LE MERCIER

« CE QUE L’ESPRIT DE L’HOMME PEUT CROIRE ET CONCEVOIR, IL PEUT LE RÉALISER. »

► Quelles furent tes motos successives ?

« À 16 ans, une Yamaha 125 TY, puis une Honda TL 125, une Fantic… Pas mal des trials modifiées car je n’avais pas les moyens de faire de l’enduro et je n’aimais pas la mentalité du cross. J’ai enchaîné avec une Gori 125 à bloc Sachs 7 vitesses, une Honda Elsinore 125 de 79, Honda HM 200 et 349 car en 1983, Honda offrait des primes de départ aux pilotes HM et que la concession où je travaillais n’arrivait pas à les vendre. Je touchais des cachets importants pour rouler. » (rires)

► Et aujourd’hui, quelles motos trouve-t-on dans ton garage ?

« Une Honda TLM 250, un proto de trial Honda 222 avec un cadre “maison”, une Honda XR 480 (une XL 400 R kitée avec un cadre type Barigo). »

► Comment pratiques-tu le tout-terrain aujourd’hui ?

« Je m’aventure en enduro dans des coins paumés comme la Mongolie, le Xinjiang, le Tibet, le Kirghizistan et souvent le Maroc. On part un mois, un groupe de quatre à six pilotes, avec un ami italien. »

► À 60 ans, qu’as-tu appris de la vie ?

« Il y a des choses à réaliser pour tout le monde. Mon père répondait souvent à mes interrogations par : “essaye !”. J’aime cette phrase de l’auteur américain Napoleon Hill qui dit : “Tout ce que l’esprit de l’homme peut concevoir et croire, il peut le réaliser”. »

► Si tu devais refaire le chemin à l’envers ?

« Ne rien regretter, ça limite l’énergie disponible pour un projet nouveau. Mais je n’aurais pas été concessionnaire. Les contraintes commerciales sont trop éloignées de l’atelier, de la création. Si j’avais pu vendre ma concession une décennie plus tôt, j’aurais monté une usine de motos en Chine ! »