FERRANDIS, LE BILAN 250
Au lendemain de son titre outdoor, un chapitre de la carrière de Dylan Ferrandis s’est refermé après dix saisons passées à piloter des 250F. À 26 ans, le Français intègre donc la catégorie reine et attaquera son nouveau challenge en 2021. L’occasion pour
C’est terminé, au soir de la finale de l’outdoor US de Pala conclue par un superbe titre, Dylan Ferrandis a rangé sa 250 au garage pour se mettre au boulot avec la 450 en vue de 2021. Pour refermer ce chapitre, nous vous proposons de revenir sur son incroyable parcours US entamé en 2017 et déjà riche de trois couronnes.
Pour Dylan Ferrandis, la catégorie 250 se conjugue désormais au passé. Après une saison sur le front de l’Europe MX2 en 2011, cinq ans de championnat du monde et quatre supplémentaires aux USA en SX/MX, le Français découvrira l’impitoyable monde des 450 dans deux petits mois seulement. Comme son compatriote Marvin Musquin en 2016, Dylan aura vingt-six ans à l’heure d’attaquer le défi le plus important de sa carrière. Car sans sous-estimer et dévaloriser le moins du monde ses excellentes performances obtenues jusqu’à présent, c’est à l’étage supérieur que l’on devient une star du Supercross US. Dylan le sait tout en ayant conscience que la marche est importante à franchir et qu’elle réclame un investissement de tous les instants. Ça tombe bien, le travail, l’acharnement, la haine de la défaite, la détermination, l’engagement sont les valeurs qui le poussent à se surpasser pour atteindre ses objectifs. Le premier d’entre eux, après avoir fait le choix de quitter son cocon français il y a quatre ans, c’était de décrocher un titre 250 SX. Il lui aura fallu vingtneuf mois pour l’atteindre.
Débuts chez Star…
C’est aux USA que le Français s’est offert ses titres pro!
Son aventure US, Dylan a eu la chance de la débuter dans l’une des équipes références de la catégorie, Yamaha Star Racing. Fin 2016, quand
il déboule en Californie, les bleus viennent de remporter deux titres MX avec Jeremy Martin (2014/15) plus trois supplémentaires grâce au talent de Cooper Webb (SX West 2015/16, MX 2016). Le team est rodé et dispose de l’une des meilleures machines de l a catégorie. Pour Ferrandis, retrouver Yamaha s’apparente à une sorte de retour aux sources. C’est au guidon d’une YZ 85 qu’il s’était offert son unique titre chez les Espoirs tricolores en 2008. Après six ans à tordre la poignée d’une KX-F Bud Racing puis CLS Monster, Ferrandis ne tarde pas à trouver ses marques au guidon de sa nouvelle machine flanquée du numéro 108. Ses teammates de l’époque se nomment Colt Nichols, Mitch Harrison, Aaron Plessinger et Dan Reardon. Pour Ferrandis qui a tout quitté avec sa compagne Nastasia, le déracinement est total et les coups de blues fréquents. Il faut tout apprendre. Un nouveau pays et ses codes, une nouvelle équipe, le fait d’être un pilote étranger qui vient s’installer pour battre les Américains chez eux. Tous ces paramètres demandent du temps avant d’être assimilés. D’un autre côté, Dylan sait pourquoi il est là et rêvait de se retrouver dans cette situation depuis son plus jeune âge. Le SX coule dans ses veines depuis toujours. On se souvient notamment de lui à Bercy déjà impressionnant lors des démos organisées dans l’antre du POPB pour les jeunes pilotes 85 cm3. Pour l’officiel Yam, les choses sérieuses débutent le 18 février à Atlanta avec l’ouverture du championnat 250 East coast. Sixième d’une première finale remportée par Savatgy, il progresse, signe un premier podium à Daytona (3e) puis un second du côté d’East Rutherford (2e). Cinquième du championnat, il