Voyants aux verts
520 participants l’an dernier, 570 cette année, l’ouverture à Berck caractérise parfaitement le succès et l’engouement du championnat de France des Sables. Une affluence qui fait plaisir à voir, on ne va pas se le cacher, et qui permet aux organisateurs et à la fédération d’améliorer sans cesse les conditions de course. Pour cette année, la FFM représentée par Patrick Lamoureux a souhaité augmenter la visibilité avec, par exemple, une retransmission en direct de l’ouverture à Berck et une couverture visuelle augmentée sur les autres courses. Derrière ce dispositif, il y a deux acteurs majeurs missionnés, Benoît Sebert (agence C’évenenent) qui s’occupe de la partie production et Denis Guerin (DNS Prod) en charge de la réalisation. Le travail effectué en coulisse par ces deux acteurs ratifie une excellente visibilité sur le net qui sera amenée à progresser dans les mois et les années à venir. Avec un site internet répondant aux standards FFM, « Le championnat de France des Sables fait partie des championnats majeurs de la fédération, rapporte Romain Nicolas, responsable marketing FFM. C’est une série qui se retrouve au carrefour des attentes du licencié. Il permet de réunir l’amateur et le professionnel à l’image de l’enduro, du running ou du trail qui ont le vent en
« Yamaha domine car il y a une forte implication de notre part. » JC Moussé Le championnat de France des Sables a ouvert ses portes sous un soleil radieux à Berck pour ensuite prendre la route de Loon-plage. Une série emmenée par le Belge Axel Van de Sande qui ne cesse de prendre de l’importance année après année. La mécanique est bien huilée et ne souffre d’aucun grain de sable dans l’engrenage.
De plus, la saison se dispute sur la plage à proximité des villes, demandeuses, n’ayant pas une grosse activité durant cette période. Le public répond présent ainsi que les médias. Le sable ne souffre d’aucune concurrence de visibilité et peut ainsi occuper une place importante dans les colonnes. « Sans faire défaut aux autres épreuves, le championnat jouit d’une grosse locomotive avec l’enduropale du Touquet. Beaucoup de pilotes ont le besoin de s’entraîner et s’inscrivent sur une
David contre Goliath
Pour Yamaha, l’enduropale du Touquet reste justement l’objectif numéro 1. Lors de la première victoire de Jean-claude Moussé en 1999, Yamaha réalisait pour la première fois le triplé. La marque aux diapasons n’a depuis cessé de truster les premières places et faire du sable, son cheval de bataille. « C’est la première fois que je me retrouvais de l’autre