MX Magazine

Happy birthday!

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Février 1998, quelques jours après avoir remporté l’ouverture du championna­t US de SX au Coliseum de Los Angeles, Sébastien Tortelli fait la couverture du premier numéro D’MX Mag. Depuis vingt ans et 236 numéros, vous avez la chance de retrouver tous les mois votre magazine 100 % cross et supercross. Pour fêter ce bel anniversai­re, notre story de l’été revient sur les temps forts de notre sport qui ont accompagné le développem­ent D’MX Mag !

1) LES FRANÇAIS 1998 : SÉBASTIEN TORTELLI

En vingt ans D’MX Magazine, dix riders tricolores sont devenus champions du monde, apportant la bagatelle de quinze titres à la France. Le premier d’entre eux se nomme Sébastien Tortelli. Troisième du Mondial 125 en 1995, champion du monde de la catégorie l’année suivante, l’officiel Kawasaki, soutenu par Oxbow et coa- ché par Jacky Vimond, monte en GP 250 en 1997. Après un très bon début de saison, deux victoires à Cingoli et San Marin, il se blesse, loupe la fin de saison et termine quatrième du championna­t. En 1998, le Français profite du lancement D’MX Mag en février pour faire la couverture après avoir remporté la première épreuve du championna­t US de Supercross à Los Angeles. Présent aux States pour préparer sa campagne mondiale, cette victoire est vécue comme un coup de tonnerre outre-atlantique. De retour en Europe, Séb’ livre alors l’un des plus beaux duels du cross mondial de ces dernières années face à Stefan Everts. Champion en titre avec sa Honda d’usine, le Belge craque lors de la finale en Grèce sous la pression d’un Tortelli vainqueur des deux manches, quelques jours après un autre doublé mémorable en Suisse. Après avoir fait la couv’ du numéro un D’MX Magazine, le Français se retrouve une nouvelle fois en Une du numéro neuf d’octobre pour fêter son second sacre mondial. Quelques mois plus tard, il s’envole vers les ÉtatsUnis pour poursuivre sa carrière chez American Honda, puis Suzuki. En 2000, il termine vice-champion 250 MX, sa meilleure performanc­e américaine.

> LES CHAMPIONS Depuis 1998, de nombreuses stars ont fait la légende du cross et du supercross internatio­nal. Certaines ont mis un terme à leur carrière, d’autres ont explosé et se sont imposées durant cette vingtaine d’années. Les hommes qui ont marqué l’histoire D’MX Mag depuis vingt ans, nous les avons classés en trois catégories : les champions tricolores, les stars européenne­s et les vedettes américaine­s. Dix pilotes français sont devenus champions du monde depuis la création D’MX Magazine!

1999/2000: FRÉDÉRIC BOLLEY

Arrivé très jeune en GP 125, annoncé depuis toujours comme une future star, Fred Bolley concrétise son énorme potentiel en 1999. Cinquième du championna­t précédent, le pilote Honda coaché par Yannig Kervella attaque son année par un doublé en Espagne. Vainqueur de cinq GP supplément­aires, solide jusqu’au bout face à Pit Beirer et sa Kawasaki d’usine, le Marseillai­s devient le quatrième champion du monde français en 250 après Bayle, Vimond et Tortelli. En septembre, « Bobol » fait la couverture du numéro vingt D’MX Mag avant d’être de retour en Une au mois de mars 2000 pour un numéro spécial pilotage. Cette saison-là, il remporte six nouveaux GP et s’offre une seconde couronne mondiale après une lutte acharnée face à son compatriot­e Mickaël Pichon.

2001/2002: MICKAËL PICHON

Après cinq ans passés aux USA, deux titres 125 SX East coast, le Manceau est revenu en GP 250 à la mi-saison 1999 chez Suzuki Geboers après avoir quitté American Honda sur une quatrième place finale en SX 250. Vicechampi­on du monde 2000, « Rocket » domine la saison suivante qui voit la mise en place de la manche unique. Il remporte dix GP sur quatorze et devient champion du monde pour la première fois devant Chad Reed. L’année suivante, il fait encore mieux en gagnant onze des douze courses prévues au calendrier. Comme ses prédécesse­urs, « Mika » va bien évidemment avoir les honneurs D’MX Mag à plusieurs reprises. Durant sa période Suzuki, entre 1999 et 2003, il se retrouve en couv’ des numéros 18, 40, 50, 56 et 61. Passé chez Honda Martin en 2004 et vice-champion du monde MX1 cette saison-là, il est de nouveau mis en avant sur les numéros 75 et 81. En 2005, cinquième du Mondial, vainqueur de deux GP, Pichon fait une nouvelle fois la couverture du 87e MX Mag.

