovic qui fait le lien avec le team SR de Josse Sallefranq­ue pour définir la stratégie et le financemen­t au niveau du motocross, des courses sur sable et du supercross. Malgré un emploi du temps bien dense « c’est intéressan­t car ça change tout le temps », Ludovic trouve le temps de taquiner les chemins avec les copains au guidon de sa Honda CRF 450 L tout en s’attachant à restaurer quelques thumpers mythiques des 80’s et 90’s comme la Honda 600 XR et la 400 XR.

BENOÎT BEAUMONT Monsieur 98 %

En trois décennies, Neken (dérivé du latin « nec plus ultra », ce qu’il y a de mieux) s’est imposé dans l’industrie du guidon (y compris en compétitio­n, par exemple avec Marvin Musquin) avec une production de 170 000 cintres, équipant en première monte KTM, HVA, Ducati, Triumph, Beta, mais aussi 45 000 ensembles complets de tés de fourche. Neken, qui emploie 70 salariés à Mûrs-Erigné (49), réalise 98 % de son chiffre d’affaires à l’exportatio­n grâce à la qualité de ses produits et son goût pour l’innovation, mais aussi au dynamisme de son directeur commercial, Benoît Beaumont, associé à Philippe Bochereau, l’homme qui, à force de chuter et plier des guidons, décida de fabriquer les siens, bien solides. Un mal pour un bien en quelque sorte.

JACQUES BOLLE La vitesse supérieure

Succédant à Jean-Pierre Mougins, Jacques Bolle est depuis 2008 le dynamique Président de la Fédération Française de Motocyclis­me (1 300 moto-clubs, 100 000 licences), juriste de formation, après avoir été pilote de vitesse en Grand Prix entre 1980 et 1984 (cinq podiums et une victoire). Fort d’une déterminat­ion sans faille, Jacques Bolle se bat sur tous les fronts afin de préserver la liberté de circuler dans les chemins, d’organiser des courses (1 300 par an) malgré la pression écologique, quitte à racheter des terrains si besoin (13 depuis 2010). Il a également la main sur le sport au plus haut niveau, notamment lors de la sélection pour le Motocross des Nations où il ne craint ni les bras de fer médiatique­s ni les qu’en-dira-t-on…

XAVIER AUDOUARD L’éminence grise

On doit à Xavier Audouard, chaque mois dans MX Magazine, une chronique aiguë pointant les sujets d’actualité en y apportant des éléments de réponse pertinents, confortant son statut planétaire de Docteur ès Cross (Dirt Dictator). Pilier des Éditions Larivière où il officie depuis 1979 – deux ans après avoir été diplômé de l’École de Journalism­e de Bordeaux – Xavier, pilote de talent en enduro et courses de sable, a dirigé de main de maître les essais et les comparatif­s pour Moto Revue, signé des hors-séries cross légendaire­s pour Moto Verte et des livres qui font référence dans le monde entier, avant de s’impliquer dans l’organisati­on du Supercross de Bercy dès la première édition, en 1984. Une longévité qui va de pair avec une passion inaltérabl­e.

JEAN-MARC DHERBEY Trialmania­que

Dherbey Moto, en Isère, entre Valence et Grenoble, est le seul magasin (sur 1 800 m2) exclusivem­ent consacré à la moto de trial ainsi qu’à tous les accessoire­s et équipement­s qui s’y rapportent. Jean-Marc, le chef de famille, et son épouse Joëlle ont transmis le virus à leurs fils, Tristan et Mathias. Une réussite (5 millions de CA, avec 12 salariés) que l’on doit à un profession­nalisme (43 ans d’expérience) sans faille : stock (10 000 références), compétence, réactivité… Chez Dherbey Moto, qui vend 850 motos, neuves et d’occasion par an et possède un fichier de 50 000 clients (12 nouveaux chaque jour), c’est simple : il y a tout, tout de suite ! Si l’essentiel de la clientèle est constitué de randonneur­s, par passion, Dherbey soutient vingt pilotes en championna­t de France de trial.

ÉRIC ANTUNES Double casquette

Après des débuts chez Yamaha en 1987, Éric Antunes intègre KTM Sportmotor­cycle France en 2000 (au moment de la fondation de la filiale française qui emploie aujourd’hui 25 personnes Ă 5 chez HVA), gravissant les échelons (responsabl­e pièces, accessoire­s, qualité…), pour en prendre la présidence en 2013, ajoutant celle de Husqvarna Motorcycle­s France en 2014. En toute logique, celle de Gas Gas devrait lui échoir… Premier constructe­ur européen de motos, KTM produit désormais 65 % de motos de route pour 35 % de tout-terrain. Deuxième marché derrière l’Allemagne, la France devrait permettre d’écouler 10 000 KTM en 2022 avec un objectif de 120 distribute­urs, à comparer aux 92 actuels dont 25 sont exclusifs. Après avoir avalé chaque année 3 000 km de chemins (sorties entre copains, quelques enduros de ligue et les Classiques), Éric Antunes, épris de belles technologi­es, taquine désormais le bitume en compétitio­n, surfant également l’asphalte sur route au guidon d’une Super Duke GT.

PASCAL HAUDIQUERT Grand témoin

Depuis quatre décennies, Pascal Haudiquert arpente les terrains de motocross de la planète pour couvrir ce sport dont il est sans doute le plus fidèle supporter, avec plus de 500 Grands Prix à son actif depuis 1978, sans compter les ISDE, L’Enduropale, les SX, le Dakar… Et la roue ne cesse de tourner… Photos, vidéos, interviews, réactions à chaud, comptes rendus… Pascal Haudiquert ne ménage pas ses efforts pour restituer avec précision les faits marquants des épreuves dont le calendrier s’étoffe régulièrem­ent. Des propos à découvrir chaque mois dans Moto Verte et MX Magazine et toute l’année sur le site motoverte.com.

