Ce n’est pas passE loin !

Deux autres pilotes sont passés à un cheveu d’un grand chelem historique, sans que la magie ne s’opère finalement. La faute notamment à Josh Coppins et Jeff Emig, explications.

> 1996-Supercross US 250 : à l’époque, le roi du SX US se nomme Jeremy McGrath. Intouchable depuis son arrivée chez les grands en 1993, l’officiel Honda US survole son sujet. En 1996, JMG est au sommet de son art. Après avoir débuté sa saison par un succès lors de la finale d’Orlando le 13 janvier, le red rider remporte les douze courses suivantes. Tout le monde pense alors que l’Américain va réussir un grand chelem inédit, sauf son rival numéro un,

Jeff Emig. Le 27 avril à Saint-Louis, l’officiel Kawasaki s’impose juste devant Showtime et stoppe sa série d’invincibilité. Si le Mac reprendra sa marche en avant dès l’épreuve suivante, il lui manquera une victoire en fin d’année pour ajouter un record de plus à son incroyable palmarès.

> 2006-Mondial MX1 : dix ans après McGrath, une autre légende du cross interplanétaire n’est pas loin de réussir la saison parfaite. Cette année-là, sur le front du MX1, Stefan Everts et sa 450 Yamaha Rinaldi terrorisent le Mondial. Vainqueur des douze premiers GP en ne lâchant que deux petites manches à Tortelli (Zolder) et Strijbos (Bellpuig), le Belge écrase la concurrence. Le 21 août, le Mondial a rendez-vous en Irlande sur la piste de Desert Martin. Vainqueur de la première manche devant Josh Coppins, Stefun se fait surprendre dans la seconde par le pilote néo-zélandais qui remporte le GP grâce à un meilleur second résultat. Auteur de deux nouveaux doublés pour conclure à Lierop et Ernée, Everts manque le grand chelem d’un souffle.