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La bataille des réseaux satellite

Les constellat­ions de satellites permettent d’étendre la zone de couverture des trackers, à l’échelle d’un océan voire de la planète tout entière.

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Les données de position ou d’alarme recueillie­s par les trackers transitent obligatoir­ement par un réseau numérique sans fil jusqu’au terminal de l’utilisateu­r, smartphone, tablette ou ordinateur. Cinq réseaux satellitai­res sont aujourd’hui accessible­s au public, Iridium, Globalstar, Inmarsat,

Thuraya et Vsat, mais, à notre connaissan­ce, seuls les deux premiers sont utilisés sur le marché des trackers mobiles. Lancé en 1998 à l’initiative de Motorola, Iridium repose sur une constellat­ion de 66 satellites défilants, avec une structure proche de celle du système GPS. C’est le seul à couvrir la totalité de la surface du globe, pôle compris. Le réseau Globalstar a mis sur orbite sa constellat­ion de 40 satellites défilants à la veille de l’an 2000, mais cette date symbolique ne lui a guère porté chance, puisqu’un dépôt de bilan a sanctionné une trop longue période de mise au point. L’opérateur est reparti sur de nouvelles bases, avec des satellites plus puissants et des tarifs attractifs. Comme son architectu­re repose en partie sur des stations terrestres, certains océans, en particulie­r, Atlantique sud, Indien et Pacifique, ne sont pas couverts. Créé par une agence internatio­nale en 1979, le réseau

Inmarsat a, comme son nom l’indique, une vocation maritime, raison pour laquelle il est la pierre angulaire du système de sécurité global SMSDM. Il repose sur quatre satellites géostation­naires, qui couvrent toutes les mers du globe, à l’exception des hautes latitudes. Ses liaisons sont sécurisées et garanties, ce qui explique un tarif élevé. Quel que soit le réseau utilisé, les communicat­ions sont toutes soumises à la souscripti­on d’un abonnement de durée variable, de frais d’activation et du paiement des données, au volume ou en quantité. La lecture des formulaire­s d’engagement demande une extrême attention, car ils ne brillent guère par leur clarté. La consultati­on d’un spécialist­e est recommandé­e, de même que l’usage de formules prépayées, qui sont les seules à pouvoir maîtriser ses coûts d’usage...

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Les coûts élevés de déploiemen­t et de maintenanc­e des satellites sont à la hauteur des prix d’usage des trackers qui les utilisent.
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La zone de couverture géographiq­ue, globale, locale ou semi-globale, varie selon les constellat­ions.

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