tyler keefe

(team manager ktm/tld)

Pourquoi as-tu choisi Brian Moreau alors qu’il y a beaucoup de jeunes talents aux USA ?

« Beaucoup de gens nous posent la question… Mais Robert Jonas, de KTM Europe, nous a parlé de lui en bien. Robert aime beaucoup Brian, il a assisté à la majorité des GP et a fait des recherches sur lui. Brian est venu à la Monster Cup l’an dernier, il s’est qualifié en première position lors des deux séances d’essai et a fini 4-4 lors de la soirée. Quand les GP ont commencé, il a fait une très belle course de warm-up. Ensuite, pour je ne sais plus quelle course de présaison, il a mené pendant un moment. Quand Robert a commencé à nous parler de lui, Brian était blessé depuis le premier GP et il faisait son come-back, il était rapide en piste et pendant les séances de qualifications. Il n’a pas eu de résultats extraordinaires, mais Robert voulait vraiment que l’on donne à Brian une chance, donc on a commencé à parler avec lui et tout s’est mis en place. »

Que vois-tu de si positif en lui ?

« Je ne sais pas pourquoi mais, en Europe, les pilotes ont plus de finesse que nos pilotes américains qui ont un côté un peu plus bûcheron. Quand Brian est arrivé, ce qu’il faisait sur la moto était plutôt joli à voir. Son premier jour en supercross il y a une semaine, c’était un peu pour sentir les choses, mais après dix minutes, il était à l’aise partout sur le terrain. Il est évidemment jeune, il y a du travail, les pilotes de la catégorie SX 250 sont souvent des vétérans maintenant. C’est bien d’avoir des pilotes plus jeunes et ça permet aussi d’envisager le futur. Il a le talent, les capacités, il sait qu’il doit travailler sa condition physique… On a toutes les pièces du puzzle en main, c’est à nous de tout assembler. Il a un contrat de deux ans avec nous. Venir ici était un gros changement pour lui, c’est pour ça qu’on voulait le faire signer pour deux ans. C’est beaucoup pour un jeune de 17 ans de déménager aux USA et de tout mettre en place. C’est vraiment sympa de la part de Marvin et Mathilde de le prendre en charge. On a un peu parlé de Brian, ils l’ont contacté alors qu’il était encore en Europe et ont construit une relation avec lui pour l’aider autant que possible. Brian est arrivé avec un sac d’équipement et un sac à dos, c’est tout… Il est vraiment motivé, c’est sympa à voir. Il n’y a pas de bullshit, il sait ce qu’il a à faire et il le fait. »