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Le fly de nouvelle génération
L’Absolute 47 fait partie d‘une famille bien établie développée par le chantier italien qui a fait de ses gammes Fly et Navetta le fer de lance de sa production. L’Absolute 47 Fly met en valeur les thèmes forts de la marque, une coque et des superstructures volumineuses pour une vie à bord XXL, des ouvertures démesurées pour faire entrer la lumière et un design intérieur et extérieur raffiné et luxueux. L’extérieur s’organise entre le pont avant aménagé en salon, l’immense fly et le cockpit, chacune de ces zones offrant un confort maximal. L’intérieur présente un beau salon au design sobre avec la cuisine près de l’entrée et trois cabines, dont celle du propriétaire dans la volumineuse étrave, largement éclairée par les grands hublots latéraux. La puissance est apportée par les derniers IPS 650 de
Volvo, couplés à toute la chaîne logicielle pour des manoeuvres et une navigation sûres.
Lancée à Cannes en 2014, la Navetta 58 vient de s’offrir un sérieux lifting. Pour les lignes extérieures, les changements sont surtout perceptibles au niveau du hard-top, plus étendu de façon à protéger désormais l’arrière du fly-bridge. Les formes des ouvertures de bordé ont également été modifiées afin d’accentuer le dynamisme général du bateau. Dans la timonerie, le montant central qui séparait le pare-brise a disparu, laissant place à une grande vitre monobloc. L’agencement et la décoration du pont principal et du pont inférieur ont également été revus, par le biais d’un mobilier arborant une allure plus contemporaine et de boiseries en chêne clair et noyer Canaletto. Proposé par le constructeur italien avec une paire d’IPS 700 (2 x 550 ch) ou 800 (2 x
600 ch), la Navetta 58 peut atteindre 27 noeuds et consomme moins de 30 litres à 7 noeuds.
eux cabines, deux salles de bain et un plan de pont de rêve. C‘est en résumé le portrait de l’Aquila 36, un catamaran construit en Chine par un groupe international et destiné à la base au marché américain. Le plan de pont est très original avec en avant du pare-brise une vaste plage avant aménagée en salon/ solarium avec un passage central. Derrière le pare-brise enveloppant du hard-top, le poste de pilotage est accompagné d’une banquette double sur l’autre bord, d’un salon et d’une cuisine sur l’arrière. Le cockpit composé de plusieurs modules propose différents aménagements selon le programme envisagé - pêche, plongée ou petite croisière - et révèle tout l’avantage du catamaran, la surface et la stabilité. Les moteurs hors-bord sont un choix judicieux. Légers, puissants et rapides, ils permettent l’accès aux faibles profondeurs, avec en plus des performances flatteuses. Essai Neptune n° 281
quila Boats est une structure sino américaine créée en 2012 et qui ne construit que des catamarans à moteur. Actuellement la gamme compte quatre modèles de 32’ à 48’ en attendant le futur 70’. L‘Aquila 44’ est au coeur du marché, pour les particuliers comme pour le charter, et offre un environnement soigné et intelligent. Le fly par exemple est accessible depuis le cockpit mais aussi par l’avant, alors que le cockpit présente un salon en porte à faux sur l‘arrière et un accès direct à la cuisine. Les aménagements reçoivent trois ou quatre cabines avec salle de bain , dont une suite centrale sur l’avant entre les coques dans la version propriétaire. Les carènes sont équipées de bulbes longs et fins favorisant la vitesse et le passage dans la mer, une disposition rare sur un 44’. La motorisation raisonnable permet de longues traversées économiques. Essai complet Neptune n° 276.
e plus petit modèle au catalogue du chantier italien navigue sur une carène puissante, caractérisée par de larges épaules. Entièrement ouvert, l’arrière du bateau donne accès à un grand cockpit susceptible de recevoir différents types d’aménagements, le constructeur demeurant fidèle à sa politique semi-custom. L’accent a également été mis sur la facilité de circuler à bord, de larges passavants permettant de rallier en toute sécurité l’élégante banquette épousant les formes de l’avant du bateau. Au niveau inférieur, le 44 Ibiza WA abrite un salon avant convertible en couchage double, ainsi qu’une mid cabin et une salle d’eau. Ce grand open au caractère sportif affirmé est proposé avec trois types de transmission : hors-bord, pods IPS Volvo et ligne d’arbre. Propulsé avec deux IPS 650 développant chacun 480 chevaux, le bateau atteint 37 noeuds à plein régime.
igné Fulvio de Simoni, à l’instar des autres nouveaux modèles du chantier, le 62 Palma Fly présente un design audacieux, particulièrement perceptible au niveau arrière du bateau. Les formes très pincées de cette grande vedette à fly, associée à une plateforme située juste au-dessus de la ligne de flottaison, contribuent pour beaucoup à l’aspect fluide et élancé de sa silhouette. Si le pont et le fly-bridge jouent à fond la carte du confort avec trois solariums, la timonerie abrite également un bel espace dédié aux repas. La cuisine se situe pour sa part au pied de la descente, niveau auquel le bateau abrite au choix trois ou quatre cabines. Un emplacement est également prévu pour abriter une cabine de marin. Côté motorisation, les propriétaires ont le choix entre une paire d’IPS 950 permettant d’atteindre 31 noeuds manettes en coin et deux V8 MAN développant 1 000 chevaux.