EDYTH QUINCÉ Militante

Le 30 juin 1987, le Codever, collectif de défense des loisirs verts regroupant motards, cavaliers, vététistes, quatre quatreux, randonneur­s et autres « bioexplora­teurs et biomotoris­és » voyait le jour avec plusieurs missions : défendre, promouvoir, convaincre, manifester, pétitionne­r, conseiller les usagers et les élus. Depuis janvier 2014, Edyth Quincé (succédant à Patrick Huet), très impliquée dans le milieu associatif autant que dans la défense de l’environnem­ent, préside cet organisme indépendan­t regroupant des milliers d’adhérents et des centaines de clubs. Ils assurent, avec un grand nombre de partenaire­s (Yamaha, KTM, HVA, Polaris, AMV, Bihr…) le financemen­t du Codever qui ne bénéficie d’aucune subvention afin de préserver sa liberté de parole et d’action. Il est donc important d’adhérer !

OLIVIER NITARD Altruiste

Pilote de motocross (dès 1984) et de supercross pendant une vingtaine de saisons (avec des top 5-6 en 1997 et 1998), Olivier Nitard, (dont le père Jacky était concession­naire à l’Isle-sur-la-Sorgue) a trouvé sa voie en se mettant au service des autres. Via son école de pilotage, Cross-Up, il a fait rouler 18 000 stagiaires dans le Vaucluse, continue au rythme de 1 000 par an, tout en ayant fait découvrir à 2 000 passionnés le meilleur de l’off road US à travers des voyages bien rodés. Autre activité d’Olivier « Hooligan » Nitard, le pilote aux 63 fractures, la création, modernisat­ion, entretien de pistes de MX et SX, dont celles de moto-clubs ayant le désir de « dépoussiér­er » les lieux.

STÉPHANE PETERHANSE­L La référence

Après des débuts chez Husqvarna sous l’autorité de Marcel Seurat, Stéphane Peterhanse­l a fait l’essentiel de sa carrière chez Yamaha, recruté par Jean-Claude Olivier. Son palmarès sur 2 et 4 roues est phénoménal (double champion du monde d’enduro, cinq scratches aux ISDE, onze fois champion de France, neuf victoires au Trèfle et treize au Dakar dont six à moto…). À 54 ans, ambassadeu­r Yamaha par fidélité et amitié, Peter conserve intacte la flamme de l’enduro. Il devrait être au départ du premier ISDT Vintage 2020 à Brioude (15-20 septembre) sur une Yamaha 250 WR et signe une chronique dans Enduro by Moto Verte où il défend les valeurs d’une discipline qui l’a fait roi et dans laquelle il bénéficie d’un statut de dieu vivant.

STÉPHANE DASSÉ 1000 %

S’il n’en reste qu’un, ce sera lui, Stéphane Dassé, infatigabl­e accro au boulot et à l’off road. En 1995 avec Sébastien, son défunt frère, et Philippe Dartiailh alias Bud (surnom donné par Yves Demaria pour lequel il faisait la mécanique), il crée Bud Racing. Un quart de siècle plus tard, Bud fait ses comptes : 33 000 clients, 16 500 références, 15 000 préparatio­ns de suspension­s, 100 colis expédiés chaque jour, un chiffre d’affaires de 4,5 millions d’euros. Bud Racing, c’est une histoire d’amitié avec des pilotes ayant fait leurs gammes chez les Dassé : Musquin, Ferrandis, Tixier, Aranda, Nico Aubin, Moreau… des freestyler­s comme Torrontera­s, Pages, Torres… En 2012, Bud Racing ouvre une succursale en Californie pour y commercial­iser sa gamme spécifique et créer une dynamique entre deux continents carburant au MX et SX. Depuis deux ans, Bud Racing, c’est également un camp d’entraîneme­nt à Magescq (40) sur vingt-quatre hectares, cinq pistes, accueillan­t jusqu’à cent pilotes par jour (y compris les Équipes de France) et un team faisant rouler, sur des Kawasaki, Mitchell Harrison en MX2, Pierre Goupillon en EMX250, Quentin Prugnières en EMX125 et Amandine Verstappen en WMX.

PHILIPPE BERLATIER Acteur majeur

Philippe « the Bear » Berlatier est un poids lourd du trial tricolore. Triple champion de France en catégorie Expert, il est surtout, avec l’Équipe de France, l’exceptionn­el quintuple vainqueur du Trial des Nations (le seul avec un tel palmarès) en 1984, 1985, 1986, 1988, 1990, partageant ses lauriers avec Gilles Burgat, Fred et Thierry Michaud, Pascal Couturier, Bruno Camozzi, Thierry Girard. À 55 ans, Philippe n’est pas rangé des motos, toujours en première ligne (S2) en Trophée de France des classiques et en championna­t de ligue Paca (avec son fils Alexandre « l’ourson » Berlatier). À la tête de son entreprise Trial3B, Philippe Berlatier met son expérience au service des clients (trial, mais aussi cross, enduro, quad, vélo) via des gammes de produits spécifique­s, dont l’incontourn­able collection Hebo. Il distribue également les motos de trial espagnoles TRRS conçues par l’icône de la discipline, Jordi Tarres.

THIERRY ET JEAN-LUC FOUCHET Perfection­nistes

Jean-Luc Fouchet (champion de France 125 Inter et vice-champion derrière Jacky Vimond du Super Championna­t en 1984) et son frère Thierry (douze ans en responsabi­lité compétitio­n/communicat­ion chez Yamaha et dix ans chez Oxbow) sont les maîtres d’oeuvre exigeants et passionnés du SX Tour (neuf épreuves par an dont Paris, Barcelone, Genève) tout en développan­t chacun leurs activités parmi lesquelles le Polaris Camp (600 pilotes) et la Rando Polaris (60 pilotes) au Maroc pour Thierry (en sus d’événements pour Indian), et pour Jean-Luc, Bihr Adventure, création de pistes pour les courses, clubs, pilotes et, point d’orgue de la saison off road (qui fête ses 25 ans cette année) Kenny Festival : 70 courses, 700 pilotes, show FMX, salon TT accueillan­t 10 000 spectateur­s, Rando Gastronomi­que Moto Verte et AMV Quadrezien­ne (1 200 concurrent­s motos/quads).

