MX Magazine

WMX:

- Romain Febvre

Kiara Fontanesi est finalement la championne du monde féminine 2017. Après une finale un peu folle, l’italienne retrouve la plus haute marche du podium Cette année, le titre WMX s’est joué dans l’ultime manche du championna­t. Vainqueur en France (1/3) devant Lancelot (3/2), Duncan (6/1) et Van De Ven (2/5), l’italienne devance dans le même ordre ses trois concurrent­es pour un et deux points ! La pilote Yam compte désormais cinq titres de championne du monde. Classement final : 1. Fontanesi (I/yam), 233 pts ; 2. Lancelot (F/kaw), 232 ; 3. Duncan (NZ/YAM), 231 ; 4. Van de Ven (NL/YAM), 231; 5. Papenmeier (D/suz), 194 ; 6. Verstappen (B/KTM), 184 ; 7. Van Wordragen (NL/YAM), 119 ; 8. Nocera (I/suz), 95 ; 9. Germond (CH/YAM), 94 ; 10. Van der List (NL/KTM), 89…

Date et lieu de naissance : « 31 décembre 1991 à Épinal dans les Vosges. »

Tes trois traits de caractère ? « Têtu, bosseur et déconneur. »

Le dernier film que tu as vu? « En ce moment, j’en regarde pas mal lors les voyages. J’ai bien aimé “Braquage à l’ancienne” ou “The Accountant”. »

La personne de ton entourage la plus influente ? « J’ai trois personnes en qui j’ai entièremen­t confiance. Il y a ma copine, mon père et JeanChrist­ophe Wagner. Chacune m’aide et me conseille dans différents domaines. »

Écoutes-tu de la musique pour te motiver avant de partir rouler et quel est ton titre fétiche ? « Non, je préfère en écouter dans la voiture et j’aime bien toutes sortes de musiques. »

Ton moment préféré sur un week-end de course ? « Il y en a plusieurs mais je dirais juste avant le départ des courses le dimanche. Le fait de savoir qu’on va rouler, de se concentrer et de ne pas savoir ce qu’il va se passer en manche, c’est un sentiment que j’apprécie. »

De quoi es-tu le plus fier ? « De ma carrière en moto. D’avoir réussi à percer et de pouvoir en vivre aujourd’hui. »

Ta plus belle course ? « Il y en a beaucoup mais le GP d’assen en 2015 est particulie­r. D’abord car je gagne une manche dans le sable, je fais deuxième de la course et je remporte le titre. C’est une de mes plus belles courses. »

Quand tu ne roules pas en MX, quel est ton passe-temps favori? « En ce moment, j’aime bien travailler sur mon circuit avec le Bobcat. Ça me permet de me vider la tête et de penser à autre chose. »

Si demain tu gagnes à l’euro Millions, tu fais quoi? « Je pense que je vais immédiatem­ent chez Lamborghin­i m’achèter la voiture de mes rêves (rire !). Après, je ne changerais pas grand-chose. C’est clair que la vie serait plus facile mais je continuera­is à rouler car c’est ce que j’aime par-dessus tout. »

Quelle moto rêverais-tu d’essayer? « En motocross, je n’en ai pas car j’aime vraiment ma Yamaha d’usine. En moto de route, ce serait le rêve d’essayer la moto de Rossi. »

Qu’est-ce qui te révolte ? « Tout ce qui se passe en ce moment avec les attentats et le terrorisme. Personne n’est à l’abri. On essaie de construire une belle vie mais on n’est pas maître de son avenir si l’on se trouve au mauvais endroit à cause des terroriste­s. Je pense que ça ne s’arrêtera jamais et c’est vraiment triste. »

Le plus beau souvenir de ta carrière ? « Là aussi il y en a plein… La première fois que je suis arrivé chez Yamaha Rinaldi parce que j’ai rencontré des personnes exceptionn­elles qui font énormément pour moi. »

Le geste technique qui t’impression­ne le plus ? « En motocross, il n’y en a pas. On sait à peu près tous faire des gestes techniques. En revanche en SX, ce sont les whoops. Quand j’ai vu Stewart les prendre pour la première fois à Lille, ça m’a scotché. »

En 85, qui était ton adversaire le plus coriace ? « En championna­t de France, il y en avait plein comme je n’étais pas très bon (rire !). Du coup en ligue de Lorraine, c’était avec Lévy Batista. À toutes les courses, on se battait ensemble. C’était un coup lui, un coup moi. »

Es-tu superstiti­eux ? « Un peu, comme tous les sportifs, je pense. Ce n’est pas exagéré mais j’ai quelques habitudes. Même si je les oublie, ça ne m’empêche par de bien rouler. » Quel événement sportif ne louperais-tu pour rien au monde? « Il n’y en a pas vraiment mais on va dire que je déteste louper quelque chose, une course si je suis blessé. »

Quel pays aimerais-tu découvrir ? « Ce serait Les Maldives. Ça me plairait bien d’y aller en vacances. »

Est-ce qu’il faut forcément un entraîneur pour réussir ? « Pas forcément et j’en suis la preuve. J’ai pu m’en passer pour être champion du monde. C’est pareil pour Cairoli et l’on peut voir que ça fonctionne plutôt bien. » Qui est la prochaine star du MX? « Aucune idée. C’est difficile à dire car on n’a pas trop le temps de regarder les jeunes entre les manches. Pour le moment, je n’ai pas vu de “pépites” sortir du lot chez les 85 ou 125. »

As-tu un ennemi juré ? « Non, pas forcément. Après il y a des affinités avec certains pilotes et d’autres non, mais c’est la vie. »

As-tu des regrets ? « Non, j’ai dû faire des choix dans ma carrière et je pense que c’était les meilleurs. J’en suis content et je ne regrette rien. »

Quel est ton rêve ? « Essayer de redevenir champion du monde une deuxième fois et pourquoi pas plusieurs fois par la suite. Je me sens capable de pouvoir le refaire. C’était des moments inoubliabl­es et j’aimerais bien les revivre »

Jusqu’où irais-tu pour séduire la femme de ta vie ? « Je n’ai pas été très loin pour la séduire, mais peut-être que je ferai quelque chose de fou à l’avenir. Le futur nous dira si c’est la femme de ma vie, mais ça fait déjà cinq ans qu’on est ensemble avec Megan donc c’est bien parti. »

Invité de prestige ce mois-ci avec Romain Febvre qui s’est prêté au jeu des questions du MX Club. Le champion du monde MXGP 2015 nous répond sans tabou, lui qui compte bien prendre sa revanche en 2018 après une saison compliquée. « Essayer de redevenir champion du monde. »

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