Jordanie : un violeur n’est plus un mari
Dans plusieurs pays arabo-musulmans, un violeur pouvait échapper à la prison en épousant purement et simplement sa victime. Cette norme, basée sur des pratiques traditionnelles, n’est plus en vigueur en Jordanie depuis août 2017, le Parlement ayant amandé le Code pénal, supprimant cette possibilité pour l’auteur d’un viol. Les associations de défense des droits de la femme se sont réjouies d’une telle décision, appelant les autres pays de la région à faire de même. Fin juillet 2017, la Tunisie avait adopté une mesure similaire, en allant même plus loin dans la libéralisation des moeurs : dorénavant, une musulmane pourra épouser un non-musulman.