Le circuit en chiffres
➜ 1 900 mètres de long ➜ 13 tables ➜ 3 sauts à plat ➜ 3 courbes ➜ 10 virages relevés ➜ 11 virages à gauche ➜ 8 virages à droite ➜ 1 camel ➜ 2 sauts en descente ➜ Record du tour : Nicolas Dercourt 2’15’99
ne revient qu’en fin de saison. Sous l’impulsion de Dave Grant, manager anglais véreux lui assurant QU’HVA leur proposait 1,5 million d’euros pour un contrat de trois ans, le Belge réfractaire au premier abord finit par accepter le deal. Après des heures et des heures de testing inefficaces pour mettre au point une moto sur laquelle il ne se sentira finalement jamais à l’aise, Everts se blesse à Beaucaire lors du cross inter d’avant-saison. De retour en juin, il finit par jeter l’éponge après six tours lors du GP de Belgique, ne se sentant vraiment pas en sécurité avec cette machine. Il décide alors d’en rester là. Au moment de rejoindre HVA et de subir la pression de Grant, Everts disposait également d’une offre ferme de Suzuki US. Émanant de Roger De Coster, cette proposition portait sur un contrat pour l’outdoor avec au menu salaire, bonus et 250 RM d’usine. Le Belge va finalement vivre la saison la plus cauchemardesque de sa carrière, perdant au passage une grosse partie de l’argent qu’il avait lui-même injecté pour faire vivre les teams de Dave Grant. Sa bouée de sauvetage, il va la trouver en signant chez Yamaha Rinaldi avant de remporter six titres consécutifs et de porter son total à dix couronnes, auxquelles s’ajoutent cent une victoires en GP.
Herlings perd tout !
Plus récemment, Jeffrey Herlings a lui aussi connu une période noire. Champion du monde MX2 en 2012 et 2013 en remportant vingt-quatre GP, le Néerlandais vit un cauchemar l’année suivante. Tout avait pourtant plutôt bien commencé pour l’officiel KTM Red Bull. Vainqueur de onze GP sur douze au soir de la Finlande, JH84 menait sa barque devant son teammate Jordi Tixier avec 145 points d’avance et quatre rounds à venir. Victime d’une fracture du fémur en disputant la course de charité organisée par Stefan Everts au guidon d’une 85 cm3, le Néerlandais ne sait pas encore qu’il vient d’entrer dans une longue période de galères. De retour pour la finale du MX2 au Mexique avec le fémur à peine ressoudé et un immense clou pour le maintenir, JH serre les dents, marque dix-sept points, mais laisse le titre à Tixier. De retour la saison suivante, il va de nouveau dominer les débats avant de s’exploser à plusieurs reprises et de mettre un terme à son année. La résurrection interviendra en 2016 avec l’obtention de son troisième titre mondial. Chez KTM Red Bull, un autre grand champion a connu une énorme désillusion: Sébastien Tortelli.