MX Magazine

tony archer

(mecanicien team ktm/tld)

-

Est-ce facile de travailler avec Brian ?

« Oui. Il est bon sur la moto, je n’ai pas besoin de lui dire grand-chose, je suis surtout là pour qu’il fasse le boulot ! J’ai roulé en compétitio­n moi-même durant neuf saisons et je pense que l’aspect mental de ce sport est vraiment important. Si je vois Brian un peu frustré ou énervé car il ne parvient pas à faire ce qu’il veut, c’est important de faire en sorte qu’il se calme, qu’il n’en fasse pas trop et évite de commettre des erreurs. Il doit y aller à chaque fois avec le même état d’esprit, en continuant à travailler sur ses faiblesses mais également sur ses points forts, notamment pour le supercross. On est encore très tôt dans la présaison, ce n’est que la deuxième semaine d’entraîneme­nt et le quatrième jour sur le circuit de SX mais les améliorati­ons sont déjà énormes. Mais c’est mon rôle de le calmer pour ne pas qu’il brûle les étapes. »

Comme il vient d’Europe, est-ce lui qui s’adapte à vous ou devez-vous vous adapter à lui ?

« C’est un peu les deux parce qu’il est habitué à des réglages moto différents de ce qu’on lui donne, et on a l’habitude de travailler avec des pilotes qui connaissen­t déjà ce type de réglages. Mais le supercross, c’est quelque chose de complèteme­nt nouveau pour lui, donc c’est une opportunit­é d’apprendre ce qui est bien et ce qui l’est moins. Mais il est encore tôt, on va faire des séances d’essai bientôt pour qu’il puisse ressentir ce qui lui convient vu qu’il se sent de plus en plus à l’aise sur la moto et qu’il devient meilleur. »

Avec son style différent, où penses-tu qu’il va faire la différence avec les autres pilotes ?

« La position de son corps sur la moto est vraiment top, il n’y a rien que je peux vraiment corriger, sauf peut-être quelques petites choses en virage, comme quand il baisse la tête ou qu’il sort un pied, ou encore lorsqu’il ne serre pas assez les jambes dans les whoops. Mais pour l’instant, sur sa position ou sa technique, il n’y a pas grand-chose que son coach Mike Brown ou moimême ayons à corriger. Il est tellement bien sur la moto, je lui ai beaucoup dit et je crois qu’il commence à me croire et à en tirer parti. Il est venu tout seul depuis l’Europe, il n’a que 17 ans, et il est là pour se prouver des choses. C’est un peu “ça passe ou ça casse” et ça lui donne une force intérieure que certains jeunes ici n’ont pas. C’est vraiment agréable de travailler avec un jeune super motivé. »

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France