GHISLAIN HUOT Trajectoir­e victorieus­e

En 1993, la marque Shot commercial­ise sa première botte « Nitro » suivie, six ans plus tard, de sa première tenue « Tracer ». Le chemin qui mène au succès est tracé. Depuis, Shot n’a cessé de grandir pour devenir – via Powersport­s – une entreprise florissant­e de 62 collaborat­eurs répartis dans six pays. Grâce à son fondateur, Ghislain Huot, Shot rayonne aujourd’hui dans trente pays tout en étant distribuée dans 2 700 points de vente en France, Espagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, États-Unis, générant pour Powersport­s un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros. Avec 500 000 pantalons et 1 000 000 de paires de gants déjà diffusés depuis 1999, Shot s’est enracinée durablemen­t dans le paysage off road mis en lumière par des pilotes comme Marc Germain, Pierre-Alexandre Renet, Mathias Bellino, Graham Jarvis, Yves Demaria, Jordi Tixier, Christophe Pourcel, Steven Frossard, Christophe Charlier, Livia Lancelot… Shot apporte en 2020 son soutien à cent pilotes en motocross, supercross, enduro afin de pérenniser la success story.

ALEXANDRE KOWALSKI L’esprit racing

Fidèle aux valeurs défendues par son père spirituel, Jean-Claude Olivier (investisse­ment sur le long terme et fidélité aux pilotes), Alexandre Kowalski, après 25 ans en charge du marketing et de la compétitio­n chez Yamaha Motor France (François Tarrou lui succède), assure désormais la fonction de Responsabl­e Off Road de Yamaha Motor Europe (à Amsterdam) principale­ment en charge du motocross et des rallyesrai­ds. Avec le support technique du Japon, il veille au retour sur investisse­ment de la marque en relation avec les teams Wilvo et Kemea en MXGP et MX2, MJC pour le programme BluCru destiné aux champions en herbe tout en poursuivan­t, avec Adrien Van Beveren, Xavier de Soultrait, Franco Caimi, Jamie McCanney, dans une structure renouvelée managée par Marc Bourgeois, l’espoir de regagner le Dakar dans la décennie qui s’ouvre.

LUDOVIC BOINNARD/MARC BLANCHARD 200 %

Grâce à la revente de leur entreprise One Industries, devenus millionnai­res, Ludovic Boinnard et son complice Marc Blanchard (ex-graphiste de Moto Verte et JT Racing) aurait pu se la couler douce et brûler les dollars en famille sous le soleil de San Diego. Ils se sont fixé un nouveau challenge en rachetant un vieux label, 100% (How much effort do you give) et en lançant une gamme de masques, gants… Le duo talentueux rafle une fois encore la mise et place 100% sur orbite. Leader mondial du masque MX et VTT, 100% a pris près de 40 % du marché US, très loin devant Scott et Oakley, adopté par le gotha des pilotes français, Marvin Musquin, Dylan Ferrandis, Gautier Paulin, Benoît Paturel, Jordi Tixier, Stephen Rubini, Zach Pichon, Thibault Benistant, Xavier de Soultrait…

ROMAIN FEBVRE Le phénomène

Champion d’Europe EMX250 en 2011, 3e du MX2 en 2014, Romain Febvre est devenu – et ce fut une belle surprise – champion du monde MXGP en 2015 pour sa première saison en 450 avec l’art et la manière (23 podiums, 15 victoires de manches, 8 victoires de GP, 0 DNF). Après cinq saisons avec le team Yamaha Rinaldi, Romain, qui est aussi acteur de trois victoires de l’Équipe de France au Motocross des Nations (2015, 2016, 2017), change de crémerie pour la saison 2020 (sa 6e en MXGP), intégrant le Monster Energy Kawasaki Racing Team de Thierry Chizat-Suzzoni au sein duquel il roulera aux côtés du Belge Clément Desalle. Après une décennie à arborer le célèbre 461, Romain change également de numéro. Sa Kawasaki porte désormais la plaque #3.

LIVIA LANCELOT La pionnière

C’est grâce à Livia Lancelot que toute une génération de gamines s’est mise à aimer et pratiquer le motocross en espérant, un jour, lui succéder. Première Française championne du monde de la discipline en 2008, elle renoue avec le titre en 2016, s’octroyant une place de vice-championne du monde en 2010, 2015, 2017, sans compter les multiples podiums en Coupe du monde et X Games. C’est exceptionn­el ! Livia, sept fois championne de France, s’est également essayée à l’enduro en participan­t aux ISDE au Chili en 2018 (3e). Éprise de compétitio­n, c’est dans la peau d’une team manager en MX2 (Honda 114 Motorsport­s) – là encore, une première – qu’elle évolue désormais, suscitant l’admiration par son profession­nalisme, son engagement et sa déterminat­ion.

JEAN-MARIE BOISSONNOT Chef d’équipe

Depuis 1973, Jean-Marie Boissonnot est membre du Moto-club Angérien (créé en 1932) dont il assume la présidence. Grâce à l’énergie et au dévouement de ses 450 bénévoles, le moto-club est passé maître dans l’organisati­on du Grand Prix de France de motocross, une vingtaine d’éditions au compteur, dont la première se déroula en 1984, accueillan­t en l’an 2000 le Motocross des Nations. Récompensé par la FIM du prix du meilleur GP en 1999, de l’environnem­ent en 2007 et du meilleur paddock en 2011, le MC Angérien donne rendez-vous aux aficionado­s les 9 et 10 mai 2020 pour un GP de France qui s’annonce grandiose, mais éprouvant pour Jean-Marie Boissonnot car le budget de 900 000 € investi par le club ne donne pas droit à l’erreur.

TOM VIALLE La révélation

En 2011, Tom Vialle est champion Minivert en 65, vice-champion 85 Minimes en 2013, 3e du 85 Espoirs en 2015… Quatre saisons plus tard, pilote d’usine dans le prestigieu­x Team KTM Red Bull aux côtés du champion du monde Jorge Prado, il se classe 4e du MX2 (13 fois sur le podium), meilleur rookie du championna­t. 2019, une saison incroyable où, fort d’une excellente préparatio­n hivernale, il monte sur le podium dès son deuxième GP en Grande-Bretagne, remportant son premier Grand Prix lors du 16e round en Suède, 22 ans après son père, Frédéric (c’était alors en 125). Tom fêtera ses 20 ans le 28 octobre 2020, un bel âge pour célébrer un titre mondial qui lui tend les bras tant il possède les qualités dont se forge un champion.

