Quels travaux prévoir ?
Bateaux anciens, gros chantiers, grosses dépenses. Cette vérité souffre de quelques exceptions, dont notre AZ 60.
Deux éléments ont poussé Christian à craquer pour l’AZ 60. Le premier est le rapport d’expertise favorable établi par un expert maritime niçois, et le second, des moteurs ayant très peu tourné. Ces deux points sont de plus soutenus par une visite du bateau et le constat d‘un bon état général de l’ensemble. Outre l’électronique neuve, quels sont les postes qui nécessitent des frais ? Les survies sont périmées, mais c’est indépendant de l’âge de l’AZ 60. Il y aura du travail dans la salle des machines, dont un gros nettoyage des moteurs et du groupe élec- trogène, un poste qui demande plus de temps que d’argent. A l’extérieur, le pont en teck nécessite un peu de soin. Il est encore épais mais quelques joints sont partis et un ponçage ne serait pas de trop. Un grand nettoyage haute pression sur tout l’extérieur pour éliminer les traînées et les mousses vertes qui fleurissent dans les recoins sera obligatoire et sans doute une peinture neuve pour redonner au bateau une nouvelle fraîcheur. Mais, dans son état actuel, ce dernier est prêt à naviguer, le reste n‘est qu’une histoire de propreté et de cosmétique.
de cylindrée, de 650 ch chacun, accouplés à des inverseurs hydrauliques tout aussi imposants, fixés sur un haut bâti pour avoir l’inclinaison nécessaire à l’alignement des arbres d’hélices. La salle des machines est vaste. Les moteurs très en avant sont situés sous le carré et offrent beaucoup d’espace de circulation ce qui est toujours un avantage.
Un cockpit agréable et spacieux
Un premier regard pourrait laisser penser à un ensemble mécanique mal entretenu. La peinture des moteurs est marron/gris de même que les cloisons ; ça et là des traces de rouille, de corrosion et de dépôt de sel, mais rien de rédhibitoire. Il s’agit plus de cosmétique et d’entretien courant. En revanche, le parc des batteries de service est neuf de même que celui dédié au démarrage des moteurs. A l’extérieur, le cockpit fermé est classique, avec un plancher en teck, une banquette/coffre contre le tableau et deux solides bossoirs boulonnés sur le plat-bord qui supportent l’annexe, dont la manipulation s’effectue avec des treuils électriques. Les passavants égale-
ment en teck sont larges et bien protégés par une haute rambarde. Ils conduisent à une vaste plage avant occupée par un bain de soleil encastré dans une solide structure. On y trouve aussi l’accès à la cabine du marin et, plus en avant, le guindeau électrique. Le fly, accessible depuis le cockpit par une échelle en inox presque verticale, marque vraiment son époque. Il se compose du poste de pilotage sur l’avant bâbord, délimité par une longue banquette munie de coffres, d’un gros mât porte-antennes en