(1) Yoann Morvan, « Kanal Istanbul, un “projet fou” au service d’ambitions politiques », in Métropolitiques, 27 juin 2011 ; « L’aménagement du grand Istanbul : entre ambition géopolitique mondiale et enjeux fonciers locaux. Le troisième pont sur le Bospho
(2) Tunç Tayanç, Insaatçilarin Cografyasi. Türk Insaat Sektörünün Yurtdisi Müteahhitlik Hizmetleri Serüveni [La géographie des constructeurs. L’aventure à l’étranger des services du BTP du secteur turc de la construction], Tmb-tarih Vakfı, 2011. La préface est signée Recep Tayyip Erdogan et Abdullah Gül, montrant l’importance accordée à cette activité.
(3) Élise Massicard, « Une décennie de pouvoir AKP en Turquie : vers une reconfiguration des modes de gouvernement ? », in Les Études du CERI, no 205, juillet 2014 ; Melih Yesilbag, « Hegemonyanin harci : AKP döneminde insaata dayali birikim rejimi » [Le mortier de l’hégémonie : le régime d’accumulation fondé sur la construction durant la période AKP], in Ankara Üniversitesi SBF Dergisi (Revue de science politique de l’université d’ankara), vol.71, no 2, 2016, p. 593-620.
(4) Alors que le Tüsiad est composée de grandes entreprises, comme Koç ou Sabanci, proeuropéennes, le Müsiad est la centrale des entrepreneurs « indépendants » aux idées conservatrices – le sigle n’a a priori rien à voir avec l’islam dans son développement, mais chacun en Turquie comprend que le début du sigle, « Müs », pour müstakil (indépendant), renvoie à müslüman. Tuskon, centrale des PME, est créée par la mouvance Gülen et disparaît avec le 15 juillet 2016, après avoir enregistré des succès considérables.
(5) Hakan Altinay, Les Calvinistes Islamiques. Changements et conservatisme en Anatolie centrale, European Stability Initiative, 2005 ; Dilek Yankaya-péan, Un conflit patronal et ses enjeux culturels : la bourgeoisie laïque versus la bourgeoisie islamique en Turquie, IRIS, 2012.