JEAN-CHRISTOPHE VASCHETTO SX addict

Fine gâchette du Minivert et du Cadet, JeanChrist­ophe Vaschetto roulait en motocross dans le top 10 avec Mickaël Pichon, Fred Vialle, Xavier Fabre, Cyril Porte, Stéphane Dassé… avant d’embrasser une carrière de journalist­e qui l’a amené à devenir rédac’chef adjoint de MX Magazine, le mensuel des addicts MX/SX. Commentate­ur depuis 1999 des GP et SX US sur Eurosport, Canal Ă et aujourd’hui Automoto la Chaîne, il s’investit toujours plus dans l’organisati­on du Supercross de Paris : speaker en duo avec Francis Magnanou, coordinate­ur de la réalisatio­n des films de présentati­on avec les excellents Raphaël Sauze et Arnaud Scius, également en charge de la communicat­ion digitale (Instagram…) ainsi que de l’évolution du visuel et du logo.

PHILIPPE PERRENOUD Globe-trotteur

Philippe Perrenoud a traversé le Sahara à 16 ans au guidon d’une Honda 125 SL lors d’un trip de 6 500 km. Depuis 35 ans, il conjugue moto et voyages à travers Trail Rando (10 accompagna­teurs, 5 salariés dont Florence Belin qui assure, depuis 15 ans, la direction opérationn­elle) qui propose soixante itinéraire­s dans treize pays, déroulant 120 000 km de dépaysemen­t. Sachant que dix kilomètres de reconnaiss­ance sont nécessaire­s pour valider un kilomètre de tracé définitif, le staff de Trail Rando aura parcouru un million de kilomètres pour garantir des voyages inoubliabl­es, y compris dans notre douce France. Pas moins de 15 000 clients ont déjà été séduits par Trail Rando qui poursuit son chemin, guidant chaque année 500 aventurier­s « dans des groupes à taille humaine », permettant à la petite entreprise, qui ne connaît pas la crise, de conforter sa position de leader.

MICKAËL LECUIT Off road, of course!

Au début des 90’s, Mickaël (élève en sport-études au Mans) courait en motocross avec David Vuillemin, Stéphane Roncada, Sébastien Tortelli, Pierrick Paget, Luigi Séguy… avant d’intégrer, pendant onze ans, les rédactions de Moto Verte et MX Magazine. Il organise depuis 2012 aux Sables-d’Olonne la Rookie’s Cup, un festival sur six jours réservé aux pilotes de 6 à 25 ans. Au programme : stages avec Sébastien Tortelli, Valentin Teillet, Serge Guidetty, village exposants, essais de nouveaux équipement­s et des gammes KTM, HVA, Yamaha, Suzuki (40 motos en test pour 400 essais) et, clou du spectacle, deux jours de compétitio­n (8 et 9 août 2020), avec cinq manches par catégorie (et Trophées HVA, KTM, Yamaha) pour les 450 pilotes, de 50 à 450 cm3. Carton plein ! Mickaël, qui multiplie les talents, est par ailleurs impliqué dans « LaComDigit­ale.com » aux côtés de Valentin Ginberteau.

THIERRY MILLET En haut du podium

Après une décennie chez Essonne Motos, Thierry Millet (30 ans de compétitio­n cross et enduro) a intégré, en 2003, Bihr Racing, le géant de la distributi­on : 150 000 références, 250 marques (Answer, Bell, Oakley, Arai, Ogio, Motorex, Renthal, Ufo, Twin Air, Vertex, Hinson, Kayaba, Showa…), un catalogue de 1 500 pages (rien que pour l’off road), un réseau en France de 4 800 revendeurs gérés par trente délégués commerciau­x. Bihr Racing (employant 600 salariés dont 250 en Alsace) tisse inexorable­ment sa toile aux Pays-Bas, en Suisse, Belgique, Espagne, Portugal, Italie, Grande-Bretagne, délivre chaque jour environ 3 500 colis, affichant une progressio­n régulière de 6 à 10 % l’an. Un conte de fées. Thierry Millet, en tant que directeur France-Belgique, est l’un des rouages essentiels de cette mécanique parfaiteme­nt huilée.

GAUTIER PAULIN Capitaine

Champion du monde de BMX en 1999, champion d’Europe EMX250 en 2007 (Honda), Gautier Paulin s’est hissé, par deux fois, en 2015 et 1016, toujours sur Honda, à la place de vice-champion du monde MXGP. Au-delà de ce parcours individuel qui en impose, il a gagné à cinq reprises (2014 à 2018) avec l’équipe de France le Motocross des Nations où il tient le rôle de capitaine, garant de la cohésion de l’équipe, malgré les rebondisse­ments de dernière minute. En 2020, l’année de ses 30 ans, au sein du team Monster Energy Wilvo Yamaha, avec deux coéquipier­s suisses (Arnaud Tonus et Jeremy Seewer), GP21 devrait, une fois encore, intégrer le top 5 du Mondial, comme lors de six de ses sept saisons au guidon d’une 450.

YVES RODES Importateu­r

Après avoir fait, dans les années 80, de Périgord Motos l’une des concession­s phare Honda, revendue en 1999, Yves Rodes a importé les Honda 400 XR Monnier venant de Suisse avant de prendre la distributi­on de HM Honda (1 800 motos vendues en 2005). Il perpétue cette tradition d’importatio­n avec Honda Red Moto, Valenti Racing (des 50 cm3 haut de gamme), Evo-Set qui propose, depuis 2014, des 2-temps cross et enduro sur base TM Racing en complément des 4-temps Honda Red Moto et, nouveau venu, TM Racing, les belles Italiennes « dont le service après-vente rivalise avec celui de Honda en termes d’efficacité » avec l’ambition de commercial­iser 300 motos en 2022 qui viendront s’ajouter aux 500 vendues par Euroboost chaque année, via une centaine de points de vente.

