MX Magazine

Historique

-

Le circuit Landier du Pont-Héro à Guégon a été créé en 1987 par une bande de copains qui habitaient à proximité. Le président fondateur, Bruno Cadic, est domicilié juste au-dessus du circuit. Bruno est toujours très impliqué dans le club, un membre actif de la première heure, toujours là pour prêter main-forte à la jeune équipe. En 2002, il est remplacé par Didier Mahieux, puis en 2008 par Jean-Paul Plisson avant que Yoann Hays ne prenne les commandes en 2010.

À la base, il n’y avait pas de club affilié. Une associatio­n gérait le circuit et l’organisati­on des courses était réalisée en partenaria­t avec l’AMCM Moto Saint-Nolff. Envie de voler de ses propres ailes, en 2004, le club est créé. Les deux premières courses, des endurances, sont organisées en 1989 et 1990. Place ensuite au motocross avec chaque année l’ouverture du championna­t de Bretagne. Plus gros événement sportif, les deux journées du championna­t de France National en 1995. Yoann se souvient, un certain Mickaël Maschio était présent sur Honda 125. Cette même année, il terminera 5e du Mondial avec une victoire de manche à la clé. La dernière épreuve de ligue est organisée en 2009. Finies les courses mais l’activité sur le circuit ne s’arrête pas. Il reste ouvert aux entraîneme­nts. Yoann et son équipe motivée gardent la volonté de le maintenir en état, avec l’espoir de réorganise­r une course dans le futur. De nombreux top riders sont venus poser leurs tétines à Guégon. Benistant, Pourcel, Goupillon enfant du pays, Strijbos, Seewer, Marvin Musquin sur la Honda NGS, Stefan Everts venu avec le team Suzuki faire des tests, Jasikonis… La liste est longue. Dans les années 2000, Mickaël Pichon venait rouler avec la 250 RM d’usine pendant deux, trois jours. Pour l’anecdote, après son premier podium de GP en Allemagne, Mathys Boisramé avait indiqué que les entraîneme­nts à Guégon l’avaient bien aidé à performer sur le tracé de Teutschent­hal. La piste est tracée sur une terre meuble, acceptant bien la pluie et se dégradant rapidement. Elle est particuliè­rement appréciée pour s’entraîner sérieuseme­nt et effectuer des tests. De nombreux stages y sont organisés… Bref, ça roule toute l’année au Landier du Pont-Héro (lieu-dit) et dans le futur, le retour d’une course est loin d’être exclu. « Je l’ai connu tout petit quand j’allais voir les courses du championna­t de Bretagne. Je m’y entraînais souvent. C’est un super circuit pour l’entraîneme­nt. L’hiver, quand c’est mouillé, il permet de rouler dans de bonnes conditions. Il se creuse pas mal, c’est bien pour préparer les courses. Il y a vraiment de quoi bosser. C’est plaisant à rouler, la terre est vraiment sympa, il y a une bonne adhérence. Il y a des montées/ descentes, pas mal de vitesse, j’aime bien rouler là-bas avec des jeunes. Il y a vraiment plein d’endroits où l’on peut travailler. En plus il y a une équipe super motivée, ça se passe vraiment bien. Avec le team, on y va souvent l’hiver pour faire des tests de suspension­s. Pour faire des manches et le physique, c’est vraiment top. À mon goût, il manquerait juste des sauts spécifique­s genre table, mais sinon les sauts sont super bien dessinés, ce n’est pas dangereux, en bas il y a une petite série de vagues… J’aime bien y aller. Quand tu commences à faire des bonnes manches et tenir physiqueme­nt, c’est que t’es prêt. »

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France