2002 : MICKAËL MASCHIO

De retour en GP 125 après plusieurs saisons en 250, Maschio est équipé d’une KX officielle préparée par le team de Jan De Groot. En 2002, il gagne quatre GP et remporte son affronteme­nt face à Steve Ramon pour quatre petites unités seulement. Six ans après Tortelli, un pilote français triomphe de nouveau dans la catégorie des 1/8 de litre. La saison suivante, toujours chez Kawasaki, il domine les GP d’espagne et de Bulgarie avant de prendre la quatrième place du classement final.

2004/2006/2007: YVES DEMARIA

Deux ans après le duo Maschio/pichon, c’est au tour d’yves Demaria d’ouvrir son compteur de titres. Vainqueur de GP en 125, 250 et 500 cm3, star du Mondial depuis des années, c’est en signant chez KTM pour disputer le championna­t MX3 que Téfli s’offre enfin une première couronne. En 2004, il gagne quatre GP sur six et s’impose face à Beggi. Vice-champion l’année suivante, il retrouve la plus haute marche du podium final en 2006 avant de s’offrir un troisième titre au guidon d’une 450 YZ-F de son team privé en 2007. Entre 1998 et 2007, Yves Demaria n’a donc cessé

de faire l’actualité dans MX Mag avant de continuer par la suite à travers son rôle de coach. Acteur majeur du cross français et internatio­nal, le Marseillai­s fait partie de l’histoire de votre magazine.

2006 : CHRISTOPHE POURCEL

MX Mag a vu arriver le phénomène Pourcel en 2001 lors de son premier titre de champion de France Cadet. Également sacré en 2002 et 2003, CP devient champion du monde MX2 trois ans plus tard au guidon d’une 250 KX- F. Doté d’un talent horsnorme et d’une personnali­té à part, le Français a toujours fait l’actualité par ses résultats, ses déclaratio­ns, ses retours de blessures… Gravement touché aux vertèbres en 2007, absent un an et demi, il revient en 2009 chez Kawasaki PC aux USA pour s’offrir un titre Lites East coast avant de le conserver l’année suivante. Ensuite, CP va revenir en MXGP (4e en 2012), prendre une année sabbatique, puis repartir aux USA chez Yamaha Valli avant de signer un contrat avec le team d’usine HVA Rockstar. Aujourd’hui au Canada, il se bat actuelleme­nt pour le titre MX1.

2009 : PIERRE-ALEXANDRE RENET

Trois ans après Pourcel, c’est au tour de Pierre-alexandre Renet d’offrir à la France un nouveau titre mondial. Comme pour Demaria, c’est sur le front du MX3 que le Normand s’im- pose au guidon d’une 450 RM-Z avant de passer à l’enduro et de décrocher plusieurs titres également. Découvert dans MX Mag alors qu’il n’était que Junior, souvent brillant en SX et notamment à Bercy, sur le podium des Nations 2007 à Budds Creek, aujourd’hui engagé par HVA sur le Paris-dakar, Pela Renet a construit sa carrière en parallèle avec le développem­ent D’MX Mag.

2009/2010: MARVIN MUSQUIN

Marvin a huit ans quand le premier numéro D’MX Mag sort en février 1998. Quelques années plus tard, on le découvre pour la première fois en photo lors d’un reportage consacré au championna­t Minivert. À partir de là, le Français va régulièrem­ent faire l’actualité, sur la scène française pour commencer puis à l’internatio­nal. 4e de L’EMX2 en 2007 avec une Kawa Bud, 14e du Mondial MX2 l’année suivante avec sa Honda NGS, il débute la saison 2009 avec le team de Bruno Losito avant de signer pour l’usine KTM après six épreuves. Vainqueur de cinq GP avec sa nouvelle machine, il devient champion du monde puis confirme en 2010 avec un second sacre décroché face à Roczen. MX Mag va alors accompagne­r le Français vers les USA, son nouveau challenge. Depuis 2011, l’officiel KTM Redbull n’a cessé de progresser. Champion Lites

Depuis 1998, de nombreux Français sont devenus champions du monde aux côtés D’MX Mag!

de ces dernières années en devenant champion du monde MXGP pour son année de rookie chez Yamaha. RF461 stoppe la série de six titres de Cairoli, gagne huit GP, le MX des Nations et s’impose comme l’une des nouvelles stars du cross mondial. Il est au- jourd’hui notre dernier Français champion du monde de MX et était encore en couverture de notre numéro 230 en mars dernier.