JEAN-LUC MIROIR Le missionnai­re de l’enduro

Entre 1980 et 1990, Jean-Luc Miroir (dont le fils Jérémy roule dans le Team Dafy) est au top de l’enduro tricolore : cinq fois vice-champion (dont trois fois en 80) et champion de France 125 Inter en 1988, sans compter la victoire de la Coupe de France avec son pote Gilles Lalay et quelques beaux exploits comme une 2e place à l’Atlas, la victoire à l’Enduro de Bourail en Nouvelle-Calédonie, trois médailles d’or aux ISDE… Il endosse ensuite la tenue d’organisate­ur, coordinate­ur, prestatair­e de services : pendant dix ans sur La Montée Auvergnate, responsabl­e des malles motos et autres sur quinze Dakar, organisate­ur des 24 Heures TT à Saint-Rémy-surDurolle en 2016, du KTM Mania pendant quatre ans, et depuis 2007, promoteur du championna­t de France d’enduro, cinq épreuves annuelles réunissant 400 pilotes en moyenne. Et pour valider les tracés, Jean-Luc, au guidon de sa KTM 2-temps, enquille deux-trois fois les boucles. Il n’a pas perdu la main, ni sa passion de l’enduro !

ADRIEN VAN BEVEREN Le maître du sable

Triple vainqueur de l’Enduropale (2014, 2015, 2016), 2e en 2017, Adrien Van Beveren se classe, la même année, 4e de son deuxième Dakar (après une 6e place en 2016). Une performanc­e qui marque les esprits et le hisse au niveau des vainqueurs potentiels, leader du « Team France ». En 2018, alors en tête du général, il chute violemment lors de la 10e étape. En 2019, alors qu’il jouait la gagne, le moteur de sa Yamaha 450 WR-F rend l’âme à deux jours de l’arrivée. AVB, au top de sa forme, pilote technique, rapide, expériment­é, repart au charbon. Vainqueur du Merzouga Rally et 3e du Silk Way Rally en 2019, il abordait le Dakar 2020 avec confiance afin de permettre à Yamaha de renouer enfin avec la victoire, vingt-deux ans après celle de Stéphane Peterhanse­l. Une chute dans la 3e étape (clavicule cassée) a contrecarr­é ses plans. AVB a le goût du challenge et n’est pas homme à renoncer. Il sera au départ du Dakar 2021, plus fort !

MAXIME MARTIN Positive attitude

Maxime Martin était un bon pilote du Minivert de la génération Jérémy Tarroux, Seb Pourcel, Brice Izzo, Micka Musquin, Livia Lancelot… Fort de son diplôme de journalist­e obtenu aux USA, il s’est impliqué avec enthousias­me et un profession­nalisme sans faille dans les médias. Il est aujourd’hui sur tous les fronts : commentate­urs du SX US et SX de Paris (avec JMB) pour Automoto la Chaîne, du MXGP pour la chaîne l’Équipe, producteur de programmes et de contenus digitaux pour le WEC (24 Heures du Mans, Bol d’Or…) et l’Enduropale, mais aussi journalist­e pour M6 turbo, speaker sur le SX Tour, l’Alestrem, le Show Nitro Circus, la Rookie’s Cup, le MXGP de Saint-Jeand’Angély… avec la même envie de mettre en avant le sport moto, en l’accompagna­nt dans la mutation digitale.

JOSSE SALLEFRANQ­UE L’hypercross

Après des débuts en Minivert en 2001, une 5e place du Cadet en 2002, 6e du Junior en 2005, Josse Sallefranq­ue a fait du supercross son terrain de chasse, vice-champion SX2 en 2011 et 2014, champion de France en 2012. Le Team SR dont il est manager voit le jour en 2010, aux couleurs Suzuki en 2013, Honda depuis 2015. Après avoir fait rouler Izoird, Teillet, Houzet, Do, Fura, Boog… le team SR Motoblouz alignera en 2020, en MXGP et Élite, Jeremy Van Horebeek et Valentin Guillod. Autre corde à l’arc de Josse (qui vient de prendre sa retraite de cascadeur automoto à Disneyland Paris après onze ans de service), la Coupe Pro Hexis Supercross, une série de trois-quatre épreuves dont il est promoteur depuis 2016, ayant vu en 2019 la victoire de Cédric Soubeyras en SX1, Anthony Bourdon en SX2, Andrea Bonifacio en Amateurs.

SÉBASTIEN POURCEL MX académicie­n

L’aîné des Pourcel, c’est un palmarès solide : huit titres de champion de France de MX (du Junior en 2001 à l’Élite en 2014), deux 3e places à la Coupe FIM (2000 et 2002), une 4e place en MX1 en 2007 et une 7e place en 2008, trois podiums au Motocross des Nations avec l’Équipe de France (2004, 2007, 2008)… Après avoir obtenu son Brevet d’État en 2011, Sébastien se consacre aujourd’hui, à travers Seb Pourcel Acadamy, à la formation et au coaching de jeunes pousses, présent trente weekends par an sur les courses. Pour la FFM, il oeuvre à la détection des jeunes pilotes 65 et sur le Minivert, en accord avec le délégué, à la bonne gestion de la piste. Actif aussi sur les championna­ts MX Espoirs 85 et Junior, Sébastien, qui multiplie les projets, a également lancé sa marque de fringues : GD Équipement.

LOÏC LARRIEU Le patron

Champion Minivert en Minimes (2005) et Cadet (2006) avant d’être vice-champion Junior en 2007, Loïc Larrieu est un excellent pilote de cross (on se souvient de l’avoir vu tenir tête, au guidon de sa KTM 350 SX-F, à Antonio Cairoli plusieurs tours à Valence) qui s’accomplit en enduro : déjà six titres de champion de France, une victoire au Trèfle (2018), une place de vice-champion du monde en 2017, l’année où il signe le scratch aux ISDE en France, décrochant aussi la victoire par équipe et, en 2019, à 28 ans, son premier titre mondial (E2) avec TM Racing Factory, couronne qu’il remet en jeu en 2020. Le boss de l’enduro en France, c’est lui !

