Le «Charles-de-Gaulle» repart en guerre
Le porte-avions nucléaire français participera bien prochainement aux opérations contre Daesh. Sans réelle surprise, l’Élysée l’a annoncé, hier, à l’issue d’un conseil de défense restreint consacré à la situation en Syrie et en Irak. Selon nos informations, le Charles-de-Gaulle ne devrait pas toutefois appareiller pour le golfe Persique avant mi-novembre. Si le navire, qui a passé une bonne partie de l’été en chantier, et son équipage semblent parfaitement opérationnels, ce n’est pas forcément le cas des pilotes de Rafale, Super-Etendard modernisés et Hawkeye.
Déjà en février dernier
Ces derniers multiplient d’ailleurs actuellement, de jour comme de nuit, les appontages et catapultages au large de Toulon. Une campagne de qualification qui prendra fin le 15 novembre avec le retour à quai du porteavions. Comme ce fut déjà le cas en début d’année, le Charles-de-Gaulle pourrait être amené à relever le porte-avions américain dans le dispositif naval de la coalition contre Daesh. (Photo Patrick Blanchard)
Dès lors, les choses devraient s’accélérer. Et tout porte à croire que le Charles-de-Gaulle et son escorte
(1) navale mettront le cap à l’est dans la semaine du 16 au 22 novembre. Pour rappel, ce déploiement contre l’État islamique n’est pas une première. En début d’année déjà, le Charles-de-Gaulle et son escorte navale avaient été engagés dans le golfe Persique pour frapper Daesh. À l’époque, François Hollande,
le chef des armées, était même venu l’annoncer directement aux marins à bord du navire amiral français. Au cours de ce premier déploiement, la vingtaine de chasseurs-bombardiers embarqués avaient réalisé quotidiennement 10 à 15 sorties de combat. Par ailleurs, dans le cadre de l’opération Chammal, le dispositif aérien français déployé en Jordanie (6 Mirage) et à Abu Dhabi (6 Rafale) a permis de
détruire plus de 450 objectifs depuis le 19 septembre 2014. « Le professeur français renommé de Stanford, l’un des immortels de la prestigieuse Académie française, est décédé à son domicile de Stanford mercredi des suites d’une longue maladie », a indiqué la prestigieuse université californienne dans un communiqué.
« Longtemps considéré comme un auteur à contre-courant »
Largement traduite, souvent admirée hors de son pays, comme aux États-Unis ou en Italie, l’oeuvre de René Girard reste assez mal connue du grand public en France. « Pour un intellectuel qui a longtemps été considéré comme un auteur à contre-courant et atypique, l’élection à l’Académie est une forme de reconnaissance », déclarait-il au quotidien La Croix le décembre , jour de sa réception à l’Académie française. « Je peux dire sans exagération que, pendant un demi-siècle, la seule institution française qui m’ait persuadé que je n’étais pas oublié en France, dans mon propre pays, en tant que chercheur et en tant que penseur, c’est l’Académie française », avait-il expliqué ce jour-là dans son discours devant les Immortels.