Yanmar teste l’hydrogène
Technologie
D’ici la fin de ce siècle, l’OMI (Organisation Maritime Internationale) aura interdit toute émission à effet de serre pour le transport et l’activité maritime.
Les grands constructeurs et les motoristes travaillent d’arrache-pied pour mettre au point des solutions alternatives fiables en s’appuyant sur les groupes automobiles qui ont la puissance nécessaire en recherche et développement. C’est le cas de Toyota qui travaille depuis longtemps sur un système de pile à combustible alimentée à l’hydrogène. Le principe de la pile à combustible n’est pas nouveau (1839). Il consiste à générer de l’électricité en mettant en contact deux électrodes et du carburant (l’hydrogène) qui s’oxyde au contact de l’oxygène pour créer une tension électrique, utilisée pour alimenter un moteur. Tout le travail de Toyota est de mettre au point une pile combustible fiable pour alimenter des milliers de voitures. Yanmar quant à lui adapte le process automobile au maritime, avec ce que cela suppose de contraintes en termes d’autonomie, de puissance et de fiabilité. L’hydrogène est un gaz très courant, c’est l’un des deux éléments de l’eau (H2O), mais sa production reste chère.