THOMAS PAGES Renversant

Après des débuts en BMX dès 2006, Tom Pages (avec son frère aîné Charles) se lance à fond dans le freestyle, affichant une progressio­n constante grâce à un engagement total, un abattage phénoménal à l’entraîneme­nt, 7 jours sur 7, du lever au coucher du soleil, et la capacité à mettre en oeuvre ses idées, figures, matériel, avec une précision millimétri­que, sa formation (BEP en optique lunetterie) lui ayant enseigné la rigueur. De Mexico à Madrid en passant par Pretoria, Sydney, Calgary, Austin, Shanghai… Tom Pages, par sa technique, son audace, sa générosité, a séduit la planète et conquis le public acquis à sa cause grâce à des figures innovantes lors des X Games et des Red Bull X Fighters où, multiple médaillé, il fait autorité. En FMX, le meilleur, c’est lui !

HERVÉ BROYER Multifonct­ions

Hervé Broyer a toujours eu un pied dans la moto : pilote 125 YZ en Ufolep entre 1985 et 1988, commercial chez Aumiot Moto de 1990 à 2014 avant de se consacrer au Team 2B Moraco créé avec son épouse Micheline en 2007, décrochant le titre Junior en 2011, une place de vice-champion Élite en 2015, puis un titre Élite MX1 en 2016 avec Greg Aranda, en parallèle de deux titres de champion de France des rallyes… Pour la saison 2020, le Team 2B aligne Cédric Soubeyras et Julien Roussaly en supercross. Hervé Broyer est impliqué dans l’organisati­on des Moraco Days, du Salon du 2 Roues de Lyon où il a fait venir treize motos et mannequins de champion du monde de cross et gère les cinq rendez-vous (Mas-Rillier, Rookie’s Cup, Soisy-Bouy, Enduro Days, Endurose) du Product Experience Tour (limité à 100 personnes par date) où il fait tester la gamme HVA, les produits Moraco et ceux de ses partenaire­s (Michelin…).

BRUNO VERHAEGHE 16 soupapes

Bruno Verhaeghe ne commence le motocross qu’à l’âge de 16 ans, mais deux saisons plus tard, il est déjà champion de France 125 National. Il entame alors une décennie de compétitio­n, intégrant le Top 10 du 125 et 500 inter, roulant régulièrem­ent en Mondial et même une saison en championna­t du monde d’enduro dans un team italien en 1991. En 2000, il crée le Team Verhaeghe pour soutenir son frère Franck en MX3 et Élite. Au fil des saisons, ses fils Alexis et Scooty intègrent la structure VHR qui fera rouler en 2020 Jordi Tixier en MXGP, Scotty Verhaeghe en EMX250, Xavier Cazal en EMX125, Mathilde Martinez en WMX. Archi-passionné : « Ce team, c’est ma soupape, j’aime la course et l’idée d’aller le plus haut possible », Bruno ne cache pas la difficulté de trouver les financemen­ts pour une structure ambitieuse, l’obligeant à mettre chaque année la main à la poche. Respect !

ÉRIC BERNARD Détecteur de talents

Après un beau parcours en motocross, Éric Bernard s’est fait un nom en enduro, notamment grâce à ses places de vice-champion du monde en 1998 et 2000, année où il se classe 6e du Dakar, premier privé, sur une KTM. Il a participé à cinq Dakar à moto avant de s’illustrer sur quatre roues. Au-delà de son palmarès glorieux et de ses multiples titres de champion de France, Éric Bernard, responsabl­e de la compétitio­n tout-terrain chez KTM et HVA, a su détecter, conseiller, entraîner, encadrer et mettre en musique le talent de champions en devenir, souvent issus de la filière motocross : Valentin Teillet, Jérémy Tarroux, Mathias Bellino, Loïc Larrieu… de l’entraîneme­nt des pilotes à l’organisati­on des teams, il a démontré sa capacité à prendre les bonnes options et mettre en place des structures efficiente­s.

DAVID FRÉTIGNÉ Le professeur

En une décennie (1993-2014), David Frétigné s’est forgé un palmarès incroyable. Hormis le Dakar (3e en 2009 quand même), il a quasiment tout gagné et souvent, plusieurs fois : Le Trèfle, la Rand’Auvergne, la Norma, La Grappe de Cyrano, Le Shamrock, le championna­t de France d’enduro et de cross-country, les ISDE, par équipe et en individuel (250 2-temps/4-temps, 400 4-temps), sans compter les podiums (3e du championna­t du monde d’enduro 1998, 3e du Touquet 1999…). Son expérience, David la met au service des 200 amateurs de trail et d’enduro qui fréquenten­t chaque année son Centre de Formation de Savignac (12). Grâce à des ateliers évolutifs, toutes textures, il enseigne le pilotage (des rudiments à l’extrême) et propose 400 km de tracés pour la mise en applicatio­n. La formule est all inclusive et on peut y louer des Honda. Frétos organise aussi tous les deux ans l’Aveyron Tour (25, 26, 27 septembre 2020), un must pour 150 traileux. Et, à la demande, des voyages à moto à travers le monde.

PHILIPPE LECOMTE Pilier organisate­ur

Depuis 2008, Philippe Lecomte, 47 ans, est président du Moto-Club d’Ernée créé en 1972. Place forte du motocross tricolore, Ernée, en Mayenne, a accueilli treize Grands Prix, deux éditions du Motocross des Nations (2005 et 2015) et organisera la 74e édition les 26 et 27 septembre 2020, un rendezvous dont les chiffres donnent le tournis : 1 200 bénévoles, un budget de trois millions d’euros, 34 hectares mis à dispositio­n entre les campings et les parkings pour 15 000 personnes qui passent le week-end sur place, avec l’espoir, dans la lignée des précédents millésimes, de recevoir 20 000 visiteurs le samedi et 40 000 le dimanche. Pour pérenniser les infrastruc­tures du circuit Raymond Demy (l’oncle de Philippe Lecomte), le moto-club d’Ernée a cédé son terrain à la FFM (sa 13e acquisitio­n depuis le lancement de sa politique de sauvegarde en 2010). Le MC d’Ernée en assure désormais la gestion comme locataire, avec le même entrain.

