MX Magazine

Entre 2000 et 2015, la France a eu la chance d’accueillir le MX des Nations à quatre reprises…

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I) DES NATIONS BLEU-BLANC-ROUGE !

Saint-jean-d’angély 2000 et 2011, Ernée 2005 et 2015, depuis la création D’MX Magazine, quatre éditions du MX des Nations ont été organisées en France, sur les deux pistes les plus connues de l’hexagone. Stéphane Roncada, Sébastien Tortelli, Frédéric Bolley, David Vuillemin, Mickaël Pichon, Gautier Paulin, Marvin Musquin, Christophe Pourcel et Romain Febvre sont les neuf riders tricolores ayant eu l’honneur de défendre les couleurs de leur pays, à domicile. Quand on repense à ces quatre courses de folie, de nombreuses images nous reviennent immédiatem­ent en tête. En 2000, Fred Bolley avait pris une pierre dans le visage et n’avait pas pu défendre ses chances. La France n’avait donc que deux pilotes sur trois. Roncada (2e en 125) avait fait le job après de jolies passes d’armes face à Pastrana. De son côté, Tortelli (2/1) s’était imposé en 250 en individuel en terrassant Carmichael dans la dernière manche. Une performanc­e qui avait valu à notre Tortell’ national de faire la couverture D’MX Mag. Cinq ans plus tard, après plusieurs éditions marquées par l’absence du team US, l’épreuve a retrouvé ses lettres de noblesse à Ernée. Le 25 septembre 2005, le MX des Nations est redevenu la plus grande course du monde devant un public en fusion et dans une ambiance surchauffé­e. Ce jour-là, Tortelli, engagé pour l’occasion au guidon d’une 250 KTM d’usine, Mickaël Pichon et David Vuillemin ne sont pas passés loin de renverser le team US de Tedesco, Carmichael et Windham. Second du classement général, les Bleus et tous les supporters français ont vécu une journée mémorable. Six ans plus tard, la folie MXDN s’est emparée pour la seconde fois de Saint-jean-d’angély. Et cette fois-ci, le trio Musquin/paulin/pourcel a renoué avec la réussite en montant sur le podium, en dépit des péripéties rencontrée­s par CP377. Ce jour-là, le pilote Kawa a connu un problème avec ses lunettes en première manche avant de déjanter dans la dernière alors qu’il était parti devant. Heureuseme­nt, Musquin (8/8) s’était montré solide en MX2 et Gautier Paulin héroïque en remportant la première manche open devant Herlings et Villo-

> LES ÉVÉNEMENTS En vingt ans, il s’en est passé des choses ! Des GP, des Motocross des Nations, des supercross, des événements particulie­rs. Entre 1998 et aujourd’hui, la rédaction D’MX Magazine a toujours été sur tous les fronts pour vous faire vivre ces moments magiques. Voici une petite sélection de quelques temps forts de ces dernières années.

poto. Une nouvelle fois dauphin des USA emmenés par le trio Baggett/ Dungey/ Villopoto, les Français s’étaient offert une performanc­e de tout premier plan.

LA DÉMONSTRAT­ION D’ERNÉE !

En 2015 à Ernée, un an après s’être imposés à Kegums pour la deuxième fois de l’histoire du cross français (1re fois à Namur en 2001 avec Séguy, Demaria et Vuillemin), nos Bleus sont arrivés avec les plaques 1, 2 et 3 et la possibilit­é de réussir quelque chose de très grand. Cette année-là, Musquin sortait d’un titre SX Lites et d’une place de vice-champion MX aux USA, Paulin était vice-champion du monde MXGP et Febvre champion après une saison hors-norme! En Mayenne, devant un public en fusion, nos trois hommes ont dominé l’épreuve de bout en bout. Marvin a gagné en MX2 (4/3), Febvre s’est offert un doublé imparable en MXGP et Gautier, pour- tant touché à un genou, a assuré les points en open (7/5). Avec 14 unités au compteur, les Français ont donc remporté « leur » MXDN devant les USA et la Belgique. Une journée d’anthologie qui restera gravée dans l’histoire du cross français.

2) VANS BIG AIR FESTIVAL

Un an après sa création, MX Magazine se retrouve partie prenante dans l’organisati­on d’un événement d’un nouveau genre: le MX Magazine Vans Big Air Festival. En 1999, la première édition a lieu dans l’enceinte du Palais Omnisports de Paris-bercy, comme le Supercross. Le concept, réunir le même soir, au même endroit, les meilleurs freestyler­s moto, les stars du BMX « dirt & vert » et du skate. Pour cette première, on retrouve un casting de tout premier choix avec des garçons de la trempe de Mike Metzger, Carey

Hart, Mike Jones, Tommy Clowers, Edgar Torrontera­s, plus tous les tops français de l’époque à savoir Jey Lamblin, Xavier Fabre ou Cyril Porte. Côté skate, la légende vivante Tony Hawk était également de la partie en com- pagnie de son pote Sergi Ventura. Vainqueur du contest FMX, Edgar Torrontera­s restera comme la grande star de cette première édition. Une première qui va en appeler d’autres. En 2000, les meilleurs riders sont de retour au POPB. Et c’est un Français qui va remporter l’épreuve de FMX : Manu Troux. À la maison, le Parisien qui commençait tout juste à se faire connaître va s’offrir le titre devant Tommy Clowers et Jeremy Lamblin. Le début pour lui d’une longue et très belle carrière dans le monde du FMX. Blessé à la jambe, mais présent en tant que jury, Torrontera­s était là lui aussi pour apprécier notamment les runs de Matt Hoffman la légende du BMX et de Tony Hawk sur la rampe. La troisième et dernière édition du Vans Big Air Festival se tiendra en 2001 avec un nouveau succès D’ET, en dépit de la présence de gros calibres comme Troux et Carey Hart. Soutenu par MX Mag, cet événement a claire- ment joué un rôle de précurseur dans l’univers du freestyle !

3) GP DE FRANCE 2003

En 2003, le Mondial de cross vit sa seconde et dernière manche unique. Un concept peut convaincan­t qui n’aura pas duré longtemps. Cette saison-là, la finale du championna­t se dispute à Ernée. Et un homme va entrer dans l’histoire à cette occasion : Stefan Everts. Déjà assuré du titre en MXGP, le Belge décide de s’aligner au départ des trois catégories : 125, MXGP et 650 cm3. Et il va remporter les trois GP, « switchant » avec brio d’une cylindrée à l’autre. Personne n’avait réussi cette performanc­e avant lui, et plus personne n’aura la possibilit­é de le faire après lui ! À l’image du triplé US de JMB en 1991 lorsque le Français s’était offert les titres 250 SX, 250 MX et 500 MX. Ce GP de France d’ernée restera donc à jamais dans l’histoire grâce au talent du pilote belge.

L’aventure MX Mag dure depuis vingt ans… et ce n’est pas fini!

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