Nice-Matin (Cannes)

Open de Nice : Estrosi garde espoir

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Relancé en  par la volonté commune de la Ville et du Nice Lawn Tennis Club, l’Open de Nice Côte d’Azur a de fortes chances désormais d’émigrer sous d’autres cieux. Comme nous l’a confirmé Jean-François Caujolle (voir notre édition du  septembre), Lyon s’est mis sur les rangs pour accueillir cette compétitio­n dont le propriétai­re, qui détient la date auprès de l’ATP, est Autrichien. Une décision devrait être prise dans les prochaines semaines, mais il semble bien que la partie soit en passe d’être perdue, Jean-François Caujolle estimant à «une chance sur deux » de voir Lyon emporter le morceau... Jusqu’à présent, la Ville de Nice ne s’était pas manifestée. Nous avons donc sollicité Christian Estrosi, lequel s’est beaucoup démené pour l’Open depuis des années, afin de recueillir son sentiment. Voici le communiqué qu’il nous a fait parvenir : « Notre souhait est bien évidemment que l’Open de tennis reste à Nice car non seulement il fait partie intégrante de notre ambition d’accueillir de grands événements sportifs. Mais il est aussi une belle vitrine du tennis sur notre territoire, une discipline qui a beaucoup compté dans l’histoire du sport à Nice et à laquelle nous avons voulu donner un nouvel élan, avec ce tournoi mais aussi avec le développem­ent du site des Combes et la création d’un centre d’entraîneme­nt national que nous allons inaugurer très prochainem­ent. » « J’ai beaucoup oeuvré au retour de l’Open en  sur les courts du Nice LTC, la ville de Nice et la Métropole Nice Côte d’Azur se sont beaucoup investies sur le plan financier, car ce tournoi a aussi été une superbe promotion du tennis auprès de la jeunesse, mais elles ne peuvent pas faire beaucoup plus que ce qu’elles font déjà. Nous avons parfaiteme­nt conscience que dans son dispositif actuel, le tournoi ne peut pas se développer sur le plan économique, en raison notamment des problèmes d’accessibil­ité, et c’est pourquoi nous avons étudié la possibilit­é avec Jean-François Caujolle, de déplacer la phase finale du tournoi sur la Promenade du Paillon en créant entièremen­t une structure afin de rendre l’événement beaucoup plus accessible au grand public. D’abord intéressée, l’ATP n’a finalement pas retenu cette option. Nous sommes donc tributaire­s aujourd’hui d’une décision qui ne nous appartient pas, car nous ne sommes pas propriétai­res de la date, mais nous gardons encore espoir. »

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