Saad Soulimani
Vice-champion de France Espoirs 2018, Saad Soulimani, dont la première course remonte à 2017 seulement, visera le titre Junior et pourquoi pas un top 5 en EMX125 en 2019 sur une HVA au sein du team VRT 3AS. Grosse ambition, légitime, pour le kid de Dreux
Date et lieu de naissance ? « Je suis né le 14 janvier 2003 à Dreux (28). »
Tes trois traits de caractère ? « Persévérant, positif et avant tout passionné. »
Le dernier film que tu as vu? « “Searching” (portée disparue) un thriller de haute volée ! »
Les personnes les plus influentes de ton entourage ? « Mon père, Halim, qui roulait en motocross en ligue du Centre et en Élite. »
Écoutes-tu de la musique pour te motiver avant de rouler ? « Oui, un peu de tout, surtout les meilleurs rappeurs français. »
Ton moment préféré lors d’un week-end de course ? « Monter sur la plus haute marche du podium, signe d’un week-end réussi. Sinon, les premiers tours de piste lors des essais. »
Ta plus belle course ? « Cette saison, le championnat d’europe au Portugal. J’étais très à l’aise en piste et le plus rapide tout au long du week-end. Malgré les chutes, je suis parvenu à remonter aux avant-postes. »
Quand tu ne roules pas, quel est ton passe-temps favori? « Je passe du temps sur ma console à jouer à “Fortnite”. »
Si demain, tu gagnes à l’euro Millions, tu fais quoi? « Très bonne question ! Avant tout, j’aiderais les gens qui en ont besoin. » Quelle moto rêves-tu d’essayer? « Une moto de cross électrique. »
Qu’est-ce qui te révolte ? « Les sommes que touchent les footballeurs par rapport aux pilotes de motocross. »
Ton plus beau souvenir de course ? « L’europe à Brou cette année. Il y avait toute ma famille qui m’encourageait et grâce à leur soutien, je gagne la 2e manche! C’était une manche de folie ! »
Le geste technique qui t’impressionne le plus ? « Sans hésitation, le scrub, en particulier celui de James Stewart! »
En 85, qui était ton principal adversaire ? « L’espagnol Raúl Sánchez. »
Es-tu superstitieux ? « Non, je suis croyant. »
Quels pays aimerais-tu découvrir ? « J’ai déjà visité tous les pays que je rêvais de découvrir. Mais il me reste encore New York ! » Faut-il forcément un entraîneur pour réussir ? « Non, je ne pense pas. On peut arriver à un bon niveau par soimême, mais c’est sûr que de bénéficier d’un entraîneur est un avantage pour un pilote. Pour ma part, j’ai la chance d’avoir les conseils de Valentin Teillet qui, au-delà du pilotage, m’a préparé un programme d’entraînement physique que je travaille de mon côté. »
Selon toi, qui est la prochaine star du MX ? « L’australien Jett Lawrence. » (NDR: à 14 ans, le petit frère d’hunter roulera aux USA en 2019 sur Honda dans le Team Factory Connection en tant qu’amateur avant de passer pro en 2020 dans le Team Geico)
As-tu un ennemi juré ? « Non, je n’en ai pas. »
As-tu des regrets ? « Je pense que j’aurais dû commencer à pratiquer le motocross plus tôt. Je n’ai fait qu’une vingtaine de courses depuis mes débuts. »
Quel est ton rêve ? « Être champion du monde, mais je dirais plutôt que c’est un objectif ! »
Jusqu’où irais-tu pour séduire la femme de ta vie ? « Pas bien loin, je n’ai pas le permis ! » (rires) ■
« Les sommes que touchent les footballeurs par rapport aux pilotes MX, ça me révolte! »