pécialiste des bateaux de ski, le chantier américain a créé l’année dernière en parallèle, une nouvelle marque baptisée Aviara. La gamme se compose de trois dayboats de 32, 36 et 40 pieds au look original, qui se déclinent tous en version hors-bord ou Z-drive. Très bien construit, l’AV 32 testé était équipé d’une paire de inboard essence Ilmor, ce motoriste anglo-américain très pointu étant le fournisseur exclusif des MasterCraft. Dans cette configuration, le bateau est parfaitement équilibré et fait même preuve d’une étonnante maniabilité. Toute l’originalité de ce runabout moderne se concentre dans le cockpit qui offre des solutions d’aménagements inédites : bain de soleil, assises et dossiers relevables avec pieds hydrauliques. L’idée, c’est de focaliser des passagers confortablement installés sur l’activité principale du bord : le wake et la baignade. Neptune n° 284.
a marque finlandaise à l’insolent succès a présenté à l’automne dernier une nouvelle version de son plus grand modèle. Disponible en version open, sun top ou cabin, l’Axopar 37 navigue sur une carène modifiée de façon à offrir une meilleure pointe de vitesse et une moindre consommation. Avec deux V8 Verado de 300 ch accrochés au tableau arrière, le bateau enregistre ainsi un gain de vitesse de près de trois noeuds à plein régime par rapport à l’ancienne version, et des gains de carburant conséquents, l’Axopar 37 consommant désormais 70 litres à l’heure à 30 noeuds, contre 95 litres auparavant.
Côté aménagements, les changements concernant la cabine, désormais plus spacieuse, le poste de pilotage plus confortable et la possibilité de disposer de portes papillon optionnelles permettant de faire communiquer les cabines et la plage avant. Essai complet Neptune n° 282.
out en poursuivant le renouvellement de sa gamme d’opens, Azimut remplace l’Atlantis 43, vendu à 140 exemplaires, par l’Atlantis 45. Présenté au dernier salon de Cannes, cet open reprend dans ses grandes lignes la silhouette de son prédécesseur. Le dessin galbé du hard-top, largement vitré et ouvert sur l’arrière, s’intègre à la ligne de la coque marquée par une étrave à la ligne anguleuse. Le cockpit en partie couvert accueille le poste de pilotage, un carré et une cuisine. À l’arrière, un solarium occupe le dessus du garage à annexe. Largement éclairé par les longs hublots de bordé, l’intérieur héberge une cuisine et un carré au centre. Une cabine à lit double occupe l’avant. À l’arrière, la seconde cabine est équipée de deux lits simples. Chacune de ces deux cabines dispose de sa propre salle d’eau. La motorisation est assurée par deux Volvo IPS de 440 ch.
ali Catamarans, une branche du groupe Catana, ne pouvait passer à côté de la déferlante des catamarans à moteur. Comme souvent pour les chantier mixtes voile/moteur, le Bali 4.3 MY est une évolution du modèle à voile adapté au moteur avec notamment une modification des formes arrière, de la plateforme avant et du fly. Le reste du bateau, plan de pont et aménagements, est identique au modèle à voile. Deux aspects caractérisent ce catamaran. Le premier est la baie vitrée de séparation du cockpit qui bascule vers le haut à la façon d’une porte de garage pour se plaquer contre le plafond et les deux accès latéraux au fly. Le salon très aéré présente une cuisine en longueur sous le pare-brise et les coques accueillent jusqu’à quatre cabines et quatre salles de bain. La motorisation est dans la norme avec 2 x 250 ch pour une vitesse moyenne de 12/ 15 noeuds. Essai Neptune n° 275.
a silhouette illustre cette tendance du day-boat doté d’une bonne habitabilité intérieure. Le spacieux salon de cockpit se convertit en solarium tout en ménageant un passage vers une plate-forme de bain ceinturant les deux hors bords. Une cuisine extérieure s’adosse au poste de pilotage. Les dossiers ajourés des sièges de ce dernier affirment cette recherche de Bénéteau vers un design renouvelé auquel répond, lui aussi, le tableau de bord. À l’intérieur, l’absence de cuisine a permis de gagner de la place pour la salle d’eau qui dispose d’un compartiment douche indépendant. Le salon avant en U est convertible pour y dormir et la mid-cabin dispose d’un généreux volume. Avec deux Suzuki de
350 ch, le Flyer 10 déjauge à partir de 17 noeuds. Sa carène Airstep lui permet d’atteindre une vitesse de pointe de 41 à 43 noeuds selon l’état de la mer. Essai complet Neptune n° 282.