DAVID VUILLEMIN

Si contrairem­ent à ses compatriot­es, David Vuillemin n’a jamais été champion du monde de MX, comment ne pas l’inclure dans notre sélection. En 1998, année du lancement D’MX Mag, David avait débuté sa saison aux USA en 125 SX côte Ouest en gagnant trois finales (vice-champion) avant de rentrer en Europe et de terminer vicechampi­on du monde derrière Chiodi. Le Cobra et MX Mag, c’est une longue histoire d’amour. Le Marseillai­s a longtemps tenu sa chronique Clicker, nous étions à ses côtés pour un long reportage fin 1999 lors de son installati­on définitive aux USA. À l’époque, DV avait fait la couverture avec une photo prise dans les sables de Glamis au guidon de sa nouvelle 250 YZ du

team Yam USA. Dans MX Mag, vous l’avez également suivi lors de toutes ses victoires à Bercy, lors de ses deux places de vice-champion 250 SX acquises en se battant avec Mcgrath et Carmichael. À David Vuillemin, on peut associer Stéphane Roncada, parti aux US un an avant lui pour rouler en SX. En 2000, Ronron a remporté un titre 125 à l’est avant de terminer vice-champion MX face à Pastrana. Il est ensuite devenu officiel Kawasaki et Suzuki en 250 SX avant de redescendr­e en Lites chez Kawasaki PC.

Couverture­s, chronique, interviews, analyses, David Vuillemin fait partie de l’histoire D’MX Magazine!

2) LES STARS EUROPÉENNE­S

Entre 1998 et aujourd’hui, plusieurs stars européenne­s ont profité de cette période pour écrire leur légende. La plus grande d’entre elles se nomme Stefan Everts. En 2001, le Belge signe chez Yamaha Rinaldi pour disputer les GP 500 cm3. Une décision qui va complèteme­nt relancer sa carrière, quatre ans après son titre de champion du monde 250 1997. Avec son YZ-F, le Belge va s’offrir six titres en 500, MXGP et MX1, conclure sa carrière par un doublé aux Nations devant James Stewart. Le Belge a toujours su se montrer abordable en répondant favorablem­ent à toutes nos sollicitat­ions. Chose qu’il continue à faire avec un grand profession­nalisme depuis qu’il est passé de l’autre côté de la barrière, dans un premier temps chez KTM, puis aujourd’hui à la tête du team Suzuki. Avec 101 victoires de Grand Prix au compteur, il est bien évidemment le recordman absolu à ce niveau-là. Compatriot­e d’everts, Joël Smets a lui aussi accompagné les débuts D’MX Mag en s’offrant trois titres 500 cm3 en 1998, 2000 et 2003. Aujourd’hui team manager chez KTM Redbull, le Belge ne peut être dissocié de l’histoire D’MX Mag. Lui aussi fait partie des riders ayant eu le privilège d’assurer la couverture.

L’ÉCLOSION CAIROLI !

En 2004, MX Magazine a également été témoin de l’éclosion d’un jeune pilote italien sorti de nulle part. Troisième du Mondial pour ses débuts, vainqueur à Namur de son premier GP, personne n’a alors conscience qu’antonio Cairoli débute l’une des plus belles carrières de l’histoire du motocross mondial. Champion du monde MX2 en 2005 et 2007, vainqueur de son premier GP MX1 dès sa première tentative en 2007 également, l’italien va passer un nouveau cap en 2009 pour ses débuts en 450. En signant quatre victoires et de nombreux podiums, TC222 s’impose d’entrée de jeu lors de son année de rookie. Son aventure avec Yamaha se termine en fin de saison, avant que sa lune de miel avec KTM Redbull ne débute. Équipé de la 350 SX-F, machine développée par Stefan Everts et parfaiteme­nt adaptée à son pilotage, l’italien enchaîne les sacres 2010/2011/2012/2013/2014. Blessé en 2015, vice-champion l’an passé, il est de retour cette saison au plus haut niveau et semblait bien parti pour décrocher son neuvième titre à l’heure d’écrire ces lignes. Au soir du GP du Portugal 2017, il comptait également 82 victoires à son palmarès ! Couverture­s, interviews, portraits, story, l’italien a très souvent été mis à l’honneur dans MX Mag, à la hauteur de son talent. Du talent, il y en a également beaucoup chez Jeffrey Herlings. Vous l’avez découvert dans MX Mag en 2009. Le Néerlandai­s a 14 ans quand il termine vice-champion d’europe MX2 derrière Christophe Charlier. Déjà propulsé pilote d’usine, il débute

Stefan Everts est l’un des riders qui a marqué l’histoire D’MX Mag…

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 ??  ?? Avec sa 250 KX, sa 250 CR, sa 450 RM-Z, Sébastien Tortelli a souvent fait la Une D’MX Magazine!
Avec sa 250 KX, sa 250 CR, sa 450 RM-Z, Sébastien Tortelli a souvent fait la Une D’MX Magazine!
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 ??  ?? Fred Bolley (Honda n° 1 & portrait), Mickaël Maschio (Kawa n° 1) et Mickaël Pichon (Suz n° 1 & podium) font partie des champions du monde tricolores qui ont accompagné l’histoire.
Fred Bolley (Honda n° 1 & portrait), Mickaël Maschio (Kawa n° 1) et Mickaël Pichon (Suz n° 1 & podium) font partie des champions du monde tricolores qui ont accompagné l’histoire.
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