MX Magazine

Maxime Renaux

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Après une saison gâchée par une blessure, Maxime Renaux repart à la course au titre en championna­t d’europe de MX. Mais entre temps, il pourrait bien créer quelques surprises sur les prochaines courses de sable… « Je partais pour apprendre le 250 et envisager un top 5 voire 3 en championna­t d’europe. Mais ça a été compromis par ma blessure à l’humérus. J’ai été déçu. Je commençais tout juste à me mettre dedans. J’ai perdu trois mois. J’ai vachement bossé physiqueme­nt ensuite. Mais quand je suis revenu, je n’étais pas forcément au niveau que je souhaitais et ça a été un peu dur mentalemen­t. Mais là, je commence retrouver du plaisir sur la moto et à être de mieux en mieux. Et les bonnes perf’ que je réalise en ce moment sur les courses de sable me redonnent confiance. » D’ailleurs, tes bonnes places sur les courses de sable semblent indiquer que tu as retrouvé la forme? « Le 450 m’a redonné un petit coup de boost. J’adore cette moto. La Yamaha est vraiment une bonne machine dans le sable, je me fais plaisir. Il y a moyen de faire plus de choses qu’avec le 250. C’est top ! J’ai vachement bossé avec mon père et ça paye. » Malgré ton jeune âge, tu as déjà le gabarit pour cette cylindrée… « C’est vrai, cette moto me convient bien, je ne me fais pas de frayeur. Ça se passe bien. J’ai toujours eu un grand gabarit. Sur le 250, il me faut vraiment un moteur puissant. Le 450 est donc top ! » « Je ne suis pas forcément surpris, j’ai vu dès mes premiers tours sur la 450 que ça allait bien. Mais c’est vrai que je ne m’attendais pas pour autant à gagner des manches devant des gars comme Van De Sande, Chapelière, Ramon… C’est top! Après, je fais encore quelques petites erreurs de jeunesse, mais ça va se rectifier. » Ça te donne des ambitions de victoire au Touquet? « Je ne me prépare pas forcément pour des courses de trois heures, alors je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Je vais en faire d’ici là pour avoir une idée plus précise de ce que je vaux sur des courses d’endurance. Je ne m’attends pas à gagner Le Touquet, je sais qu’il y a des gars d’expérience comme Adrien Van Beveren qui ne vont pas être faciles à aller chercher. » Tu sens que ton entourage envisage le fait que tu puisses le gagner? « Dans le team pas forcément. Ils sont basés en Belgique et ne se rendent pas vraiment compte de ce que représente le championna­t de France des sables et Le Touquet. Mais c’est sûr que Yamaha France me pousse davantage pour ça. Mais je ne sais pas s’ils me pensent capable de remporter Le Touquet. Ils se concentren­t surtout sur la façon de faire progresser pour ma prochaine saison de cross. » Quels sont tes objectifs pour la saison à venir… « Yamaha a décidé de me faire repartir pour une saison en Europe. C’était pas forcément ce que je voulais. J’aurais préféré aller en MX2 comme c’était prévu au départ. Ça m’a un peu déçu. Mais je suis encore jeune, je bosse pour arriver à mes objectifs. MX2 ou Europe, ça ne change rien à ma préparatio­n. Je me suis fait à l’idée et je vais bosser pour être le meilleur. » Tu pars donc avec le titre en ligne de mire… « J’y pense forcément, mais le tout reste de prendre de l’expérience et d’arriver en 2018 prêt pour jouer devant en MX2. » Il se dit que tu pourrais travailler avec Yves Demaria… « On m’en a parlé avant que je sois au courant. Il n’y a rien d’officiel, ni d’officieux d’ailleurs. Yves voudrait apparemmen­t faire quelque chose avec moi. J’attends de savoir ce qu’il envisage et si ça peut coller. C’est sûr qu’yves est un super entraîneur. Il a vachement fait progresser Valentin Guillod. Le courant passe vraiment bien avec lui, mais encore une fois, pour le moment, il n’y a rien de fait. »

« J’aurais préféré aller en MX2! »

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