MX Magazine

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est en 2001, au bord d’une piste belge accueillan­t une course de 50 cm3 à laquelle participe son fils Pierre-louis, que le concept MX Master Kids prend vie dans la tête de Michel Costich. Le circuit étant situé dans une zone frontalièr­e, ils y croisent des minots français, belges et allemands qui défilent avec leurs drapeaux à la pause du midi. Lui qui fut bercé au son des hymnes nationaux en suivant son papa sur les cross inters et que les courses d’équipes font tant vibrer n’hésite pas. C’est le déclic ! Il faut créer un événement européen, voire mondial, où les jeunes pourront représente­r les couleurs de leur pays. « À cette époque, je m’occupais de l’éducatif à la ligue et j’avais déjà organisé des interligue­s kids, affirme Michel. Il m’a fallu deux ans pour tout mettre sur pied, convaincre de la faisabilit­é de l’événement, trouver la bonne formule, écrire le règlement, tout faire valider par la fédération, etc. En 2003, on était prêt. Il ne restait plus qu’à le faire savoir. » Rappelons notamment pour les plus jeunes qu’à cette époque, Mark Zuckerberg n’a pas encore inventé Facebook et que l’on commence à peine à maîtriser l’envoi d’e-mails. « J’ai été un mauvais “inter” en cross mais j’ai gardé pas mal de contacts. J’ai donc décroché mon téléphone et appelé mes ex-camarades de course partout en Europe : De Carli en Italie, Tonus en Suisse, Chritoffer­sen en Norvège, Garcia Vico en Espagne, etc. pour leur parler de mon projet. Les notes de téléphone étaient salées ! »

Success story

« Michel voulait faire de la pub pour faire connaître son événement » , se souvient Stéphane Franc, à l’époque directeur de la publicité chez Larivière et aujourd’hui responsabl­e marketing chez Five gloves et Mecanic Sport. « Quand j’ai vu la teneur du projet, je lui ai dit la pub’, c’est nous qui la prenons en charge. Michel est un meneur et il m’a rapidement convaincu. Il sortait de nulle part mais je lui ai tout de suite fait confiance. J’étais également père de famille et forcément sensible à un projet destiné aux enfants. On s’est tout de suite dit : ça va faire partie des événements classiques dans le monde du cross. Et puis personne n’avait eu l’idée de consacrer un évé-

En 2003, Facebook n’existe pas. Il faut décrocher le téléphone pour communique­r!

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