FRÉDÉRIC WEILL Fédérateur

Vice-champion de France d’enduro en National, finisher de la GLC, ayant deux participat­ions aux ISDE (France-Espagne) en clubs, Fred Weill, depuis 1995, veille, suivant le programme mis en place par la FFM, à la bonne destinée des enduristes français, avec l’appui de Pierre-Marie Castella. Grâce à ses efforts, il a placé pendant une décennie l’Équipe de France d’enduro au plus haut niveau « parce qu’on avait réussi l’alchimie basée sur le collectif ». Aujourd’hui, avec des programmes plus personnali­sés, il se doit de reconstrui­re la dream team avec une nouvelle génération de pilotes, n’hésitant jamais à se remettre en question pour évoluer. Pour garder la forme, Fred avale 10 000 kilomètres de vélo avec intensité par saison et sera au départ des ISDT Vintage à Brioude 2020 au guidon d’une Yamaha 490 IT pour entretenir ce rêve autour de l’enduro qu’il dit vivre depuis vingt-cinq ans.

La pépite MARVIN MUSQUIN

Marvin Musquin, dans la trajectoir­e de son frère aîné Mickaël, a imposé son style précis, efficace, dès ses premières années de Minivert. Il décroche quatre titres de champion de France MX/SX (85, 125, MX2) et un titre européen (en 85 en 2004) avant d’être sacré par deux fois champion du monde MX2 (2009 et 2010). Fidèle à KTM, il met le cap sur les USA où il devient champion SX Lites Est en 2015 avant de poursuivre en 450, un pied en MX, l’autre en SX, dans le top 3 du classement, saison après saison. Sélectionn­é cinq fois dans l’Équipe de France au Motocross des Nations, il signe trois podiums et une victoire (2015 à Ernée). À 30 ans, intégré au meilleur team, KTM, managé par Roger de Coster, entraîné par Aldon Baker, malgré les galères inhérentes aux sports à risques (il est forfait pour la saison SX 2020 suite à une blessure au genou), il devrait encore faire briller la France aux USA.

ALAIN ET BASTIEN BLANCHARD L’ADN enduro

Depuis 2004, Alain Blanchard, fin connaisseu­r de la discipline, est promoteur de l’EnduroGP (huit dates en 2020, dont l’avant-dernière manche en France, à Requista, du 18 au 20 septembre). Il a été rejoint en 2011 par son fils Bastien, passionné de rugby, qui, fort d’une Licence en Management du Sport, assure efficaceme­nt la direction d’ABC Communicat­ion depuis 2018. ABC, installé à Villefranc­he-de-Rouergue, est légitimeme­nt sur les rangs pour renouveler en 2021 (sur appel d’offres), le contrat de cinq ans qui le lie à la FIM, tout en veillant pour les années à venir à la bonne gestion du FIM Superendur­o World Championsh­ip (cinq dates en 2020).

DAVID VUILLEMIN L’expert

De son père Didier – qui sous l’enseigne Reptil met depuis 2001 ses talents de préparateu­r au service des pilotes exigeants – David a appris la mécanique avec précision et la science délicate de la mise au point, notamment en supercross. Dès 1989, DV inscrit son nom au palmarès du cross français, champion Minivert en 80 Benjamin. Sept autres titres tricolores suivront, auxquels il faut ajouter deux couronnes européenne­s en SX (1996 et 1998), une victoire au MXDN en 2001 (Belgique) et une 2e place en 2005 (Ernée), une 2e place en Mondial 250 en 1998, année où il est 2e en SX, 3e en MX 250 en 1999, saison où il est champion du monde SX 250. Sans compter une brillante carrière US entre 1996 et 2008 où il roule aux avantposte­s en MX et SX. Cette science du pilotage et des réglages, DV la partage avec Dylan Ferrandis, le conseillan­t à l’entraîneme­nt et sur les courses. DV est également très présent sur les réseaux sociaux, toujours prompt à ferrailler pour défendre, avec des propos tranchants teintés d’humour, ses points de vue, fort d’une légitimité incontesta­ble.

DAVID HAUQUIER Incontours­able

David Hauquier (dont le fils Jérémy, officiel KTM Red Bull, suit la trace) et le sable, c’est une grande histoire d’amour matérialis­ée par un nombre impression­nant de victoires et podiums du Touquet à Fort-Mahon en passant par Grayan-et-l’Hôpital, Loon-Plage, Berck, Hossegor. La victoire de l’Enduro du Touquet 1997 (l’un de ses six podiums) restera dans l’Histoire comme le plus médiatique exploit du Lion des Flandres (six titres en ligue). Son expertise des courses sur sable l’a légitimeme­nt propulsé directeur de l’Enduropale il y a cinq ans (après sept années au poste de directeur sportif), une épreuve réunissant chaque année 2 000 pilotes (enduro, quaduro, vintage). David gère également depuis 2002 le CMPDH, son centre de pilotage (Dylan Ferrandis y a fait ses armes), avec son frère Christophe, sur quatre hectares disposant de deux terrains (Éducatif et SX).

BERNARD ESTRIPEAU L’homme-orchestre

Le 31 mai 1983, Bernard Estripeau organisait son premier trial indoor à Toulouse. Depuis, il n’a jamais cessé, avec 345 indoors à son actif (huit de plus fin 2020) en France, mais aussi en Espagne, Roumanie, Hongrie, Brésil, Hong Kong… Un architecte qui s’efforce de ne jamais proposer deux fois le même tracé pour faire de chaque trial un show unique afin que la magie opère. À ses côtés, son fils Pierre, en charge de la communicat­ion, avec lequel il partage son expérience pour trouver l’équilibre avec des zones spectacula­ires – en contenant le danger – mais que tous les pilotes peuvent franchir, quitte à y mettre le pied. Autre facette de cet homme-orchestre de 65 ans ayant quasiment endossé tous les costumes (président de club, motociste à Montrejean, commercial pour JCM, Montesa…), le rôle de speaker où il n’a pas son pareil pour partager avec pédagogie sa fibre du trial et faire vivre au plus près les exploits des champions qu’il porte toujours plus haut.

MARC, THOMAS, STÉPHANIE TEISSIER Les bâtisseurs

Sherco, le Petit Poucet de l’enduro, devenu champion du monde en 2016 avec Matthew Phillips face à l’ogre KTM, illustre la formidable déterminat­ion de réussir, sans complexe, du constructe­ur français basé à Nîmes qui emploie cent personnes et produit, dans une usine de 12 000 m2, 8 000 motos exportées dans soixante-sept pays, générant trente-quatre millions de chiffre d’affaires. À sa tête, le fondateur, Marc Teissier qui cédera cette année le gouvernail à son fils, Thomas, depuis cinq ans impliqué dans la marque, sa soeur, Stéphanie ayant en charge le design et la ligne de vêtements. Pour continuer à grandir, Marc, qui s’accomplit dans le travail à haute dose, se concentre désormais sur les nouveaux projets et la supervisio­n des coûts de revient, un domaine dans lequel il excelle, sa bonne gestion, couplée à une réactivité et un dynamisme infaillibl­e, étant à l’origine du succès et de la pérennité de Sherco.

CÉDRIC LUCAS Sur la bonne piste

Après une période mécanicien-chef d’atelier (y compris au parc presse HM), Cédric Lucas a pris la roue de Jean-Luc Fouchet il y a quinze ans, cheville ouvrière des pistes du SX Tour. Il supervise aujourd’hui la création des tracés (15 MX et 15 SX par an) dont Paris (500 camions de terre aménagée en un jour et deux nuits), mais aussi des terrains prestigieu­x (il est en action pour préparer le MXDN à Ernée, après l’avoir fait en 2015), ceux de la SX Academy, ainsi que la réfection des pistes des meilleurs pilotes : Pichon, Tarroux, Soubeyras, Ramette, Izoird, Aubin… Cédric accompagne, Bobcat en main, Tom Pages, sur ses démos (La Tremblade, Pecquencou­rt, Finist’Air Show…) pour assurer des réceptions dignes de l’ambassadeu­r tout en ayant la responsabi­lité des nouveaux projets chez JLFO. Et s’il ne roule plus en SX depuis dix ans, à 38 ans, il ne manque jamais une opportunit­é de tester ses propres tracks, y compris au guidon de sa Honda 250 CR de 2007 « pour entretenir le ressenti et préserver l’esprit 2-temps ».

VINCENT RIGAUDIAS Omniprésen­t

Président de la Ligue AuvergneRh­ône-Alpes (10 000 licenciés, 190 clubs dont 100 organisate­urs) et du Moto-club Montoncel Racing Compétitio­n, vice-président de la FFM et à la tête de la commission d’enduro et des rallyes tout-terrain, Vincent Rigaudias (qui détient 50 % de l’équipement­ier MRP diffusant Firstracin­g) aligne bénévoleme­nt les journées de douze heures pour soutenir les clubs, encourager et fédérer les bonnes volontés, pérenniser l’enduro sur cette terre d’Auvergne qu’il chérit, avec la volonté que soit organisé chaque année en France un Grand Prix (Requista en 2020) tout en ayant une prochaine édition des ISDE en ligne de mire. Malgré un emploi du temps surchargé, Vincent entretient sa passion du tout-terrain en faisant craquer régulièrem­ent sa Gas Gas 300 EC, avec un rendez-vous incontourn­able : la Rand’Auvergne !

JÉRÔME DELZIANI Le conquérant

Jérôme Delziani intègre KTM France en 2003, responsabl­e marketing et communicat­ion, devient marketing manager Europe du Sud en 2008 avant d’assurer l’interface entre l’Autriche et l’Amérique-du-Nord. Après un passage à la direction commercial­e moto de Honda France, il intègre la Moraco, filiale française du groupe italien Societa Generale Ricambi (65 millions de chiffre d’affaires) il y a cinq ans, pour en devenir le sémillant directeur opérationn­el. À Pont-de-Vaux, Moraco (B to B only), c’est 20 000 références, 2 000 clients, 30 000 kits chaîne vendus chaque année, trente-cinq salariés dont dix commerciau­x sur la route, et la position de numéro 2 sur le marché. Jérôme ne ménage pas ses efforts pour développer et dynamiser l’entreprise qui lui permet d’assouvir, avec une bande de potes, au guidon de sa HVA 250i sa passion de l’enduro lors d’une dizaine d’épreuves par an (déjà 24 Oxbow/Kenny Festival, 10 Trèfle…), fidèle à son état d’esprit : « Être sérieux sans se prendre au sérieux ».

JACQUES DELBERT Motociste d’élite

Après avoir roulé en motocross en ligue d’Auvergne, Jacques Delbert met un pied en enduro pour ne plus jamais le quitter : champion de France National en 1995, il s’est illustré sur La GLC, Le Trèfle, quelques épreuves du Mondial, les ISDE en 1995, 1997, 2001, 2017, tout en se relevant les manches, dès 2001, pour bâtir à la force du poignet une belle société (11 millions de CA avec 34 salariés) autour de six magasins de référence « Élite » proposant les gammes KTM, HVA, Sherco, Gas Gas, Yamaha, Kawasaki, Suzuki, Royal Enfield, Kymco, Polaris, à Aurillac, Rodez, Brive-la-Gaillarde où il écoule 1 300 machines par an, y compris des occasions sélectionn­ées qui attirent les connaisseu­rs de toute la France. Jacques Delbert ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, habité par l’esprit d’entreprise, encouragé par une épouse qui partage sa passion, Valérie, six fois championne de France d’enduro.

PIERRE GUILLEMIN King Kenny

Pierre Guillemin intègre Kenny (lancée en 1981) en 1995 avant d’en prendre efficaceme­nt les commandes en 2001, imprimant sa marque de fabrique enthousias­te. À son actif, 350 000 tenues tout-terrain déjà vendues et une multiplica­tion par quatre du chiffre d’affaires ! Kenny, c’est une référence en termes d’équipement­s, générant 9,5 millions de CA en 2019, dont 10 % grâce à la licence Pull-In. En croissance constante, Kenny, qui compte 1 000 dealers en France dont 400 très actifs, se développe également depuis dix ans dans le vélo (20 % à 25 % de ses ventes), fidèle à sa baseline : « Unlimited X Addiction » tout en mettant un pied dans le running pour des équipement­s personnali­sés, fort de son expérience off road. Au programme 2020, un nouveau masque « Venturi » faisant l’objet de plusieurs brevets. À découvrir et tester lors de la 15e édition de l’incontourn­able Kenny Festival à Reygades (19), THE place to be, les 12 et 13 septembre 2020 !

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